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Politique Publié le jeudi 19 avril 2012 | Le Nouveau Réveil

Atelier d’évaluation interne du processus électoral de sortie de crise / Youssouf Bakayoko (président de la Cei) répond à ses détracteurs : « Après les élections locales, nous nous attellerons à l’organisation des futures élections nationales »

© Le Nouveau Réveil Par DR
Sortie de crise: la CEI fait son bilan en présence du Président Youssouf Bakayoko, pour mieux affronter les élections locales
Mercredi 18 avril 2012. Grand-Bassam. Ceremonie d’ouverture d’un atelier d’évaluation des dernières élections par la Commission Electorale Indépendante (CEI)
La Commission électorale indépendante (Cei) organise, depuis hier, un atelier d’évaluation interne du processus électoral de sortie de crise à Grand Bassam. Le président de l’institution, M Youssouf Bakayoko, a passé en revue les nombreux obstacles et les défis surmontés par la Cei depuis le début du processus de sortie de crise et le succès qui se résume à un président élu démocratiquement ainsi que 253 députés. A l’endroit des détracteurs de la Cei, Youssouf Bakayoko a eu ces mots : «J’entends encore trop souvent les récriminations des professionnels des insatisfactions, toujours prédire un avenir inquiétant, mais je dois dire que la Commission électorale travaille et travaille dans la tranquillité». Remerciant les partenaires de la Cei dans tout le processus, Youssouf Bakayoko a indiqué qu’ «avec votre soutien, nous pourrons désormais reprendre en chœur le slogan bien populaire: impossible n’est pas ivoirien». Finies les élections présidentielle et législatives, considérées comme élections de sortie de crise et au regard des autres élections à venir, le président de la Cei a rappelé l’importance de la tâche que son institution doit continuer de mener. « Notre tâche est loin d’être achevée. Je dirais que les élections locales terminées, il sera tout juste temps de nous atteler à l’organisation des futures élections nationales, comme un bon professionnel de première division qui achève sa saison, le dimanche soir, et commence son entraînement pour la saison suivante, le lendemain matin ». Cela est d’autant plus important qu’il s’agit de parfaire la démocratie qui se présente comme un phénomène éphémère si l’on s’en tient aux événements qui se tiennent dans d’autres pays voisins de la Côte d’Ivoire selon le président Bakayoko. « Comment consolider les acquis enregistrés, relever les insuffisances et renforcer les capacités de notre institution, toute chose qui permettra d’améliorer l’ensemble du processus afin d’assurer notamment une bonne tenue des élections à venir », sont autant de réflexions qu’il a soumises aux participants à cet atelier qui s’achève, demain. Plusieurs intervenants se sont succédé pour saluer l’initiative de l’atelier. Nangoa Corneil, directeur pays de la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (Aifes), Armand Akodjena, représentant du secrétaire général de l’Onu, le représentant de l’ambassadeur des Etats Unis, Son Excellence Phillip Carter 3... ont tous réitéré leur soutien à la Cei. Me Faky Konaté, représentant le Premier ministre, a exprimé les attentes du gouvernement par rapport aux recommandations. M Ackah Martin, maire de Grand Bassam, a dit le mot de bienvenue à tous.

Diarrassouba Sory
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