La crise à la Mutuelle générale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (Mugefci) continue de perturber les fonctionnaires adhérents obligatoires de cette mutuelle. Lundi dernier, à l’Hôtel communal de Cocody, un collectif informel de mutualistes, au cours d’une conférence de presse, a demandé que l’Etat de Côte d’Ivoire, qui est aussi contributeur de la mutuelle, prenne ses responsabilités. Mais comment ? «Nous demandons que l’Etat nomme un administrateur provisoire à la tête de la mutuelle», a proposé M. Salif Diaz, porte-parole de ce collectif. Pour lui, l’affrontement judiciaire entre MM. Holland N’Da et Yao Albert Touré ne fait que paralyser la Mugefci. «Les mutualistes n’arrivent plus à se soigner, alors qu’il (Holland N’Da) parle de 2 milliards de Fcfa de bénéfices», a dénoncé M. Diaz. «La conséquence de cette opposition est que les comptes de la Mugefci sont régulièrement bloqués. Ce qui fait que les partenaires que sont les pharmaciens et les cliniques conventionnées pour certains ont arrêté de servir les médicaments et fournir les soins aux mutualistes», a-t-il poursuivi.
M. Lonzo Konan, un autre membre du collectif, lui, a témoigné qu’il détient le produit Ivoire Santé, un produit complémentaire aux produits de base de la Mugefci. Malgré cela, «mon dentiste dans une clinique m’a demandé, il y a deux semaines, de lui payer ses 25.000 Fcfa parce qu’il n’est pas sûr que la Mugefci lui rembourse. Alors que je suis pourtant prélevé chaque mois.»
Les mutualistes disent ne pas comprendre cette guéguerre, d’autant plus qu’Holland N’Da et Yao Touré ne sont plus habilités, selon eux, à diriger la Mugefci.
«On a cru qu’ils allaient s’entendre, mais ils se sont retrouvés à la Justice. Pourtant, le mandat de Holland N’Da est fini depuis le 30 août 2011. Quant à Yao Touré (qui a été durant 9 ans directeur général de la Mugefci), il aurait effectué de nombreux détournements de fonds avec la complicité du conseil d’administration de feu Begnana Bogui», a accusé, pour sa part, M. Coulibaly Vincent, aussi membre du collectif.
La nomination de l’administrateur provisoire réclamé par ce collectif de mutualistes permettra, selon eux, de faire le toilettage des textes de la Mugefci (conformément à la nouvelle réglementation de l’Uemoa) et d’organiser de nouvelles élections.
Le tribunal de première instance d’Abidjan avait ordonné, le 24 février dernier, l’expulsion du siège de la Mugefci au Plateau suite à une plainte de Yao Touré Albert. Mais, M. Koffi K. Simplice, procureur de la République de Côte d’Ivoire près le Tribunal de Première instance d`Abidjan, a suspendu l’exécution de cette ordonnance judiciaire vu que son exécution «risque d`entraîner de graves troubles à l`ordre public». Présentement, l’affaire se trouve à la Cour d’Appel d’Abidjan.
Coulibaly Zié Oumar
M. Lonzo Konan, un autre membre du collectif, lui, a témoigné qu’il détient le produit Ivoire Santé, un produit complémentaire aux produits de base de la Mugefci. Malgré cela, «mon dentiste dans une clinique m’a demandé, il y a deux semaines, de lui payer ses 25.000 Fcfa parce qu’il n’est pas sûr que la Mugefci lui rembourse. Alors que je suis pourtant prélevé chaque mois.»
Les mutualistes disent ne pas comprendre cette guéguerre, d’autant plus qu’Holland N’Da et Yao Touré ne sont plus habilités, selon eux, à diriger la Mugefci.
«On a cru qu’ils allaient s’entendre, mais ils se sont retrouvés à la Justice. Pourtant, le mandat de Holland N’Da est fini depuis le 30 août 2011. Quant à Yao Touré (qui a été durant 9 ans directeur général de la Mugefci), il aurait effectué de nombreux détournements de fonds avec la complicité du conseil d’administration de feu Begnana Bogui», a accusé, pour sa part, M. Coulibaly Vincent, aussi membre du collectif.
La nomination de l’administrateur provisoire réclamé par ce collectif de mutualistes permettra, selon eux, de faire le toilettage des textes de la Mugefci (conformément à la nouvelle réglementation de l’Uemoa) et d’organiser de nouvelles élections.
Le tribunal de première instance d’Abidjan avait ordonné, le 24 février dernier, l’expulsion du siège de la Mugefci au Plateau suite à une plainte de Yao Touré Albert. Mais, M. Koffi K. Simplice, procureur de la République de Côte d’Ivoire près le Tribunal de Première instance d`Abidjan, a suspendu l’exécution de cette ordonnance judiciaire vu que son exécution «risque d`entraîner de graves troubles à l`ordre public». Présentement, l’affaire se trouve à la Cour d’Appel d’Abidjan.
Coulibaly Zié Oumar