Le Conseil des ministres d’hier s’est penché sur plusieurs dossiers dont ceux concernant la Mugefci, l’Aicf et le Cnp. Koné Bruno a également abordé la question du dialogue entre l’opposition et le pouvoir.
Le dialogue n’est pas rompu entre le pouvoir et l’opposition. Cette assurance a été donnée hier par le porte-parole du gouvernement, Koné Nabagné Bruno, après le Conseil des ministres. Pour le ministre des Technologies de l’information et de la communication (Tic), le dialogue n’a jamais été interrompu. « Il n’y a pas de besoin d’attendre un début. Le dialogue est déjà en cours. Il y a toujours eu dialogue, main-tendue du gouvernement et du président de la République. Il y a peut-être d’autres phases, d’autres modes de communication à expérimenter, mais le dialogue se poursuit tous les jours », a déclaré Koné Bruno.
Mugefci : suspension des organes dirigeants
Concernant les sujets qui ont été débattus en conseil, il y a la question brûlante de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (Mugefci). Le gouvernement, dans un projet de décret, a décidé de la suspension des organes dirigeants et la mise en place d’un comité de gestion de la mutuelle. «Vous savez que l’Etat de Côte d’Ivoire a confié à la Mugefci une partie de ses prérogatives. Celle-ci est composée de plusieurs syndicats de fonctionnaires et d’agents de l’Etat. Il se trouve que le fonctionnement est régulièrement troublé par les mésententes malheureusement entre les syndicats eux-mêmes. Ce n’était donc pas la vision lorsque l’Etat cédait une partie de ses prérogatives à cette mutuelle. En attendant, compte tenu du fait qu’à la date où nous parlons, les syndicats opposés sont au Tribunal, le gouvernement a pris la décision de suspendre tous les organes dirigeants de la Mugefci, de diligenter un audit des comptes, et puis dans l’intervalle, confier la gestion à un comité qui gèrera les affaires courantes jusqu’à ce que de nouveaux organes soient mis en place et que nous retrouvions un fonctionnement normal. Il convient donc de revenir à une situation normale dans l’intérêt des fonctionnaires et agents de l’Etat », a longuement expliqué le porte-parole du gouvernement.
L’Aicf devient la Cnf
Koné Bruno a également évoqué un projet de décret portant création d’une Commission nationale de la Francophonie à la place de l’Agence ivoirienne de la coopération francophone (Aicf) qui a toujours existé jusqu’à maintenant. Depuis quelques mois, l’agence ivoirienne a à sa tête un nouveau Directeur général en la personne de Zorro Bi Ballo, qui a remplacé Constance Yaï à ce poste.
Le nouveau visage du Cnp
Un décret a été aussi pris en Cconseil des ministres, modifiant un précédent. Le nouveau décret porte organisation et fonctionnement du Conseil national de la presse (Cnp). L’article 3 nouveau définit les critères d’éligibilité des associations professionnelles, membres du Cnp. L’article 4 nouveau prévoit que les membres non permanents perçoivent des indemnités mensuelles. Ce qui n’était pas le cas dans l’ancien décret. L’article 36 nouveau lui, énumère les incompatibilités auxquelles est astreint le président qui est désormais le seul membre permanent du Cnp. L’article 2 quant à lui, abroge l’article 52 et vient rétablir le principe d’indépendance de l’autorité de régulation qu’est le Cnp.
Ouattara Abdoul Karim
Lég : Le ministre Koné Nabagné Bruno a fait le point du Conseil des ministres d’hier.
Le dialogue n’est pas rompu entre le pouvoir et l’opposition. Cette assurance a été donnée hier par le porte-parole du gouvernement, Koné Nabagné Bruno, après le Conseil des ministres. Pour le ministre des Technologies de l’information et de la communication (Tic), le dialogue n’a jamais été interrompu. « Il n’y a pas de besoin d’attendre un début. Le dialogue est déjà en cours. Il y a toujours eu dialogue, main-tendue du gouvernement et du président de la République. Il y a peut-être d’autres phases, d’autres modes de communication à expérimenter, mais le dialogue se poursuit tous les jours », a déclaré Koné Bruno.
Mugefci : suspension des organes dirigeants
Concernant les sujets qui ont été débattus en conseil, il y a la question brûlante de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (Mugefci). Le gouvernement, dans un projet de décret, a décidé de la suspension des organes dirigeants et la mise en place d’un comité de gestion de la mutuelle. «Vous savez que l’Etat de Côte d’Ivoire a confié à la Mugefci une partie de ses prérogatives. Celle-ci est composée de plusieurs syndicats de fonctionnaires et d’agents de l’Etat. Il se trouve que le fonctionnement est régulièrement troublé par les mésententes malheureusement entre les syndicats eux-mêmes. Ce n’était donc pas la vision lorsque l’Etat cédait une partie de ses prérogatives à cette mutuelle. En attendant, compte tenu du fait qu’à la date où nous parlons, les syndicats opposés sont au Tribunal, le gouvernement a pris la décision de suspendre tous les organes dirigeants de la Mugefci, de diligenter un audit des comptes, et puis dans l’intervalle, confier la gestion à un comité qui gèrera les affaires courantes jusqu’à ce que de nouveaux organes soient mis en place et que nous retrouvions un fonctionnement normal. Il convient donc de revenir à une situation normale dans l’intérêt des fonctionnaires et agents de l’Etat », a longuement expliqué le porte-parole du gouvernement.
L’Aicf devient la Cnf
Koné Bruno a également évoqué un projet de décret portant création d’une Commission nationale de la Francophonie à la place de l’Agence ivoirienne de la coopération francophone (Aicf) qui a toujours existé jusqu’à maintenant. Depuis quelques mois, l’agence ivoirienne a à sa tête un nouveau Directeur général en la personne de Zorro Bi Ballo, qui a remplacé Constance Yaï à ce poste.
Le nouveau visage du Cnp
Un décret a été aussi pris en Cconseil des ministres, modifiant un précédent. Le nouveau décret porte organisation et fonctionnement du Conseil national de la presse (Cnp). L’article 3 nouveau définit les critères d’éligibilité des associations professionnelles, membres du Cnp. L’article 4 nouveau prévoit que les membres non permanents perçoivent des indemnités mensuelles. Ce qui n’était pas le cas dans l’ancien décret. L’article 36 nouveau lui, énumère les incompatibilités auxquelles est astreint le président qui est désormais le seul membre permanent du Cnp. L’article 2 quant à lui, abroge l’article 52 et vient rétablir le principe d’indépendance de l’autorité de régulation qu’est le Cnp.
Ouattara Abdoul Karim
Lég : Le ministre Koné Nabagné Bruno a fait le point du Conseil des ministres d’hier.