- La mairie et l’entreprise Com-net au banc des accusés
L’Organisation non gouvernement (ONG) Femmes de Côte d’Ivoire (AF-ci) a organisé une conférence de presse, ce mardi 27 mars, à la bibliothèque nationale, au Plateau. Placé sous thème ‘’Les femmes balayeuses du Plateau face aux difficultés liées au non paiement de leur dû », cette rencontre a été une occasion pour les conférenciers d’éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale sur leur situation, pour qu’une solution définitive soit trouvée. Ainsi, la secrétaire de cette ONG, Kessié Christine, a dénoncé le non respect des droits des balayeuses de la commune du Plateau par la mairie et l’entreprise Com-net. Et, leurs efforts pour rencontrer les responsables de ces deux structures sont restés sans suite. Selon la présidente, ces balayeuses travaillent dans des conditions très difficiles et ont des arriérés de salaires datant de 2008. Une déclaration soutenue par les témoignages de Néhy Emma, Coulibaly Maïmouna et Koné Massendjé. « Nous dormons à la belle étoile au Plateau, parce que nous ne disposons pas de moyens financiers pour payer quotidiennement notre transport. Nous vivons de mendicité et nos droits sont bafoués. Au début de contrat, nous devions être payés 50.000 FCFA par mois. Mais, avec le temps, ce salaire est passé à 40.000 FCFA, puis à 35.000 FCFA. Montant que nous percevons d’ailleurs à compte-goutte », ont-elles dit en cœur. Le représentant de la Division des droits de l’Homme de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), Bakayoko Abdouramane, a, pour sa part, signalé que des femmes travaillant dans la ville de Yamoussoukro sont mortes avant de percevoir leurs salaires. Selon lui, celles qui travaillent au Plateau ne bénéficient pas des conditions minimales de protection. « La situation et les conditions de travail de ces femmes représentent des cas graves de violation des droits des femmes », a-t-il annoncé.
MARIE PAULE KOFFI
L’Organisation non gouvernement (ONG) Femmes de Côte d’Ivoire (AF-ci) a organisé une conférence de presse, ce mardi 27 mars, à la bibliothèque nationale, au Plateau. Placé sous thème ‘’Les femmes balayeuses du Plateau face aux difficultés liées au non paiement de leur dû », cette rencontre a été une occasion pour les conférenciers d’éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale sur leur situation, pour qu’une solution définitive soit trouvée. Ainsi, la secrétaire de cette ONG, Kessié Christine, a dénoncé le non respect des droits des balayeuses de la commune du Plateau par la mairie et l’entreprise Com-net. Et, leurs efforts pour rencontrer les responsables de ces deux structures sont restés sans suite. Selon la présidente, ces balayeuses travaillent dans des conditions très difficiles et ont des arriérés de salaires datant de 2008. Une déclaration soutenue par les témoignages de Néhy Emma, Coulibaly Maïmouna et Koné Massendjé. « Nous dormons à la belle étoile au Plateau, parce que nous ne disposons pas de moyens financiers pour payer quotidiennement notre transport. Nous vivons de mendicité et nos droits sont bafoués. Au début de contrat, nous devions être payés 50.000 FCFA par mois. Mais, avec le temps, ce salaire est passé à 40.000 FCFA, puis à 35.000 FCFA. Montant que nous percevons d’ailleurs à compte-goutte », ont-elles dit en cœur. Le représentant de la Division des droits de l’Homme de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), Bakayoko Abdouramane, a, pour sa part, signalé que des femmes travaillant dans la ville de Yamoussoukro sont mortes avant de percevoir leurs salaires. Selon lui, celles qui travaillent au Plateau ne bénéficient pas des conditions minimales de protection. « La situation et les conditions de travail de ces femmes représentent des cas graves de violation des droits des femmes », a-t-il annoncé.
MARIE PAULE KOFFI