Football : Ligue des Champions (16e de finale retour) : L’AFAD ne veut pas de regrets

L’Académie de football Amadou Diallo (AFAD) de Djékanou a une chance inouïe d’inscrire son nom parmi les équipes ayant disputé les huitièmes de finale de la prestigieuse compétition des clubs de la CAF. Bien que les chances de qualification restent intactes après l’exploit du match aller (victoire des Académiciens 2-1), le staff technique, les joueurs et les dirigeants ne veulent pas perdre de vue l’objectif principal. Et surtout refusent à se fier au résultat du match aller. «Nous ne sous-estimons pas les Algériens. Ils jouent du beau football. Nous les respectons. Mais, nous ferons de notre mieux pour atteindre notre objectif principal qui est la qualification», a déclaré l’entraîneur de l’AFAD. Pour Amani Yao César Lambert, son équipe doit «jouer son football habituel fait de simplicité» pour venir à bout des Algériens de la JSM Bejaia, ce samedi 7 avril sous le coup de 15h 30 au stade Robert Champroux à Marcory en match retour des 16e de finale de la Ligue des Champions. Parce que, a-t-il reconnu, son équipe «part avec un avantage qui ne veut rien dire». Mais un atout non négligeable tout de même sur lequel le technicien ivoirien fonde beaucoup d’espoir quand il avance : «On a quelque chose de grand à faire». Une vocation partagée par le manager général de l’équipe de Djékanou. «Ce serait une déception pour nous de nous faire éliminer là, mais on y pense même pas. On va jouer pour nous imposer», s’est exclamé Laurent Boli. Du côté des joueurs, la confiance est de mise. Excités à l’idée de se qualifier pour les huitièmes de la Ligue des Champions, ils ont affiché leur volonté de terminer ce qu’ils ont commencé. Et le capitaine Bobley Anderson et Zougouri Jean Jaurès ne pensaient pas si bien dire en avançant «Nous allons travailler et nous concentrer afin de passer les 16e de finale. Nous sommes conscients de l’importance d’une qualification en 8e de finale». Une réelle prise de conscience attendue d’eux qui devrait se traduire en réalité sur la pelouse du Champroux. Car l’AFAD a une belle carte à jouer. Et comme l’a dit son entraîneur, en optant son jeu fait de simplicité, elle peut y parvenir. Aux portes du bonheur, il faut tout donner et ne rien regretter à la fin.
OUATTARA Gaoussou