Résident en Suisse, Faé Kouhon Désiré vient de mettre sur pied une Fondation pour aider les anciens footballeurs à vivre décemment. L’Ivoirien qui a connu une carrière mi-figue, mi-raisin, a échangé avec l’IA depuis Zurich en Suisse.
Que peut-on retenir de votre carrière ?
Une carrière mitigée, remplie de satisfaction sur le plan local, d’espoir sur le plan professionnel, mais ruinée par la maladresse et surtout la mauvaise foi de certains dirigeants du football. En somme, ma carrière a été éphémère, mais remplie de très bons moments.
Que faites-vous en Suisse ?
Je réside en Suisse depuis décembre 2000. Ayant évolué dans différents clubs amateurs ici en Suisse, j’ai arrêté le football actif depuis 2007 à cause des blessures à répétition. Je me suis recadré dans la vie active. Je suis actuellement détenteur d’un diplôme d’entraineur de 1er degré, entraineur adjoint d’une équipe de 3ème ligue suisse et entraineur principal de la 2ème équipe qui évolue en 5ème ligue. Je suis en attente de passer la prochaine étape de mes diplômes d’entraineur. J’organise aussi des tournois de football et des spectacles à Zurich pour occuper les communautés africaines dans le cadre de l’intégration.
Pourquoi avez-vous mis sur pied une Fondation?
J’ai mis cette fondation sur pied parce que j’ai constaté que certains anciens footballeurs abandonnés dans une grande indifférence, vivent dans une extrême misère. Ils sont parfois contraints de mendier pour survivre. Ma Fondation se veut un organisme d’entraide et de soutien aux anciens footballeurs ivoiriens. Nous allons aussi faire des dons dans la mesure du possible à des dispensaires, à des établissements scolaires et à des organismes. Je remercie à cet effet mon jeune frère et ex-coéquipier Babou Éric qui a déjà entrepris quelque chose dans ce sens.
Vous prévoyez d’organiser un tournoi le 22 décembre 2012 à Abidjan. De quoi s’agira-t-il concrètement ?
Je voudrais, à travers, ce tournoi, attirer l’attention des autorités ivoiriennes concernées afin qu’elles se penchent sur le sort des anciens footballeurs qui sont dans une extrême précarité. Je suis très confiant que le projet qui est mis en place trouvera un écho favorable auprès des anciens footballeurs et même du monde footballistique ivoirien. Nous avons de réelles propositions pour les anciens footballeurs. Je suis sûr et confiant que le président de la FIF, M. Sidy Diallo nous accordera une entrevue afin de lui faire part de nos projets.
Quelles anciennes gloires voulez-vous aider ?
Nous parlons effectivement des anciennes gloires qui sont dans une extrême précarité sans aucune activité, sans aucun revenu.
Avez-vous le soutien des footballeurs ivoiriens en exercice?
Oui, j’ai le soutien des footballeurs ivoiriens. Zoro Marc, Kandia Traoré, Zézé Venance di Zézéto, Dié Serges, Serey Dié, Mariko Daouda, N’Gbocho Patrick, Konaté Souleymane pour ne citer que ceux-là. J’ai aussi le soutien des footballeurs Burkinabé comme Jonathan Pitroïpa et Aristide Bancé. Il y a des amis comme Maguy Serges Alain, Sam Abouo Dominique, Sié Donald Olivier, Moussa Traoré et beaucoup d’autres anciens qui me soutiennent pour l’initiative et qui feront le déplacement du 22 Décembre.
Est-ce que les autorités sportives du pays, adhèrent à votre initiative?
Concernant les autorités ivoiriennes, j’ai adressé des courriers recommandés au président de la FIF, au ministre des Sports et Loisirs, au ministre de l’Intégration Africaine. J’attends donc une suite à mes courriers avec espoir.
Un mot sur le football suisse
Le football Suisse est de plus en plus relevé et attractif parce qu’il y a plus de jeunes à qui on donne la chance de s’exprimer. La formation des jeunes est ici optimale et très professionnelle. C’est pourquoi, ils font montre de leur talent. J’ai la chance de suivre de près le parcours de mes jeunes frères qui y évoluent. Il y a des jeunes comme Serey Dié qui est le capitaine actuel du Fc Sion qui mérite d’être suivi de très près, Pascal Doubai qui est titulaire avec les Young Boys de Berne, Sanogo Junior qui s’est imposé au Lausanne Sport et Yapi Yapo qui n’est plus à présenter aux sportifs ivoiriens. Il revient après une longue période d’indisponibilité et rassure.
Réalisé via le téléphone par Annoncia Sehoué
Que peut-on retenir de votre carrière ?
Une carrière mitigée, remplie de satisfaction sur le plan local, d’espoir sur le plan professionnel, mais ruinée par la maladresse et surtout la mauvaise foi de certains dirigeants du football. En somme, ma carrière a été éphémère, mais remplie de très bons moments.
Que faites-vous en Suisse ?
Je réside en Suisse depuis décembre 2000. Ayant évolué dans différents clubs amateurs ici en Suisse, j’ai arrêté le football actif depuis 2007 à cause des blessures à répétition. Je me suis recadré dans la vie active. Je suis actuellement détenteur d’un diplôme d’entraineur de 1er degré, entraineur adjoint d’une équipe de 3ème ligue suisse et entraineur principal de la 2ème équipe qui évolue en 5ème ligue. Je suis en attente de passer la prochaine étape de mes diplômes d’entraineur. J’organise aussi des tournois de football et des spectacles à Zurich pour occuper les communautés africaines dans le cadre de l’intégration.
Pourquoi avez-vous mis sur pied une Fondation?
J’ai mis cette fondation sur pied parce que j’ai constaté que certains anciens footballeurs abandonnés dans une grande indifférence, vivent dans une extrême misère. Ils sont parfois contraints de mendier pour survivre. Ma Fondation se veut un organisme d’entraide et de soutien aux anciens footballeurs ivoiriens. Nous allons aussi faire des dons dans la mesure du possible à des dispensaires, à des établissements scolaires et à des organismes. Je remercie à cet effet mon jeune frère et ex-coéquipier Babou Éric qui a déjà entrepris quelque chose dans ce sens.
Vous prévoyez d’organiser un tournoi le 22 décembre 2012 à Abidjan. De quoi s’agira-t-il concrètement ?
Je voudrais, à travers, ce tournoi, attirer l’attention des autorités ivoiriennes concernées afin qu’elles se penchent sur le sort des anciens footballeurs qui sont dans une extrême précarité. Je suis très confiant que le projet qui est mis en place trouvera un écho favorable auprès des anciens footballeurs et même du monde footballistique ivoirien. Nous avons de réelles propositions pour les anciens footballeurs. Je suis sûr et confiant que le président de la FIF, M. Sidy Diallo nous accordera une entrevue afin de lui faire part de nos projets.
Quelles anciennes gloires voulez-vous aider ?
Nous parlons effectivement des anciennes gloires qui sont dans une extrême précarité sans aucune activité, sans aucun revenu.
Avez-vous le soutien des footballeurs ivoiriens en exercice?
Oui, j’ai le soutien des footballeurs ivoiriens. Zoro Marc, Kandia Traoré, Zézé Venance di Zézéto, Dié Serges, Serey Dié, Mariko Daouda, N’Gbocho Patrick, Konaté Souleymane pour ne citer que ceux-là. J’ai aussi le soutien des footballeurs Burkinabé comme Jonathan Pitroïpa et Aristide Bancé. Il y a des amis comme Maguy Serges Alain, Sam Abouo Dominique, Sié Donald Olivier, Moussa Traoré et beaucoup d’autres anciens qui me soutiennent pour l’initiative et qui feront le déplacement du 22 Décembre.
Est-ce que les autorités sportives du pays, adhèrent à votre initiative?
Concernant les autorités ivoiriennes, j’ai adressé des courriers recommandés au président de la FIF, au ministre des Sports et Loisirs, au ministre de l’Intégration Africaine. J’attends donc une suite à mes courriers avec espoir.
Un mot sur le football suisse
Le football Suisse est de plus en plus relevé et attractif parce qu’il y a plus de jeunes à qui on donne la chance de s’exprimer. La formation des jeunes est ici optimale et très professionnelle. C’est pourquoi, ils font montre de leur talent. J’ai la chance de suivre de près le parcours de mes jeunes frères qui y évoluent. Il y a des jeunes comme Serey Dié qui est le capitaine actuel du Fc Sion qui mérite d’être suivi de très près, Pascal Doubai qui est titulaire avec les Young Boys de Berne, Sanogo Junior qui s’est imposé au Lausanne Sport et Yapi Yapo qui n’est plus à présenter aux sportifs ivoiriens. Il revient après une longue période d’indisponibilité et rassure.
Réalisé via le téléphone par Annoncia Sehoué
