Diasso Fatimata participera pour la première fois, aux Jeux Olympiques, précisément paralympiques dès août prochain, à Londres en Angleterre, du fait d’une maladie des yeux. Explications.
Les voix de Dieu sont insondables. C’est ce que croit bien Diasso Fatimata, l’ancienne athlète de la Fédération ivoirienne d’athlétisme. Son histoire ressemble à un conte de fée. Née le 18 juin 1990, Diasso Fatimata, a opté pour l’athlétisme en 2005. Inscrite à la Fédération ivoirienne d’athlétisme sous l’ère de Porquet Hervé Niangoranh, elle convainc les techniciens de la Fédération, grâce à son talent 100m, 200 m et au triple saut. Très tôt, elle est sélectionnée en 2005 en sélection cadette, puis participe au championnat d’Afrique junior de la zone III, au Burkina Faso. En 2009, Diasso Fatimata s’offre le titre de champion de Côte d’Ivoire, au triple saut. Après cette performance, la petite Diasso Fatimata va connaître une baisse de régime. En fait, depuis l’école primaire, elle souffrait des maux d’yeux. « J’ai la rétine et je portais des verres pharmaceutiques. A un moment donné, j’ai arrêté de porter les verres et les choses se sont empirées au fil des années. Je ne voyais pratiquement pas et mon ophtalmologue m’a conseillé d’autres verres. Je ne peux plus rien faire sans elles. J’avoue que j’ai encore des difficultés de vue avec elles. Je reviens de loin », confie-t-elle, la voix enrouée. La rétine qui est une membrane du fond de l’œil tapissant la choroïde ou qui enserre les cellules nerveuses sensorielles, a mis un terme à la carrière sportive de Diasso Fatimata à la Fédération ivoirienne d’athlétisme. « J’ai rêvé d’une médaille au plan international et je ne savais pas que mon malheur allait me donner le sourire », avoue-t-elle. C’en est un ! En mars 2012, Diasso Fatimata obtient son billet pour les JO de Londres 2012, au meeting international de Tunis en Tunisie, grâce à une médaille d’or au 100m.
La nouvelle reine du handisport ivoirien
Des sept qualifiés, elle sera la seule dame qui représentera la Côte d’Ivoire au niveau des sports paralympiques (sports pour personnes handicapées) à Londres au mois d’août prochain. « Quand mes maux d’yeux ont repris violemment, je ne me suis dis que tout était fini pour moi. Mais ma mère, Parée Marie-Jeanne a su me motiver et m’a orientée au handisport en Août 2011. Ce n’était pas du tout facile. Cependant, mon coach Kum et les autres handicapés m’ont bien accueillie. Il fallait faire des tests pour confirmer ma maladie et me classer dans la catégorie des malvoyants. C’est en Tunisie en mars lors du meeting international que la Confédération des sports paralympiques a statué sur mon cas. J’étais handicapée et j’ai eu le ok pour courir au 100 et 200m», raconte-t-elle. Et son premier coup a été un coup de maître. Diasso Fatimata s’offre deux médailles dont une en or au 100m qui lui permet de se qualifier pour les jeux paralympiques de Londres 2012. «J’étais folle de joie. J’ai pu réaliser mon rêve ! Ma mère et mon coach pouvaient être fiers de moi. Dieu est vraiment l’Eternel !», dira-t-elle, avec enthousiasme. Diasso Fatimata, espère remporter une médaille d’or aux JO pour faire honneur à la Côte d’Ivoire. « Je veux marquer mon passage au handisport en remportant des médailles à Londres ». Souhaite-t-elle rester aveugle ou malvoyante pour toujours ? « Je ne souhaite pas rester aveugle. Je prie pour recouvrir la vue. Maintenant, si c’est le chemin que Dieu a tracé, je ne peux pas faire autrement. A vrai dire, je veux bien voir et je serai fière d’avoir connu une excellente expérience au handisport », conclu Diasso Fatimata. Pour le président de la Fédération, Trazié Serge Pacôme, la seule athlète qualifiée chez les Eléphants handicapés, est une réelle chance de médaille : « Nous nous battons pour qu’elle ait une bonne préparation. Elle peut gagner une médaille ».
Annoncia Sehoué
Les voix de Dieu sont insondables. C’est ce que croit bien Diasso Fatimata, l’ancienne athlète de la Fédération ivoirienne d’athlétisme. Son histoire ressemble à un conte de fée. Née le 18 juin 1990, Diasso Fatimata, a opté pour l’athlétisme en 2005. Inscrite à la Fédération ivoirienne d’athlétisme sous l’ère de Porquet Hervé Niangoranh, elle convainc les techniciens de la Fédération, grâce à son talent 100m, 200 m et au triple saut. Très tôt, elle est sélectionnée en 2005 en sélection cadette, puis participe au championnat d’Afrique junior de la zone III, au Burkina Faso. En 2009, Diasso Fatimata s’offre le titre de champion de Côte d’Ivoire, au triple saut. Après cette performance, la petite Diasso Fatimata va connaître une baisse de régime. En fait, depuis l’école primaire, elle souffrait des maux d’yeux. « J’ai la rétine et je portais des verres pharmaceutiques. A un moment donné, j’ai arrêté de porter les verres et les choses se sont empirées au fil des années. Je ne voyais pratiquement pas et mon ophtalmologue m’a conseillé d’autres verres. Je ne peux plus rien faire sans elles. J’avoue que j’ai encore des difficultés de vue avec elles. Je reviens de loin », confie-t-elle, la voix enrouée. La rétine qui est une membrane du fond de l’œil tapissant la choroïde ou qui enserre les cellules nerveuses sensorielles, a mis un terme à la carrière sportive de Diasso Fatimata à la Fédération ivoirienne d’athlétisme. « J’ai rêvé d’une médaille au plan international et je ne savais pas que mon malheur allait me donner le sourire », avoue-t-elle. C’en est un ! En mars 2012, Diasso Fatimata obtient son billet pour les JO de Londres 2012, au meeting international de Tunis en Tunisie, grâce à une médaille d’or au 100m.
La nouvelle reine du handisport ivoirien
Des sept qualifiés, elle sera la seule dame qui représentera la Côte d’Ivoire au niveau des sports paralympiques (sports pour personnes handicapées) à Londres au mois d’août prochain. « Quand mes maux d’yeux ont repris violemment, je ne me suis dis que tout était fini pour moi. Mais ma mère, Parée Marie-Jeanne a su me motiver et m’a orientée au handisport en Août 2011. Ce n’était pas du tout facile. Cependant, mon coach Kum et les autres handicapés m’ont bien accueillie. Il fallait faire des tests pour confirmer ma maladie et me classer dans la catégorie des malvoyants. C’est en Tunisie en mars lors du meeting international que la Confédération des sports paralympiques a statué sur mon cas. J’étais handicapée et j’ai eu le ok pour courir au 100 et 200m», raconte-t-elle. Et son premier coup a été un coup de maître. Diasso Fatimata s’offre deux médailles dont une en or au 100m qui lui permet de se qualifier pour les jeux paralympiques de Londres 2012. «J’étais folle de joie. J’ai pu réaliser mon rêve ! Ma mère et mon coach pouvaient être fiers de moi. Dieu est vraiment l’Eternel !», dira-t-elle, avec enthousiasme. Diasso Fatimata, espère remporter une médaille d’or aux JO pour faire honneur à la Côte d’Ivoire. « Je veux marquer mon passage au handisport en remportant des médailles à Londres ». Souhaite-t-elle rester aveugle ou malvoyante pour toujours ? « Je ne souhaite pas rester aveugle. Je prie pour recouvrir la vue. Maintenant, si c’est le chemin que Dieu a tracé, je ne peux pas faire autrement. A vrai dire, je veux bien voir et je serai fière d’avoir connu une excellente expérience au handisport », conclu Diasso Fatimata. Pour le président de la Fédération, Trazié Serge Pacôme, la seule athlète qualifiée chez les Eléphants handicapés, est une réelle chance de médaille : « Nous nous battons pour qu’elle ait une bonne préparation. Elle peut gagner une médaille ».
Annoncia Sehoué