Le coordonnateur humanitaire en Côte d’Ivoire, NDolamb Ngokwey, en collaboration avec les ministères ivoiriens du Plan et du Développement et de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, a initié, ce lundi, à Abidjan, une rencontre de sensibilisation, lançant un appel aux bailleurs de fonds sur le financement de l’appel consolidé (CAP) 2012.
L`agence onusienne et le gouvernement ivoirien font savoir qu`en dépit de points de satisfaction, d’énormes défis restent à relever, notamment dans le domaine sécuritaire, de l’éducation, de la protection sociale en matière de santé et de nutrition dans l’ouest et dans d’autres localités du pays précisément. Sur les besoins de financement, seulement 18 % l`on été, soit 31,2 millions de dollars US, sur une requête initiale de 173 millions de dollars US devant être mobilisés.
Le coordonnateur humanitaire en Côte d’Ivoire a quant à lui souligné que "si la stabilité politique a permis un retour important de nombreux réfugiés et déplacés internes dans leurs zones d’origine, assurer une intégration durable, cela demande aussi une assistance conséquente".
Il a déclaré que "cette assistance, tant nécessaire, risque d’être compromise par le manque de financement". Puis, il a ajouté qu’un financement inadéquat pourrait priver 400.000 personnes d’accès à l’eau potable et environ deux millions de personnes dont 80.000 femmes enceintes et plus de 300.000 enfants de moins de 5 ans seraient privés d’accès à des soins de santé de qualité".
‘’Au regard du niveau de financement du CAP, force est de constater que la mission de plaidoyer au près des partenaires bilatéraux et multilatéraux n’a pas porté les fruits escomptés alors que les demandes de services sociaux s’accroissent’’ a expliqué le ministre ivoirien de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, Gilbert Koné Kafana.
Selon lui, les efforts conjugués du gouvernement ivoirien et de la communauté humanitaire ont permis d’enregistrer une relative amélioration de la situation humanitaire, suite à la crise qui a induit des conséquences dommageables en termes de déplacements massifs de population et, surtout, d’accentuation de la vulnérabilité sociale.
(aip)
ngj/nf
L`agence onusienne et le gouvernement ivoirien font savoir qu`en dépit de points de satisfaction, d’énormes défis restent à relever, notamment dans le domaine sécuritaire, de l’éducation, de la protection sociale en matière de santé et de nutrition dans l’ouest et dans d’autres localités du pays précisément. Sur les besoins de financement, seulement 18 % l`on été, soit 31,2 millions de dollars US, sur une requête initiale de 173 millions de dollars US devant être mobilisés.
Le coordonnateur humanitaire en Côte d’Ivoire a quant à lui souligné que "si la stabilité politique a permis un retour important de nombreux réfugiés et déplacés internes dans leurs zones d’origine, assurer une intégration durable, cela demande aussi une assistance conséquente".
Il a déclaré que "cette assistance, tant nécessaire, risque d’être compromise par le manque de financement". Puis, il a ajouté qu’un financement inadéquat pourrait priver 400.000 personnes d’accès à l’eau potable et environ deux millions de personnes dont 80.000 femmes enceintes et plus de 300.000 enfants de moins de 5 ans seraient privés d’accès à des soins de santé de qualité".
‘’Au regard du niveau de financement du CAP, force est de constater que la mission de plaidoyer au près des partenaires bilatéraux et multilatéraux n’a pas porté les fruits escomptés alors que les demandes de services sociaux s’accroissent’’ a expliqué le ministre ivoirien de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, Gilbert Koné Kafana.
Selon lui, les efforts conjugués du gouvernement ivoirien et de la communauté humanitaire ont permis d’enregistrer une relative amélioration de la situation humanitaire, suite à la crise qui a induit des conséquences dommageables en termes de déplacements massifs de population et, surtout, d’accentuation de la vulnérabilité sociale.
(aip)
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