Le plan de lutte contre le travail des enfants est en train d’avancer grâce à plusieurs séries d’ateliers d’élaboration et d’adoption des outils de mise en œuvre. Hier, dans un hôtel à Grand Bassam, la Direction de la lutte contre le travail des enfants, le Bureau international du travail (BIT), le Programme international pour l’abolition du travail des enfants (IPEC) et d’autres structures et personnes ressources ont adopté, après un atelier de trois jours, quatre manuels de mise en œuvre du Système d’observation et de suivi du travail des enfants en Côte d’Ivoire (SOSTECI).
Selon M. Boa Bi Sémien, représentant du BIT, « Les manuels serviront de guide pour conduire les formations des acteurs clefs du système, à savoir les collecteurs de données, les superviseurs des collectes de données et les gestionnaires de bases de données du SOSTECI ». Pour sa part, le Dr. N’Guettia Martin, directeur de la Lutte contre le travail des enfants, a rappelé tous les efforts déployés par la Côte d’Ivoire en vu de faire face à ce fléau, notamment le renforcement du cadre législatif et institutionnel de la protection de l’enfance, la ratification de la convention 182 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur les pires formes de travail des enfants et la convention 138 de l’OIT sur l’âge minimum d’admission à l’emploi.
Au plan local, un comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants et un comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants sont actuellement opérationnels. Mieux, un plan d’action national 2012-2014 a été adopté avec pour objectif avoué de réduire « significativement la traite, l’exploitation et le travail des enfants en Côte d’Ivoire à l’horizon 2014 ».
Selon une étude menée en 2008, 25% des enfants de 5-17 ans sont économiquement actifs en Côte d’Ivoire. 58% de ces enfants sont utilisés dans l’agriculture, 23% dans le commerce et 10% dans l’industrie. Toujours d’après cette étude, 1/5 des enfants travaillant dans l’agriculture a été identifié comme travaillant dans le secteur du cacao et du café. Et ces enfants travaillent plus de 42 heures/semaine.
Coulibaly Zié Oumar
Selon M. Boa Bi Sémien, représentant du BIT, « Les manuels serviront de guide pour conduire les formations des acteurs clefs du système, à savoir les collecteurs de données, les superviseurs des collectes de données et les gestionnaires de bases de données du SOSTECI ». Pour sa part, le Dr. N’Guettia Martin, directeur de la Lutte contre le travail des enfants, a rappelé tous les efforts déployés par la Côte d’Ivoire en vu de faire face à ce fléau, notamment le renforcement du cadre législatif et institutionnel de la protection de l’enfance, la ratification de la convention 182 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur les pires formes de travail des enfants et la convention 138 de l’OIT sur l’âge minimum d’admission à l’emploi.
Au plan local, un comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants et un comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants sont actuellement opérationnels. Mieux, un plan d’action national 2012-2014 a été adopté avec pour objectif avoué de réduire « significativement la traite, l’exploitation et le travail des enfants en Côte d’Ivoire à l’horizon 2014 ».
Selon une étude menée en 2008, 25% des enfants de 5-17 ans sont économiquement actifs en Côte d’Ivoire. 58% de ces enfants sont utilisés dans l’agriculture, 23% dans le commerce et 10% dans l’industrie. Toujours d’après cette étude, 1/5 des enfants travaillant dans l’agriculture a été identifié comme travaillant dans le secteur du cacao et du café. Et ces enfants travaillent plus de 42 heures/semaine.
Coulibaly Zié Oumar