La Direction générale de Notre Voie a reçu, jeudi dernier, par le biais d’une société de transfert d’argent de la place, la somme de 580 dollars (276.800 Fcfa). C’est la contribution de trois (3) Ivoiriens vivant à Atlanta, aux Etats-Unis d’Amérique. Ces deux autres contributeurs ont été sensibilisés par leur collègue de service dans une société locale, M. Fulgence Soukoury, qui réside, lui-même, à Atlanta. Selon cet initiateur bénévole, la somme collectée pour Notre Voie est une participation à l’opération «1 Ivoirien, 1.000 Fcfa pour sauver Notre Voie ».
Au mois d’octobre 2011, M. Soukoury est entré en contact avec M. César Etou, directeur général par intérim de la Refondation S.A, société éditrice du journal Notre Voie, pour solliciter de lui un « mandat » l’autorisant à tenter une collecte de fonds pour ledit quotidien. La somme reçue est d’autant plus symbolique que ces trois Ivoiriens donateurs d’Atlanta forment le tout premier groupe de contributeurs de la diaspora ivoirienne. « Il est bon que cela soit su et que M. Soukoury et ses collègues d’Atlanta en soient remerciés », déclare le Dg de Notre Voie. César Etou s’est dit fier de M. Soukoury pour une raison très simple : « Depuis septembre 2011, des Ivoiriens vivant dans d’autres villes des Etats-Unis et ailleurs en Europe (France, Angleterre, Allemagne et Europe de l’est) ont exprimé la même volonté pour effectuer les mêmes démarches au profit de Notre Voie. Mais une fois cette autorisation d’agir pour le compte de Notre Voie en poche, ces sœurs et frères de la diaspora n’ont plus donné signe de vie malgré mes relances », déplore César Etou en louant ainsi l’action de M. Soukoury.
C’est en septembre 2011 que la nouvelle direction générale de Notre Voie a lancé un appel à la solidarité pour réhabiliter le siège de Notre Voie occupé pendant cinq mois, du 11 avril au 3 septembre 2011, à la suite de la crise postélectorale, par les miliciens armés d’Alassane Ouattara. Cette occupation armée du siège du journal a été marquée par le vol doublé du pillage et du saccage systématiques des installations par les mêmes occupants. Jusqu’à ce jour, ce sont uniquement les Ivoiriens vivant au pays qui ont répondu à l’appel à la solidarité, de façon individuelle ou par groupes, notamment avec une poignée de fédérations du Front populaire ivoirien. « Le bilan de cette opération, bien que modique, a contribué aux efforts de la direction générale pour réussir la première tranche de la réhabilitation du siège », résume M. Etou. Et, depuis le dimanche 4 mars 2012, les journalistes et agents de Notre Voie ont retrouvé leur siège social réhabilité au quart de ses capacités d’accueil, à la Riviera Palmeraie. « En temps opportun, nous trouverons l’occasion de remercier comme il se doit tous ceux qui nous aident », promet César Etou. Qui ajoute que, pour l’instant, l’appel à la contribution demeure valable puisque les journalistes de Notre Voie continuent de travailler dans le dénuement total. Le gouvernement ivoirien et toutes les structures étatiques d’aide à la presse ou aux entreprises sinistrées restant cruellement sourds aux difficultés du plus grand journal de l’opposition et de la presse privée.
Schadé Adédé
Au mois d’octobre 2011, M. Soukoury est entré en contact avec M. César Etou, directeur général par intérim de la Refondation S.A, société éditrice du journal Notre Voie, pour solliciter de lui un « mandat » l’autorisant à tenter une collecte de fonds pour ledit quotidien. La somme reçue est d’autant plus symbolique que ces trois Ivoiriens donateurs d’Atlanta forment le tout premier groupe de contributeurs de la diaspora ivoirienne. « Il est bon que cela soit su et que M. Soukoury et ses collègues d’Atlanta en soient remerciés », déclare le Dg de Notre Voie. César Etou s’est dit fier de M. Soukoury pour une raison très simple : « Depuis septembre 2011, des Ivoiriens vivant dans d’autres villes des Etats-Unis et ailleurs en Europe (France, Angleterre, Allemagne et Europe de l’est) ont exprimé la même volonté pour effectuer les mêmes démarches au profit de Notre Voie. Mais une fois cette autorisation d’agir pour le compte de Notre Voie en poche, ces sœurs et frères de la diaspora n’ont plus donné signe de vie malgré mes relances », déplore César Etou en louant ainsi l’action de M. Soukoury.
C’est en septembre 2011 que la nouvelle direction générale de Notre Voie a lancé un appel à la solidarité pour réhabiliter le siège de Notre Voie occupé pendant cinq mois, du 11 avril au 3 septembre 2011, à la suite de la crise postélectorale, par les miliciens armés d’Alassane Ouattara. Cette occupation armée du siège du journal a été marquée par le vol doublé du pillage et du saccage systématiques des installations par les mêmes occupants. Jusqu’à ce jour, ce sont uniquement les Ivoiriens vivant au pays qui ont répondu à l’appel à la solidarité, de façon individuelle ou par groupes, notamment avec une poignée de fédérations du Front populaire ivoirien. « Le bilan de cette opération, bien que modique, a contribué aux efforts de la direction générale pour réussir la première tranche de la réhabilitation du siège », résume M. Etou. Et, depuis le dimanche 4 mars 2012, les journalistes et agents de Notre Voie ont retrouvé leur siège social réhabilité au quart de ses capacités d’accueil, à la Riviera Palmeraie. « En temps opportun, nous trouverons l’occasion de remercier comme il se doit tous ceux qui nous aident », promet César Etou. Qui ajoute que, pour l’instant, l’appel à la contribution demeure valable puisque les journalistes de Notre Voie continuent de travailler dans le dénuement total. Le gouvernement ivoirien et toutes les structures étatiques d’aide à la presse ou aux entreprises sinistrées restant cruellement sourds aux difficultés du plus grand journal de l’opposition et de la presse privée.
Schadé Adédé