Le Fdpcc a décaissé 18 millions FCFA au profit de la présidence pour l’achat d’agenda. L’audition des témoins relatifs au procès des ex-barons de la filière café-cacao a repris hier au Tribunal de Première instance d’Abidjan. Un des témoins, nommé Kadio, comptable de son état, a révélé à la barre que le Fdpcc, après avoir été sollicité par la présidence, a contribué à régler une facture relative à l’achat d’agenda. Des ouvrages commandés par la présidence à une structure mais dont le Fdpcc s’est acquitté du paiement alors que cela ne rentrait pas dans ses prérogatives. Parmi les témoins, des concessionnaires de véhicules ont également été entendus par le président du Tribunal, Hamed Coulibaly. Guy Roland Ouassenan, Directeur général de Star Auto depuis mai 2008 et fils du général Ouassénan Koné devait faire la lumière sur les différentes commandes d’achat de véhicules opérés par les différentes structures de la filière café-cacao (Fdpcc, Bcc, Fgccc, etc.) mises en cause dans ce procès. Surtout que les acquisitions de voitures n’ont pas toutes échu aux agents desdites structures mais plutôt à des personnes étrangères à ces entités. Guy Roland Ouassenan, Directeur général de Star Auto a reconnu avoir livré au moins 34 véhicules 4X4 au Fdpcc pour un montant de plus de 1 milliard Fcfa. Pour la BCC, Star Auto a livré à l’ex président de la BCC, Tapé Do, deux véhicules de marque Mercedes. Guy Roland Ouassenan a confirmé les transactions avec le Fdpcc (au Fonds de développement et de promotion des activités des producteurs café-cacao) mais n’a pas été précis pour la Bcc.
Arguant qu’il n’avait pas souvenance de certains chiffres. Ce qui n’était pas du goût du président du Tribunal qui s’est dit surpris par l’attitude du témoin qui ‘‘semblait surpris de son passage à la barre’’. L’on a même procédé à lecture de sa déposition pour lui rappeler ce qu’il avait dit au juge d’instruction. Mais le directeur de Star Auto, ‘‘cuisiné’’ par le président du Tribunal, a souhaité qu’on lui donne le temps de se documenter. Cependant pour Hamed Coulibaly, cela ne changera rien dans la manifestation de la vérité. Il a révélé au témoin que le Tribunal entend disposer de lui à tout moment et qu’il était ‘‘ un témoin acquis aux débats’’.
Aba Haba, chargé de clientèle chez CFAO a été aussi interrogé par le Tribunal. Il a souligné que sa structure a livré plus de 22 véhicules pour plus de 2 milliards de FCFA, au Fdpcc dirigé par Henri Amouzou. Constat : le chèque a été libellé par le Fdpcc pour le compte du concessionnaire mais la plupart des véhicules n’a pas été enregistrée par le Fdpcc. En plus, des véhicules ont été immatriculés avec les noms de personnes n’appartenant pas à la structure. A en croire le parquet, c’est un détournement que l’on a voulu masquer et qui a été orchestré par Henri Amouzou. Me Luc Adjé, avocat de la défense a tenté de donner des explications liées à des ristournes de la part du concessionnaire. A l’en croire c’est ce qui a permis d’acquérir effectivement pour son propre compte et non celui du Fdpcc, des véhicules. Toute chose qui a été réfutée par Aba Haba, représentant de la CFAO. Soutenant que les transactions entraînant des ristournes en fin d’année, sont conclues dans une convention. Alors que lui Aba Haba, n’en n’a pas souvenance. « Les véhicules acquis l’ont été sous le couvert du paiement du Fdpcc et non autour d’une ristourne », a insisté l’agent de la Cfao.
JEA
Arguant qu’il n’avait pas souvenance de certains chiffres. Ce qui n’était pas du goût du président du Tribunal qui s’est dit surpris par l’attitude du témoin qui ‘‘semblait surpris de son passage à la barre’’. L’on a même procédé à lecture de sa déposition pour lui rappeler ce qu’il avait dit au juge d’instruction. Mais le directeur de Star Auto, ‘‘cuisiné’’ par le président du Tribunal, a souhaité qu’on lui donne le temps de se documenter. Cependant pour Hamed Coulibaly, cela ne changera rien dans la manifestation de la vérité. Il a révélé au témoin que le Tribunal entend disposer de lui à tout moment et qu’il était ‘‘ un témoin acquis aux débats’’.
Aba Haba, chargé de clientèle chez CFAO a été aussi interrogé par le Tribunal. Il a souligné que sa structure a livré plus de 22 véhicules pour plus de 2 milliards de FCFA, au Fdpcc dirigé par Henri Amouzou. Constat : le chèque a été libellé par le Fdpcc pour le compte du concessionnaire mais la plupart des véhicules n’a pas été enregistrée par le Fdpcc. En plus, des véhicules ont été immatriculés avec les noms de personnes n’appartenant pas à la structure. A en croire le parquet, c’est un détournement que l’on a voulu masquer et qui a été orchestré par Henri Amouzou. Me Luc Adjé, avocat de la défense a tenté de donner des explications liées à des ristournes de la part du concessionnaire. A l’en croire c’est ce qui a permis d’acquérir effectivement pour son propre compte et non celui du Fdpcc, des véhicules. Toute chose qui a été réfutée par Aba Haba, représentant de la CFAO. Soutenant que les transactions entraînant des ristournes en fin d’année, sont conclues dans une convention. Alors que lui Aba Haba, n’en n’a pas souvenance. « Les véhicules acquis l’ont été sous le couvert du paiement du Fdpcc et non autour d’une ristourne », a insisté l’agent de la Cfao.
JEA