Bonne nouvelle pour les «paquinoufiles». La sécurité a retrouvé ses droits à Bouaké, la capitale de la région de Gbêkê. Les noctambules retrouvent leurs vieux amours, à l’abri des braqueurs. Et les transporteurs ne sont plus inquiétés, sur les voies, par les coupeurs de route. L’ancien fief des Forces nouvelles doit ce retour au calme au commandant des Frci, Chérif Ousmane sur place depuis quelques semaines. L’ex-chef militaire de Bouaké y a débarqué avec une brigade anti-coupeurs de route. Cette brigade, identifiable par sa tenue, sillonne de jour comme de nuit les axes principaux : Bouaké-Béoumi, Bouaké-Djébonoua-Tiébissou, Bouaké-Katiola, Bouaké-Brobo, Bouaké-Diabo-Botro, etc. Des habitants sur place ont confirmé la présence de ces patrouilles, à raison de 3 à 4 véhicules sur chaque voie. Des pistes sont également passées au crible par les hommes du commandant Chérif. L’action de ces derniers est renforcée par des patrouilles des casques bleus de l’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci). Dans la ville de Bouaké, la présence des patrouilles anti-coupeurs de route est visible dans les différents quartiers, autrefois nids des braqueurs et autres hommes en armes peu scrupuleux. Cette forme d’opération coup de poing de la brigade a notablement fait baisser l’indice d’insécurité décrié des mois auparavant. Elle a aussi suppléé les défaillances naguère constatées au niveau de la police militaire locale. Elle a enfin permis aux nombreuses populations qui ont convergé sur le pays Baoulé de célébrer la traditionnelle fête de «Paquinou». Selon nos sources, le commandant Chérif Ousmane est toujours sur place à Bouaké. Sans doute, pour garantir le maintien de la sécurité. Comme quoi, chaque ville a son propriétaire.
Benoit HILI
Infos : Habib Delmas
Benoit HILI
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