Elue meilleure dirigeante africaine par l’Union des Femmes Reporters Sportives d’Afrique (Ufresa), Lydia Nsekera, présidente de la Fédération de Football du Burundi (FFB), par ailleurs membre du Comité International Olympique, parle du football burundais dans cet entretien.
Vous venez d’être distinguée meilleur dirigeante africaine 2011 par l’Ufresa, quel sentiment après cette honneur ?
Je suis heureuse. C’est un honneur pour moi et ma famille. Je remercie beaucoup mes collaborateurs de la fédération et les membres du comité exécutif, car sans eux, sans le travail en équipe, je n’aurais pas reçu ce prix. Je dédie ce prix à mon grand-père qui a été un grand chef. C’est à travers l’histoire de ma famille que j’ai pu être un bon dirigeant.
Quel est l’état du football burundais ?
Le football burundais se porte bien. Tant en équipe nationale qu’en club. Nous nous organisons et nos clubs participent à des compétitions africaines. Nous avons un club (ndlr Lydia LB Academic) qui s’est qualifié pour les 16ème de finale de la coupe de la confédération. Au classement FIFA, nous avons une place qui nous sied (ndlr : 39ème au plan africain et 132ème mondial). Le dernier match que nous avons livré avec la sélection nationale était face à la Côte d’Ivoire, où nous avons manqué de battre les coéquipiers de Didier Drogba. Nous avons un championnat national qui regroupe 12 clubs en première division et 20 clubs en deuxième division. Le championnat part de la période allant de septembre à juillet.
Meilleure dirigeante africaine, peut-on affirmer que le football féminin occupe une place de choix au Burundi ?
Au Burundi, nous avons déjà commencé la promotion du football féminin. Cela fait maintenant deux ans que nous avons un championnat national de football féminin qui regroupe 10 clubs. Nous nous attelons à ce qu’il ait plus de femmes pratiquantes de ce sport. Et en tant que présidente, je m’y attèlerai.
Pourquoi avez-vous décidé de prendre les rênes du football burundais alors que vous avez pratiqué le basket-ball et que vous êtes également athlète spécialiste de saut en hauteur. Du moins, quelles ont été vos motivations?
Pour vous répondre, je commencerai avec l'année 2000. Je suis entrée à la fédération en 2000 comme vice-présidente de la commission de football féminin puisqu’il fallait une femme à ce poste. En 2001, j'ai été désignée présidente de la commission des compétitions, donc responsable des compétitions de 1ère et 2ème division. En 2002, une crise de leadership éclate à la fédération et dure deux (2) ans. La FIFA, sur demande du congrès, décide d'organiser de nouvelles élections en 2004. Ayant bien organisé la commission des compétitions, surtout en ce qui concerne la résolution des litiges entre les clubs et les joueurs, certains membres du congrès m'ont demandé d’être leur candidat aux élections d'août 2004. Aux élections de 2004, il y avait 3 candidats : le président sortant de la fédération, le secrétaire général de la fédération et moi. Bref, mes ambitions n'étaient pas d’être présidente de fédération car à cette époque, je pensais comme beaucoup de personnes que le football devait être dirigé par les hommes. Je peux vous dire que les présidents m'ont demandé d’être leur candidat.
Réalisé par K.Ange
Vous venez d’être distinguée meilleur dirigeante africaine 2011 par l’Ufresa, quel sentiment après cette honneur ?
Je suis heureuse. C’est un honneur pour moi et ma famille. Je remercie beaucoup mes collaborateurs de la fédération et les membres du comité exécutif, car sans eux, sans le travail en équipe, je n’aurais pas reçu ce prix. Je dédie ce prix à mon grand-père qui a été un grand chef. C’est à travers l’histoire de ma famille que j’ai pu être un bon dirigeant.
Quel est l’état du football burundais ?
Le football burundais se porte bien. Tant en équipe nationale qu’en club. Nous nous organisons et nos clubs participent à des compétitions africaines. Nous avons un club (ndlr Lydia LB Academic) qui s’est qualifié pour les 16ème de finale de la coupe de la confédération. Au classement FIFA, nous avons une place qui nous sied (ndlr : 39ème au plan africain et 132ème mondial). Le dernier match que nous avons livré avec la sélection nationale était face à la Côte d’Ivoire, où nous avons manqué de battre les coéquipiers de Didier Drogba. Nous avons un championnat national qui regroupe 12 clubs en première division et 20 clubs en deuxième division. Le championnat part de la période allant de septembre à juillet.
Meilleure dirigeante africaine, peut-on affirmer que le football féminin occupe une place de choix au Burundi ?
Au Burundi, nous avons déjà commencé la promotion du football féminin. Cela fait maintenant deux ans que nous avons un championnat national de football féminin qui regroupe 10 clubs. Nous nous attelons à ce qu’il ait plus de femmes pratiquantes de ce sport. Et en tant que présidente, je m’y attèlerai.
Pourquoi avez-vous décidé de prendre les rênes du football burundais alors que vous avez pratiqué le basket-ball et que vous êtes également athlète spécialiste de saut en hauteur. Du moins, quelles ont été vos motivations?
Pour vous répondre, je commencerai avec l'année 2000. Je suis entrée à la fédération en 2000 comme vice-présidente de la commission de football féminin puisqu’il fallait une femme à ce poste. En 2001, j'ai été désignée présidente de la commission des compétitions, donc responsable des compétitions de 1ère et 2ème division. En 2002, une crise de leadership éclate à la fédération et dure deux (2) ans. La FIFA, sur demande du congrès, décide d'organiser de nouvelles élections en 2004. Ayant bien organisé la commission des compétitions, surtout en ce qui concerne la résolution des litiges entre les clubs et les joueurs, certains membres du congrès m'ont demandé d’être leur candidat aux élections d'août 2004. Aux élections de 2004, il y avait 3 candidats : le président sortant de la fédération, le secrétaire général de la fédération et moi. Bref, mes ambitions n'étaient pas d’être présidente de fédération car à cette époque, je pensais comme beaucoup de personnes que le football devait être dirigé par les hommes. Je peux vous dire que les présidents m'ont demandé d’être leur candidat.
Réalisé par K.Ange