La ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Prof. Thérèse N’Dri Yoman, a décidé de mettre de l’ordre dans la gestion des fonds alloués aux différentes structures sous sa tutelle. Elle a annoncé des audits.
Les choses ne seront plus comme avant, concernant la gestion des ressources allouées par l’Etat de Côte d’Ivoire au ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida. Tel est le message clair que le premier responsable du système sanitaire a tenu à partager avec ses plus proches collaborateurs que sont les directeurs généraux, les directeurs centraux et les directeurs des services financiers. Dans la salle de conférence où s’est déroulée cette réunion qualifiée de crise, avec pour point de mire, l’inventaire des difficultés rencontrées par les responsables des établissements sanitaires du pays, Prof. N’Dri Yoman a montré sa volonté de vérifier désormais l’exécution financière du budget alloué par l’Etat. Parce qu’ayant, selon ses propres termes, « relevé les nombreuses dérives commises par certains Directeurs généraux et financiers ». Avec un ton grave, elle a prévenu les responsables que ces dérives ne seraient plus tolérées. « Celui qui n’utilise pas le budget comme cela se doit devra donner des explications », a-t-elle averti. Avant de leur annoncer la mise sur pied d’un comité de suivi avec le service des audits. Puisque, pour la ministre N’Dri Yoman, « l’argent ne doit pas être utilisé inutilement ». Comme pour signifier que le peu que donne le gouvernement doit être utilisé convenablement. Mais, avant cette mise en garde, elle a souligné avoir pris bonne note des difficultés rencontrées par ses collaborateurs sur le terrain. Ainsi, elle a pu se rendre compte par le biais de Prof. Kouassi, directeur du Chu de Cocody, du manque de kits de césarienne et des difficultés d’accès aux médicaments. Au Chu de Bouaké, Prof. Boa Yapo Sapim a révélé à Mme la ministre l’état de délabrement avancé de l’établissement dont il a la charge et le non fonctionnement de certains services, dont l’ophtalmologie, l’urologie. A Treichville, le directeur du Chu a posé le problème récurent d’électricité et d’étanchéité. Il a, en outre, demandé la démolition des baraques autour de l’édifice sanitaire, afin d’éviter les risques d’incendie. Il a également rappelé le problème de canalisation au service pédiatrie et a mentionné le manque de gaz. Différentes préoccupations que Mme N’Dri Yoman a promis transmettre au gouvernement, pour qu’une solution soit trouvée le plus rapidement possible.
JULES CESAR
Les choses ne seront plus comme avant, concernant la gestion des ressources allouées par l’Etat de Côte d’Ivoire au ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida. Tel est le message clair que le premier responsable du système sanitaire a tenu à partager avec ses plus proches collaborateurs que sont les directeurs généraux, les directeurs centraux et les directeurs des services financiers. Dans la salle de conférence où s’est déroulée cette réunion qualifiée de crise, avec pour point de mire, l’inventaire des difficultés rencontrées par les responsables des établissements sanitaires du pays, Prof. N’Dri Yoman a montré sa volonté de vérifier désormais l’exécution financière du budget alloué par l’Etat. Parce qu’ayant, selon ses propres termes, « relevé les nombreuses dérives commises par certains Directeurs généraux et financiers ». Avec un ton grave, elle a prévenu les responsables que ces dérives ne seraient plus tolérées. « Celui qui n’utilise pas le budget comme cela se doit devra donner des explications », a-t-elle averti. Avant de leur annoncer la mise sur pied d’un comité de suivi avec le service des audits. Puisque, pour la ministre N’Dri Yoman, « l’argent ne doit pas être utilisé inutilement ». Comme pour signifier que le peu que donne le gouvernement doit être utilisé convenablement. Mais, avant cette mise en garde, elle a souligné avoir pris bonne note des difficultés rencontrées par ses collaborateurs sur le terrain. Ainsi, elle a pu se rendre compte par le biais de Prof. Kouassi, directeur du Chu de Cocody, du manque de kits de césarienne et des difficultés d’accès aux médicaments. Au Chu de Bouaké, Prof. Boa Yapo Sapim a révélé à Mme la ministre l’état de délabrement avancé de l’établissement dont il a la charge et le non fonctionnement de certains services, dont l’ophtalmologie, l’urologie. A Treichville, le directeur du Chu a posé le problème récurent d’électricité et d’étanchéité. Il a, en outre, demandé la démolition des baraques autour de l’édifice sanitaire, afin d’éviter les risques d’incendie. Il a également rappelé le problème de canalisation au service pédiatrie et a mentionné le manque de gaz. Différentes préoccupations que Mme N’Dri Yoman a promis transmettre au gouvernement, pour qu’une solution soit trouvée le plus rapidement possible.
JULES CESAR