Des centaines d’Ivoiriens ont manifesté, samedi 31 mars dernier, à Paris. Pour dénoncer la barbarie de la coalition Licorne- Onuci- rébellion armée pro-Ouattara qui a massacré des milliers d’Ivoiriens et renversé le président Laurent Gbagbo, il y a un an. Les manifestants sont partis du métro Vaugirard pour se rendre à la place Javel, dans le 15ème arrondissement. Ils portaient plusieurs pancartes présentant les images des crimes contre l’humanité commis par la coalition Licorne-Onuci-rébellion armée pro-Ouattara. La place Javel n’ayant pu les accueillir, les manifestants ont décidé de marquer un arrêt définitif à l’intersection de l’avenue Émile Zola et de la rue Auguste Vitu. A quelques encablures du QG de campagne de Nicolas Sarkozy situé au 18, rue de la Convention.
Encerclés par les policiers protégeant le QG de Sarkozy, les manifestants ne se sont pas laissé intimider. Ils ont crié haro sur la politique de Sarkozy en Afrique et lui ont affirmé que les patriotes ivoiriens et tous les panafricanistes, opposés au néo-colonialisme de la France en Afrique, travailleront à sa défaite électorale au soir du 6 mai prochain, date du second tour de la présidentielle française.
Les manifestants espèrent que la défaite électorale de Sarkozy sera porteuse d’un changement positif en Afrique. Pour Willy Bla, porte-parole du Cri- panafricain, «toute l’Afrique sera libérée avec la défaite de Sarkozy». Selon lui, la réélection de Sarkozy signifiera le prolongement d’un quinquennat de souffrance et de crimes sur le continent. Blaise Pascal Logbo du Copaci ; Pacôme Zégbé du Crd ; Christine Zékou du Codesci et Anne Gnizako du mouvement « 3000 Femmes pour la Côte d’Ivoire » se sont succédé au micro pour faire passer leurs différents messages.
« La France a installé M. Alassane Dramane Ouattara sous le prétexte de faire triompher la démocratie. Mais en réalité, elle a installé sur notre sol, une dictature avec une armée d’occupation à qui nous demandons de partir. Nous occuperons les rues de Paris, jusqu’à ce que le Président Gbagbo soit libéré et que la Côte d’Ivoire occupée par la France soit libérée», a soutenu le président du Copaci.
Mme Anne Gnizako a lancé, quant à elle, un appel à la mobilisation pour la grande manifestation du 21 avril prochain, la veille du premier tour de l’élection présidentielle française.
Une correspondance particulière de Zeka Togui à Paris (France)
Encerclés par les policiers protégeant le QG de Sarkozy, les manifestants ne se sont pas laissé intimider. Ils ont crié haro sur la politique de Sarkozy en Afrique et lui ont affirmé que les patriotes ivoiriens et tous les panafricanistes, opposés au néo-colonialisme de la France en Afrique, travailleront à sa défaite électorale au soir du 6 mai prochain, date du second tour de la présidentielle française.
Les manifestants espèrent que la défaite électorale de Sarkozy sera porteuse d’un changement positif en Afrique. Pour Willy Bla, porte-parole du Cri- panafricain, «toute l’Afrique sera libérée avec la défaite de Sarkozy». Selon lui, la réélection de Sarkozy signifiera le prolongement d’un quinquennat de souffrance et de crimes sur le continent. Blaise Pascal Logbo du Copaci ; Pacôme Zégbé du Crd ; Christine Zékou du Codesci et Anne Gnizako du mouvement « 3000 Femmes pour la Côte d’Ivoire » se sont succédé au micro pour faire passer leurs différents messages.
« La France a installé M. Alassane Dramane Ouattara sous le prétexte de faire triompher la démocratie. Mais en réalité, elle a installé sur notre sol, une dictature avec une armée d’occupation à qui nous demandons de partir. Nous occuperons les rues de Paris, jusqu’à ce que le Président Gbagbo soit libéré et que la Côte d’Ivoire occupée par la France soit libérée», a soutenu le président du Copaci.
Mme Anne Gnizako a lancé, quant à elle, un appel à la mobilisation pour la grande manifestation du 21 avril prochain, la veille du premier tour de l’élection présidentielle française.
Une correspondance particulière de Zeka Togui à Paris (France)