Un témoin du Fgccc qui a été entendu par le président du tribunal a révélé des détournements de fonds.
Le procès de la filière café-cacao se poursuit. Le président du tribunal du Plateau, Coulibaly Ahmed, continue d’interroger des témoins dans l’optique de connaître tous les contours de cette affaire. Hier, il a entendu 4 témoins du fonds de garantie des coopératives de café-cacao (Fgccc). Parmi eux, on note la présence du directeur général de la société ivoirienne des matériels agricoles et des travaux publics (Simatp), M. N’Guessan. Selon lui, son entreprise a été créée grâce aux actions des travailleurs du Fgccc qui étaient des actionnaires majoritaires.
Certes, il y avait des actionnaires privés, mais la Simatp n’aurait pas vu le jour sans des agents du Fgccc. Pourtant, ces agents au nombre de 70 dont le salaire était de 2 milliards de frs par an, ont affirmé, par l’intermédiaire de Mathias Ouraga, directeur des opérations et directeur général par intérim qu’ils cumulaient plusieurs mois d’arriérés de salaire. On rappelle que le Fgccc était dirigé par Jean Claude Bayou. Cette structure chargée de financer les coopératives avait reçu plus de 22 milliards de frs de l’Etat. Mais, par la suite, plutôt que de se consacrer à sa vocation première, le Fgccc s’est assigné pour objectif de créer des magasins généraux. Le juge est préoccupé de savoir ce que cette structure a fait des subventions reçues et leurs effets sur les activités des coopératives. Le procès reprend lundi. D’autres témoins seront à la barre pour dire leur part de vérité dans cette affaire.
Ahua K.
Le procès de la filière café-cacao se poursuit. Le président du tribunal du Plateau, Coulibaly Ahmed, continue d’interroger des témoins dans l’optique de connaître tous les contours de cette affaire. Hier, il a entendu 4 témoins du fonds de garantie des coopératives de café-cacao (Fgccc). Parmi eux, on note la présence du directeur général de la société ivoirienne des matériels agricoles et des travaux publics (Simatp), M. N’Guessan. Selon lui, son entreprise a été créée grâce aux actions des travailleurs du Fgccc qui étaient des actionnaires majoritaires.
Certes, il y avait des actionnaires privés, mais la Simatp n’aurait pas vu le jour sans des agents du Fgccc. Pourtant, ces agents au nombre de 70 dont le salaire était de 2 milliards de frs par an, ont affirmé, par l’intermédiaire de Mathias Ouraga, directeur des opérations et directeur général par intérim qu’ils cumulaient plusieurs mois d’arriérés de salaire. On rappelle que le Fgccc était dirigé par Jean Claude Bayou. Cette structure chargée de financer les coopératives avait reçu plus de 22 milliards de frs de l’Etat. Mais, par la suite, plutôt que de se consacrer à sa vocation première, le Fgccc s’est assigné pour objectif de créer des magasins généraux. Le juge est préoccupé de savoir ce que cette structure a fait des subventions reçues et leurs effets sur les activités des coopératives. Le procès reprend lundi. D’autres témoins seront à la barre pour dire leur part de vérité dans cette affaire.
Ahua K.