Honneur et gloire pour le président du Pdci-Rda qui recevait, le mercredi 4 avril 2012 au Plateau, le ‘’Peace Award’’. Une distinction honorifique pour Henri Konan Bédié, qui aura joué un rôle capital pour la paix, selon la Fédération pour la Paix Universelle (FPU), organisatrice de l’événement.
Son allocution interviendra à la suite de la remise de la médaille qui symbolise le prix. Henri Konan Bédié n’a pas manqué l’occasion pour justifier son comportement avant, pendant et après l’élection présidentielle de 2010. «J’ai déjà reçu dans ma vie de nombreuses distinctions honorifiques. Toutefois, permettez-moi de vous dire que celle que la Fédération pour la Paix universelle me décerne aujourd’hui me réjouit énormément et je l’accepte volontiers’’, a commencé l’heureux récipiendaire. Puis rappelant son action récente au cours de la crise postélectorale avec la réclusion du Golf Hôtel, Henri Konan Bédié dit ne rien regretter de cet instant de sa vie. ‘’Beaucoup d’Ivoiriens et plein de gens dans le monde entier ont été surpris de mon séjour de près de cinq mois au Golf Hôtel, en compagnie du Président de la République, Alassane Ouattara. Ils ont été surpris, parce qu’ils n’ont jamais cru à la réconciliation entre mon jeune frère Alassane et moi et certains prenaient un malin plaisir à alimenter cette situation de ni paix ni guerre dont ils souhaitaient sans doute profiter. Le pardon de l’offense, le dépassement de soi et surtout l’amour de la patrie ont constitué le fil conducteur de mon comportement. L’amour- propre, disait le Sage de Yamoussoukro, n’a pas sa place, lorsqu’il y va de l’avenir d’un pays. La situation particulière que nous avons vécue au Golf, les soucis, les privations, ne sont rien par rapport à la vie de notre nation et je puis vous dire que je ne regrette pas un seul instant passé dans cette « prison » et je referai cette démarche si cela était à refaire’’, a révélé le président du Pdci. Qui se réjouit même de son choix, au regard dit-il, de l’action du Président Alassane Ouattara, seulement dix mois après sa prise de pouvoir. ‘’Il suffit de voir l’évolution des choses dans notre pays depuis l’avènement de M. Alassane Ouattara, pour être convaincu de la justesse de l’action que j’ai menée’’, martèle Henri Konan Bédié. Auparavant c’est le président national de la Fédération pour la Paix Universelle, Gbocho Emmanuel, qui a justifié le choix du président du Pdci pour recevoir ce prix après Michel Amani N’guessan et Gueu Michel en 2005 au plan national. ‘’Oui monsieur le président, vous êtes aujourd’hui pour la Côte d’Ivoire l’homme providentiel du siècle, le symbole et l’image de la paix ou la paix faite homme. Vous êtes, sans abus de langage, la somme, le résultat et le produit de toutes les vertus de l’humanité’’, a indiqué M. Gbocho pour justifier la distinction de Bédié. Plusieurs cadres du PDCI étaient là sauf les ministres issus du parti qui étaient tous à la réunion du conseil des ministres. De hautes personnalités ont déjà bénéficié de cette distinction. Ce sont Steingrímur Hermannsson, ancien Premier ministre de l’Island, Yasuhiro Nakasone, Premier ministre du Japon de 1982 à 1987 ou encore Margaret Thatcher, Premier ministre en Grande Bretagne de 1979 à 1990.
S. Débailly
Son allocution interviendra à la suite de la remise de la médaille qui symbolise le prix. Henri Konan Bédié n’a pas manqué l’occasion pour justifier son comportement avant, pendant et après l’élection présidentielle de 2010. «J’ai déjà reçu dans ma vie de nombreuses distinctions honorifiques. Toutefois, permettez-moi de vous dire que celle que la Fédération pour la Paix universelle me décerne aujourd’hui me réjouit énormément et je l’accepte volontiers’’, a commencé l’heureux récipiendaire. Puis rappelant son action récente au cours de la crise postélectorale avec la réclusion du Golf Hôtel, Henri Konan Bédié dit ne rien regretter de cet instant de sa vie. ‘’Beaucoup d’Ivoiriens et plein de gens dans le monde entier ont été surpris de mon séjour de près de cinq mois au Golf Hôtel, en compagnie du Président de la République, Alassane Ouattara. Ils ont été surpris, parce qu’ils n’ont jamais cru à la réconciliation entre mon jeune frère Alassane et moi et certains prenaient un malin plaisir à alimenter cette situation de ni paix ni guerre dont ils souhaitaient sans doute profiter. Le pardon de l’offense, le dépassement de soi et surtout l’amour de la patrie ont constitué le fil conducteur de mon comportement. L’amour- propre, disait le Sage de Yamoussoukro, n’a pas sa place, lorsqu’il y va de l’avenir d’un pays. La situation particulière que nous avons vécue au Golf, les soucis, les privations, ne sont rien par rapport à la vie de notre nation et je puis vous dire que je ne regrette pas un seul instant passé dans cette « prison » et je referai cette démarche si cela était à refaire’’, a révélé le président du Pdci. Qui se réjouit même de son choix, au regard dit-il, de l’action du Président Alassane Ouattara, seulement dix mois après sa prise de pouvoir. ‘’Il suffit de voir l’évolution des choses dans notre pays depuis l’avènement de M. Alassane Ouattara, pour être convaincu de la justesse de l’action que j’ai menée’’, martèle Henri Konan Bédié. Auparavant c’est le président national de la Fédération pour la Paix Universelle, Gbocho Emmanuel, qui a justifié le choix du président du Pdci pour recevoir ce prix après Michel Amani N’guessan et Gueu Michel en 2005 au plan national. ‘’Oui monsieur le président, vous êtes aujourd’hui pour la Côte d’Ivoire l’homme providentiel du siècle, le symbole et l’image de la paix ou la paix faite homme. Vous êtes, sans abus de langage, la somme, le résultat et le produit de toutes les vertus de l’humanité’’, a indiqué M. Gbocho pour justifier la distinction de Bédié. Plusieurs cadres du PDCI étaient là sauf les ministres issus du parti qui étaient tous à la réunion du conseil des ministres. De hautes personnalités ont déjà bénéficié de cette distinction. Ce sont Steingrímur Hermannsson, ancien Premier ministre de l’Island, Yasuhiro Nakasone, Premier ministre du Japon de 1982 à 1987 ou encore Margaret Thatcher, Premier ministre en Grande Bretagne de 1979 à 1990.
S. Débailly
