10 athlètes handicapés de la Fédération ivoirienne des sports paralympiques participent au 6e meeting international de Tunis (Tunisie) depuis le 22 mars 2012.
«La Côte d’Ivoire vient de rafler quatre médailles, à l’issue de la première journée. Je suis très heureux parce que notre Fédération vient d’avoir deux nouveaux athlètes pour les Jeux Olympiques (paralympiques) de Londres 2012, en Angleterre. Il s’agit de Koné Oumar qui a réalisé le minima qu’il fallait et Diasso Fatimata», a fait savoir lundi nuit, le président de la FISP, Trazié Serge Pacôme, qui nous a joint au téléphone depuis la Tunisie. Le lundi 26 mars, pour leur entrée en lice, les athlètes ivoiriens ont raflé quatre médailles : deux médailles d’or, une d’argent et une de bronze. Au 100m, dans la catégorie des malvoyantes (T13), Diasso Fatimata, s’est emparée du métal précieux. Ce qui lui permet de se qualifier pour Londres 2012. Déjà qualifié lors des jeux africains de Maputo au Mozambique pour les JO, Noumbo Kouamé Jean-Luc, dans la catégorie des T46 (amputé d’un bras), a dominé la finale du 100m. Il a donc conquis l’or en terre tunisienne. Le troisième qualifié pour les JO est Koné Oumar, au 800m. L’athlète le plus médaillé d’Afrique, n’a certes pas remporté de médaille, mais il a réalisé le minima nécessaire pour être du rendez-vous anglais en septembre prochain. «Il avait des soucis de santé, mais il s’est battu pour obtenir son billet. C’est un doyen qui mérite maintenant les honneurs de la nation ivoirienne», a ajouté le président Trazié Serge Pacôme. Amon Patrick, dans la catégorie des sourds, a enlevé deux médailles. D’abord au saut en longueur (médaille d’argent) et une médaille de bronze au 100m. «Nous sommes toujours en compétition et nous espérons remporter d’autres médailles. Nous rentrons au bercail le 30 mars prochain», a conclu le patron des Eléphants handicapés.
Mieux que les valides !
C’est une Fédération à part. Elle regroupe des handicapés de tous genres. Des sourds, des muets, des sourds-muets, des malvoyants, des amputés d’un bras, de deux bras, des amputés d’un pied, des nains, bref des handicapés moteurs, sont les acteurs de la Fédération ivoirienne des sports paralympiques. Cette Fédération est dirigée par un ancien athlète handicapé, Trazié Serge Pacôme. Il est cadre au Trésor. Sans véritables moyens, les Eléphants handicapés remportent des lauriers au plan international. C’est rare de les voir revenir d’une expédition sans la moindre médaille. L’athlètisme est la discipline qui amasse plus de médailles grâce à Koné Oumar et maintenant Tra Bi Gaton, Noumbo Jouamé et Diasso Fatimata. L’haltérophilie ou le power lifting n’est pas en reste. Le handisport, l’autre nom des sports paralympiques, concentre plusieurs disciplines, à savoir, l’athlétisme, la natation, le basket-ball, le gorball, le torbal, le tennis de table, la lutte, le power lifting. Chaque année, ce sont plusieurs championnats qui sont organisés par la Fédération. «Si les autorités peuvent nous recevoir un jour, cela soulagera plusieurs handicapés. Un handicapé n’est forcément pas un mendiant. Nous avons enlevé beaucoup de gens dans la mendicité grâce au sport», ne cesse de répéter Trazié Serge Pacôme. Pour lui, Koné Oumar mérite des honneurs. Et il n’a pas tort. Les Handicapés sont mieux et meilleurs que les valides, au plan sportif. La preuve, le football ne sera pas au JO, ainsi que le handball, le volleyball, l’escrime, le rugby, le basket-ball et bien d’autres disciplines animées par des valides. Dommage !
Annoncia Sehoué
«La Côte d’Ivoire vient de rafler quatre médailles, à l’issue de la première journée. Je suis très heureux parce que notre Fédération vient d’avoir deux nouveaux athlètes pour les Jeux Olympiques (paralympiques) de Londres 2012, en Angleterre. Il s’agit de Koné Oumar qui a réalisé le minima qu’il fallait et Diasso Fatimata», a fait savoir lundi nuit, le président de la FISP, Trazié Serge Pacôme, qui nous a joint au téléphone depuis la Tunisie. Le lundi 26 mars, pour leur entrée en lice, les athlètes ivoiriens ont raflé quatre médailles : deux médailles d’or, une d’argent et une de bronze. Au 100m, dans la catégorie des malvoyantes (T13), Diasso Fatimata, s’est emparée du métal précieux. Ce qui lui permet de se qualifier pour Londres 2012. Déjà qualifié lors des jeux africains de Maputo au Mozambique pour les JO, Noumbo Kouamé Jean-Luc, dans la catégorie des T46 (amputé d’un bras), a dominé la finale du 100m. Il a donc conquis l’or en terre tunisienne. Le troisième qualifié pour les JO est Koné Oumar, au 800m. L’athlète le plus médaillé d’Afrique, n’a certes pas remporté de médaille, mais il a réalisé le minima nécessaire pour être du rendez-vous anglais en septembre prochain. «Il avait des soucis de santé, mais il s’est battu pour obtenir son billet. C’est un doyen qui mérite maintenant les honneurs de la nation ivoirienne», a ajouté le président Trazié Serge Pacôme. Amon Patrick, dans la catégorie des sourds, a enlevé deux médailles. D’abord au saut en longueur (médaille d’argent) et une médaille de bronze au 100m. «Nous sommes toujours en compétition et nous espérons remporter d’autres médailles. Nous rentrons au bercail le 30 mars prochain», a conclu le patron des Eléphants handicapés.
Mieux que les valides !
C’est une Fédération à part. Elle regroupe des handicapés de tous genres. Des sourds, des muets, des sourds-muets, des malvoyants, des amputés d’un bras, de deux bras, des amputés d’un pied, des nains, bref des handicapés moteurs, sont les acteurs de la Fédération ivoirienne des sports paralympiques. Cette Fédération est dirigée par un ancien athlète handicapé, Trazié Serge Pacôme. Il est cadre au Trésor. Sans véritables moyens, les Eléphants handicapés remportent des lauriers au plan international. C’est rare de les voir revenir d’une expédition sans la moindre médaille. L’athlètisme est la discipline qui amasse plus de médailles grâce à Koné Oumar et maintenant Tra Bi Gaton, Noumbo Jouamé et Diasso Fatimata. L’haltérophilie ou le power lifting n’est pas en reste. Le handisport, l’autre nom des sports paralympiques, concentre plusieurs disciplines, à savoir, l’athlétisme, la natation, le basket-ball, le gorball, le torbal, le tennis de table, la lutte, le power lifting. Chaque année, ce sont plusieurs championnats qui sont organisés par la Fédération. «Si les autorités peuvent nous recevoir un jour, cela soulagera plusieurs handicapés. Un handicapé n’est forcément pas un mendiant. Nous avons enlevé beaucoup de gens dans la mendicité grâce au sport», ne cesse de répéter Trazié Serge Pacôme. Pour lui, Koné Oumar mérite des honneurs. Et il n’a pas tort. Les Handicapés sont mieux et meilleurs que les valides, au plan sportif. La preuve, le football ne sera pas au JO, ainsi que le handball, le volleyball, l’escrime, le rugby, le basket-ball et bien d’autres disciplines animées par des valides. Dommage !
Annoncia Sehoué
