On célèbre aujourd’hui la Journée mondiale de la propriété intellectuelle. En prélude à cet événement, le directeur de cabinet du ministère de la Culture et de la Francophonie, Fausseini Dembélé, était l’hôte de la Direction générale d’Uniwax le 24 avril dernier, au siège de l’entreprise du textile, à Yopougon-Zone industrielle. M. Dembélé et la délégation qui l’accompagnait ont eu droit à un exposé sur « Fraude et contrefaçons : cas d’Uniwax », présenté par Jean-Louis Menudier.
Le PDG d’Uniwax a révélé que la contrefaçon dans le monde représente 5 à 7% du commerce mondial. Ce qui représente 500 milliards d’euros. «La concurrence loyale n’existe pas en Côte d’Ivoire. Il y a une véritable invasion de copies sur nos marchés. Nos entreprises sont toutes confrontées à une concurrence déloyale de la part d’opérateurs nationaux ou étrangers peu scrupuleux». Puis il a dévoilé les effets de la fraude et des contrefaçons sur l’industrie textile en Côte d’Ivoire.
«Certaines sociétés chinoises ont commencé à distribuer elles-mêmes leurs produits en Afrique (Guinée, Mali, Burkina Faso, Nigeria…). Des commerçantes et commerçants ouest-africains se rendent régulièrement en Chine pour y passer leurs commandes à l’occasion de foires spécialisées ou directement dans les usines. La contrefaçon est un fléau pour les entreprises locales fabriquant ou distribuant des produits de marque», a déploré Loius Menudier. Pour qui, s’il y a contrefaçon, c’est parce qu’il y a fraude et s’il y a fraude, c’est bien parce qu’il y a corruption. «On peut affirmer aujourd’hui que la Côte d’Ivoire, comme d’ailleurs l’Afrique en général, est en train de devenir la poubelle de la Chine», a ajouté le PDG d’Uniwax.
Face à cette situation, il a suggéré aux autorités ivoiriennes la prise en compte du projet d’ordonnance portant protection des droits de propriété intellectuelle aux frontières rassemblant toutes les recommandations faites en février 2008 par le secteur privé-public, à Abidjan.
Marcellin Boguy
Le PDG d’Uniwax a révélé que la contrefaçon dans le monde représente 5 à 7% du commerce mondial. Ce qui représente 500 milliards d’euros. «La concurrence loyale n’existe pas en Côte d’Ivoire. Il y a une véritable invasion de copies sur nos marchés. Nos entreprises sont toutes confrontées à une concurrence déloyale de la part d’opérateurs nationaux ou étrangers peu scrupuleux». Puis il a dévoilé les effets de la fraude et des contrefaçons sur l’industrie textile en Côte d’Ivoire.
«Certaines sociétés chinoises ont commencé à distribuer elles-mêmes leurs produits en Afrique (Guinée, Mali, Burkina Faso, Nigeria…). Des commerçantes et commerçants ouest-africains se rendent régulièrement en Chine pour y passer leurs commandes à l’occasion de foires spécialisées ou directement dans les usines. La contrefaçon est un fléau pour les entreprises locales fabriquant ou distribuant des produits de marque», a déploré Loius Menudier. Pour qui, s’il y a contrefaçon, c’est parce qu’il y a fraude et s’il y a fraude, c’est bien parce qu’il y a corruption. «On peut affirmer aujourd’hui que la Côte d’Ivoire, comme d’ailleurs l’Afrique en général, est en train de devenir la poubelle de la Chine», a ajouté le PDG d’Uniwax.
Face à cette situation, il a suggéré aux autorités ivoiriennes la prise en compte du projet d’ordonnance portant protection des droits de propriété intellectuelle aux frontières rassemblant toutes les recommandations faites en février 2008 par le secteur privé-public, à Abidjan.
Marcellin Boguy