Le Conseil général du département de Grand-Lahou ne lésine pas sur les moyens en ce qui concerne le développement de sa conscription. En effet, le Samedi 14 avril dernier, dans la sous-préfecture d’Ahouanou, s’est tenue sa première session ordinaire de l’année 2012, au cours de laquelle , un budget de 967 millions F CFA a été adopté pour l’exercice de l’année 2012. Selon le président du Conseil général de Grand-Lahou, Alfred Yao, ce budget s’équilibre en recettes et en dépenses dont 200 millions affectés au fonctionnement et 767 millions alloués à l’investissement. Et l’investissement se fera dans la construction d’infrastructures scolaires et sanitaires, l’équipement des écoles en tables et bancs, la réhabilitation des infrastructures routières, la fourniture d’équipements sanitaires, la réalisation des travaux sanitaires, l’achat d’un nouvel émetteur pour la radio de Grand-Lahou et le raccordement au réseau électrique. Au cours de la cérémonie, les conseillers ont approuvé la gestion des comptes administratifs du président. Indiquant qu’ils sont en adéquation avec ceux du payeur. Bien avant le déroulement de la première session du conseil, le vendredi 13 avril, Alfred Yao et ses administrés ont convié la presse à visiter les réalisations du conseil général dans la ville de Grand-Lahou et les villages environnants. A Grand-Lahou, les visiteurs se sont rendus dans les locaux de la radio de proximité émettant sur un rayon de 80 km. Cette radio a été construite et équipée par le conseil général à hauteur de 105 millions de FCFA, du Lycée moderne Arsène Assouan Usher, qui a vu ses classes réhabilitées et équipées pour un coût global de 65 millions de F CFA. Là, le proviseur du lycée, Bamba Aboubacar a signalé un problème de cantine scolaire qui engendre selon lui, les nombreuses grossesses. «Nous avons besoin d’une cantine scolaire. Les jeunes filles qui n’arrivent pas à s’offrir au moins un repas par jour sont manipulées par les hommes qui leur donnent de quoi à manger. Nous avons enregistré l’année dernière, 60 cas de grossesses. Il faut que les autorités se penchent sur ces questions», a souhaité le proviseur. Ensuite, cap a été mis sur les villages de N’gorankro, Azagny, Nandibo, Tiviessou, Ahougnanfoutou, Ahouanou, N’Guessankro, Bacanda où des écoles primaires, des dispensaires, des logements des instituteurs et des sous-préfets ont été construits. Non sans oublier les forages de puits dans les villages d’Azagny, Kouassikro et Petit Bouna. Le conseil a par ailleurs doté les sous préfectures d’Ahouanou, Ebounou et Tamabo, de groupes électrogènes. En somme, le coût des réalisations durant ces dix dernières années, s’élève à 25 milliards de FCFA. Dans les quatre sous-préfectures du département de Grand Lahou, seule la localité de Grand Lahou bénéficie d’un éclairage de moyenne tension de la Compagnie ivoirienne d’électricité(Cie). Les sous-préfectures d’Ahouanou, Ebounou et Bacanda sont ravitaillées en électricité grâce aux groupes électrogènes qui fonctionnent de 18 heures à 6 heures du matin. C'est-à-dire pendant la nuit. De plus, la consommation étant élevée par rapport au courant fourni par les groupes, des coupures intempestives surviennent tout au long de la nuit. L’éclairage public ne peut pas exister dans ces conditions- là. Alors que des poteaux électriques de moyenne tension ont été implantés de Grand Lahou à Bacanda et traversent de surcroît les 30 villages du département. Mais ces poteaux sont malheureusement sans câblage, donc inexploitables.
Soumba O. (Stagiaire)
Soumba O. (Stagiaire)
