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Société Publié le jeudi 29 mars 2012 | L’Inter

Situation socio-politique : Encore des échauffourées entre populations et FRCI à Bonoua

Tout serait parti d’un conflit foncier entre deux générations, précisément des ventes de terres du patrimoine communautaire, que les membres d’une génération reprocheraient à ceux qui sont au pouvoir. Ils décident alors d’y mettre fin en s’appropriant des terres, pour éviter d’en être dépossédé. Cet acte a donné lieu à une réunion le mardi 27 mars dernier. Et selon nos sources, ces jeunes contestataires ont au cours de cette réunion, en présence de la chefferie, accusé ouvertement les membres de la génération au pouvoir de brader les terres du patrimoine de la communauté. Naturellement, ceux-ci n’ont pas apprécié cette accusation portée contre eux. La tension serait alors montée d’un cran, surtout que les jeunes étaient déterminés à faire admettre à la génération au pouvoir, leur forfait. Et pour calmer leurs enfants et éviter un affrontement, les gardiens de la tradition feront appel aux éléments des FRCI. Une atmosphère de belligérance s’est alors installée. Arrivées sur les lieux, les éléments du commandant Siaka Fofana, patron des FRCI de Bonoua, vont procéder à l’arrestation de plusieurs jeunes contestataires. Ils seront conduits à la base des FRCI à l’IIAO de Grand-Bassam. A Bonoua, les autres jeunes de la génération des détenus ne décolèrent pas. Ils entreprennent de manifester contre l’arrestation de leurs camarades. Hier mercredi 28 mars, cette manifestation de protestation des jeunes gagne en ampleur. Le grand marché de Bonoua est contraint de fermer. Les éléments des FRCI tentent, toujours selon nos sources, de contenir la fureur des jeunes qui veulent voir leurs camarades libérés. Dans les faits, des témoins racontent qu’un soldat qui a voulu faire usage d’une bombe lacrymogène pour disperser les jeunes manifestants, aurait été pris d’un malaise et se serait écroulé. L’action des forces occultes, dit-on. L’élément FRCI a été évacué à l’hôpital. Au moment où nous mettions sous presse, les prisonniers avaient été libérés suite à des tractations.

H. ZIAO
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