Ex-ministre d’Etat, Ministre de l’économie et des Finances de la République de Côte d’Ivoire, M. Paul Antoine Bohoun Bouabré est décédé le 11 Janvier dernier à l’hôpital Hadassab Ein Kerem de Jérusalem. Dès l’annonce officielle de sa mort au peuple ivoirien, ses proches et partisans du FPI se sont réunis pour lui rendre un véritable hommage. C’est ainsi que le dimanche 26 mars dernier, sa famille politique, le FPI lui a rendu un hommage appuyé au CNRD à Cocody. En sa qualité d’universitaire, les intellectuels ivoiriens s’apprêtaient à lui rendre un homme, hier, au CIRES, à Cocody, quand véritable coup de théâtre, un coup de fil a intimé l’ordre aux organisateurs de mettre fin à leurs installations. Selon nos sources, c’est le secrétaire général de l’Université d’Abidjan dont le nom n’a pas été dévoilé qui aurait joint le ministre Séry Bailly au nom du ministre Cissé Bacongo pour arrêter toutes installations relatives à l’hommage qui devrait avoir lieu, hier soir au sein du CIRES. Totalement dépassé par cette nouvelle, le ministre Séry Bailly, toujours selon notre source, aurait cherché à comprendre ce qui se passait. Bien malheureusement, c’était la pure vérité. Le ministre Cissé Bacongo du RDR ayant décidé de ne pas voir une cérémonie d’hommage à Bohoun Bouabré au Centre ivoirien des recherches scientifiques (CIRES). Selon des sources diverses, l’affaire des « millions de Ouattara refusés par la famille du défunt » relaté par un confrère serait au centre de cette polémique. Notre source est formelle, l’argent du pouvoir Ouattara (NDLR : 5 millions de FCFA) a été remis à un membre du comité d’organisation qui entend le présenter au village, lors des phases finales des obsèques de l’illustre disparu à Niakia. Arguant que l’argent n’a nullement été refusé et que c’est une démarche qui respecte la tradition de n’en parler que devant les parents du défunt au village. Pendant qu’il est encore temps, le ministre Cissé Bacongo doit motiver les raisons de son acte. Toutes nos tentatives pour joindre le cadre RDR se sont avérées infructueuses.
J. S. K
J. S. K