Des centaines de victimes des déchets toxiques ont manifesté bruyamment, hier, devant le tribunal de 1ère instance d'Abidjan-Plateau, pour exiger l'interpellation du ministre de l'Intégration africaine, Adama Bictogo, Koné Cheick Oumar, PDG du groupe KONECO, Claude Gohourou, président de la Coordination nationale des victimes des déchets toxiques de Côte d'Ivoire (CNDVT-CI) et autres personnes dans le cadre du détournement présumé de 4 milliards 650 millions FCFA. Cet argent devait servir à indemniser 6624 victimes des déchets toxiques. “Adama Bictogo, voleur !”. “On veut notre argent”, scandaient les manifestants, la plupart des mères de familles.
Avec des banderoles sur lesquelles on pouvait lire “Alassane Ouattara, les victimes ont faim”, “Les victimes de déchets toxiques meurent, ADO au secours”, des centaines de manifestants ont obstrué la voie, provoquant l’embouteillage devant le tribunal. Les agents de police du commissariat du 1er arrondissement du Plateau ont réussi à les canaliser après de chaudes discussions. Puis les victimes, encadrées par les forces de l'ordre, ont entamé une marche de protestation jusqu'aux environs du palais de la Présidence de la République. L'objectif, selon M. Charles Koffi, président du Réseau national pour la défense des victimes des déchets toxiques de Côte d'Ivoire (RENADVIT-CI), est d’inciter les hautes autorités du pays à contraindre le ministre Adama Bictogo à rembourser l'argent qu’il est accusé d'avoir détourné. Et mettre aux arrêts tous ceux qui ont trempé dans le détournement des 4 milliards 650 millions FCFA. Charles Koffi s'est indigné du fait que le procureur de la République près le tribunal du Plateau n'ait pu interpeller les mis en cause. “Depuis le 16 février, la direction de la Police économique a transmis ses conclusions sur l'enquête du détournement des 4 milliards 650 millions. Des noms précis ont été cités et qu'ils doivent être poursuivis. Nous ne comprenons pas l'indifférence du parquet qui a pourtant diligenté cette enquête”, a protesté le président du RENADVIDET-CI.
Le Premier ministre, Ahoussou Kouadio Jeannot, qui est allé écouter les victimes après le conseil des ministres a donné des instructions au ministre de l’Education nationale, Kandia Camara, pour recevoir la délégation des manifestants.
Après les échanges, celle-ci a prié ses interlocuteurs de surseoir à leur manifestation en raison de la visite d’Etat que doit effectuer Alassane Ouattara à l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Les manifestants ont promis de reconduire leur mouvement le 9 mai prochain, si rien n’est fait.
Didier Kéï
Avec des banderoles sur lesquelles on pouvait lire “Alassane Ouattara, les victimes ont faim”, “Les victimes de déchets toxiques meurent, ADO au secours”, des centaines de manifestants ont obstrué la voie, provoquant l’embouteillage devant le tribunal. Les agents de police du commissariat du 1er arrondissement du Plateau ont réussi à les canaliser après de chaudes discussions. Puis les victimes, encadrées par les forces de l'ordre, ont entamé une marche de protestation jusqu'aux environs du palais de la Présidence de la République. L'objectif, selon M. Charles Koffi, président du Réseau national pour la défense des victimes des déchets toxiques de Côte d'Ivoire (RENADVIT-CI), est d’inciter les hautes autorités du pays à contraindre le ministre Adama Bictogo à rembourser l'argent qu’il est accusé d'avoir détourné. Et mettre aux arrêts tous ceux qui ont trempé dans le détournement des 4 milliards 650 millions FCFA. Charles Koffi s'est indigné du fait que le procureur de la République près le tribunal du Plateau n'ait pu interpeller les mis en cause. “Depuis le 16 février, la direction de la Police économique a transmis ses conclusions sur l'enquête du détournement des 4 milliards 650 millions. Des noms précis ont été cités et qu'ils doivent être poursuivis. Nous ne comprenons pas l'indifférence du parquet qui a pourtant diligenté cette enquête”, a protesté le président du RENADVIDET-CI.
Le Premier ministre, Ahoussou Kouadio Jeannot, qui est allé écouter les victimes après le conseil des ministres a donné des instructions au ministre de l’Education nationale, Kandia Camara, pour recevoir la délégation des manifestants.
Après les échanges, celle-ci a prié ses interlocuteurs de surseoir à leur manifestation en raison de la visite d’Etat que doit effectuer Alassane Ouattara à l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Les manifestants ont promis de reconduire leur mouvement le 9 mai prochain, si rien n’est fait.
Didier Kéï