Une grève annoncé
La crise à la Mugefci n’a visiblement pas livré son verdict. L’installation d’un comité de gestion provisoire par le gouvernement continue d’irriter les centrales syndicales.
Récemment, lors d’un point de presse, elles ont rappelé que le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, a déclaré que ‘‘plus jamais les mutuelles ne reviendraient aux centrales, mais aux mutualistes’’. Une sortie qui, supposent-elles, révèle les intentions réelles du Ministère, qui, selon elles, consistent à écarter les syndicats, en vue de faire passer des mesures impopulaires pour s’accaparer la mutuelle. Aussi, ont-elles pris des décisions le jeudi 26 avril, au sortir d’une rencontre à la bourse du travail de Treichville. Arc-boutées sur leur position, à savoir récupérer la gestion de la mutuelle, l’Ugtci, la Fesaci et Dignité ont décidé de ‘‘la mise en place d’un comité de crise ayant pour mission de déposer les meilleures voies possibles de reconquête de la Mugefci, propriété exclusive des syndicats et associations de fonctionnaires et le dépôt d’un préavis de grève de tous les fonctionnaires et agents de l’Etat, après la fête du 1er mai. Mais, c’est surtout à la faveur de cette fête que les centrales et le Collectif des 2/3 de la Mugefci va faire le grand déballage. Raison pour laquelle, ils sont revenus sur leur non-participation à cette célébration. ‘‘La fête du 1er mai, ont-il prévenu, va servir de tribune pour exiger de l’Etat la rétrocession de la Mugefci’’. Engagées pour la reprise en main de leur caisse commune, les centrales tiennent, en effet, à la satisfaction de plusieurs revendications. Notamment le relèvement du Smig à 60.000 FCFA, le déblocage des avancements, le paiement régulier d’indemnités aux fonctionnaires, le paiement total et entier des effets financiers des différents reclassements et la bonification indiciaire dans certains corps d’emploi. En attendant, l’Assemblée générale d’informations du 16 mai 2012, qui permettra (dixit) aux fonctionnaires de se prononcer sur la mise sous tutelle de leur structures, les centrales, appellent ceux-ci à la vigilance. Car, estiment-elles, l’objectif du Gouvernement est de les mettre sur l’éteignoir, en vue de maintenir les fonctionnaires dans la précarité, par la prise de mesures impopulaires.
MARTIAL GALE
La crise à la Mugefci n’a visiblement pas livré son verdict. L’installation d’un comité de gestion provisoire par le gouvernement continue d’irriter les centrales syndicales.
Récemment, lors d’un point de presse, elles ont rappelé que le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, a déclaré que ‘‘plus jamais les mutuelles ne reviendraient aux centrales, mais aux mutualistes’’. Une sortie qui, supposent-elles, révèle les intentions réelles du Ministère, qui, selon elles, consistent à écarter les syndicats, en vue de faire passer des mesures impopulaires pour s’accaparer la mutuelle. Aussi, ont-elles pris des décisions le jeudi 26 avril, au sortir d’une rencontre à la bourse du travail de Treichville. Arc-boutées sur leur position, à savoir récupérer la gestion de la mutuelle, l’Ugtci, la Fesaci et Dignité ont décidé de ‘‘la mise en place d’un comité de crise ayant pour mission de déposer les meilleures voies possibles de reconquête de la Mugefci, propriété exclusive des syndicats et associations de fonctionnaires et le dépôt d’un préavis de grève de tous les fonctionnaires et agents de l’Etat, après la fête du 1er mai. Mais, c’est surtout à la faveur de cette fête que les centrales et le Collectif des 2/3 de la Mugefci va faire le grand déballage. Raison pour laquelle, ils sont revenus sur leur non-participation à cette célébration. ‘‘La fête du 1er mai, ont-il prévenu, va servir de tribune pour exiger de l’Etat la rétrocession de la Mugefci’’. Engagées pour la reprise en main de leur caisse commune, les centrales tiennent, en effet, à la satisfaction de plusieurs revendications. Notamment le relèvement du Smig à 60.000 FCFA, le déblocage des avancements, le paiement régulier d’indemnités aux fonctionnaires, le paiement total et entier des effets financiers des différents reclassements et la bonification indiciaire dans certains corps d’emploi. En attendant, l’Assemblée générale d’informations du 16 mai 2012, qui permettra (dixit) aux fonctionnaires de se prononcer sur la mise sous tutelle de leur structures, les centrales, appellent ceux-ci à la vigilance. Car, estiment-elles, l’objectif du Gouvernement est de les mettre sur l’éteignoir, en vue de maintenir les fonctionnaires dans la précarité, par la prise de mesures impopulaires.
MARTIAL GALE