Alassane Ouattara a reçu le mardi 18 décembre 2012, le représentant spécial du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (Onu) en Côte d’Ivoire Bert Koenders et l’Envoyé spécial de l’Onu pour le Sahel Romano Prodi.
Les échanges entre le président de la République et l’Emissaire de l’Onu pour le sahel a porté sur la crise malienne. Alassane Ouattara a indiqué avoir présenté à Romano Prodi, la gravité de la situation au nord-Mali, marquée par des violations très graves des droits de l’homme. «Nous comptons sur vous. Les menaces sont grandes non seulement pour le nord Mali, mais pour toute l’Afrique de l’Ouest. A cet égard nous souhaitons que grâce à son influence et à son implication nous puissions obtenir la résolution des Nations unis vers la fin de cette semaine, car nos chefs d’Etat-major de la Cedeao étaient présents à Abidjan vendredi et samedi dernier. Ils ont élaboré un plan d’intervention qui sera fait approuver par l’ensemble de la communauté internationale», a déclaré le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Qui a fait remarquer que les populations du Nord-Mali «font l’objet de violations très graves des droits de l’homme. C’est une région qui s’appauvrit de jour en jour». Pour sa part, Romano Prodi s’est dit favorable à une action militaire au Mali. Toutefois, il a souhaité que celle-ci soit précédée de dialogue. A sa suite, le président de la République a eu des échanges avec le représentant spécial de Ban-Ki Moon Bert Koenders au cours desquels celui-ci a fait le point de toutes ses activités au chef de l’Etat. Avant de l’informer de la prochaine réunion du Conseil de sécurité de l’onu qui aura lieu dans le courant du mois de janvier 2013. «Nous avons parlé des avancées dans le pays et ce qui s’est passé à Paris. Nous avons parlé du volet sur l’intérêt des discussions au Conseil de sécurité notamment du renforcement de la restructuration du secteur de sécurité et du désarmement (…) Nous avons parlé de l’intérêt que les Ivoiriens ont à décrisper la situation politique afin que tous les acteurs politiques se retrouvent ensemble. Il y a des initiatives à l’extérieur du pays ainsi qu’à l’intérieur du pays qui avancent. Il est important qu’elles soient renforcées l’année prochaine», a conseillé le patron de l’Onuci. Auparavant Alassane Ouattara a eu une séance de travail avec le Conseil supérieur de la magistrature (Csm) au terme de laquelle le président de la Cour suprême Koné Mamadou, par ailleurs vice-président du Conseil supérieur de la magistrature, a indiqué qu’il s’agissait pour lui et ses pairs de parler avec le chef de l’Etat du fonctionnement général de la justice ivoirienne. Ils ont également dressé le bilan à Alassane Ouattara de toutes les réunions du Csm qu’il n’a pu présider lui-même en sa qualité de président de cette Institution.
Touré Abdoulaye
Les échanges entre le président de la République et l’Emissaire de l’Onu pour le sahel a porté sur la crise malienne. Alassane Ouattara a indiqué avoir présenté à Romano Prodi, la gravité de la situation au nord-Mali, marquée par des violations très graves des droits de l’homme. «Nous comptons sur vous. Les menaces sont grandes non seulement pour le nord Mali, mais pour toute l’Afrique de l’Ouest. A cet égard nous souhaitons que grâce à son influence et à son implication nous puissions obtenir la résolution des Nations unis vers la fin de cette semaine, car nos chefs d’Etat-major de la Cedeao étaient présents à Abidjan vendredi et samedi dernier. Ils ont élaboré un plan d’intervention qui sera fait approuver par l’ensemble de la communauté internationale», a déclaré le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Qui a fait remarquer que les populations du Nord-Mali «font l’objet de violations très graves des droits de l’homme. C’est une région qui s’appauvrit de jour en jour». Pour sa part, Romano Prodi s’est dit favorable à une action militaire au Mali. Toutefois, il a souhaité que celle-ci soit précédée de dialogue. A sa suite, le président de la République a eu des échanges avec le représentant spécial de Ban-Ki Moon Bert Koenders au cours desquels celui-ci a fait le point de toutes ses activités au chef de l’Etat. Avant de l’informer de la prochaine réunion du Conseil de sécurité de l’onu qui aura lieu dans le courant du mois de janvier 2013. «Nous avons parlé des avancées dans le pays et ce qui s’est passé à Paris. Nous avons parlé du volet sur l’intérêt des discussions au Conseil de sécurité notamment du renforcement de la restructuration du secteur de sécurité et du désarmement (…) Nous avons parlé de l’intérêt que les Ivoiriens ont à décrisper la situation politique afin que tous les acteurs politiques se retrouvent ensemble. Il y a des initiatives à l’extérieur du pays ainsi qu’à l’intérieur du pays qui avancent. Il est important qu’elles soient renforcées l’année prochaine», a conseillé le patron de l’Onuci. Auparavant Alassane Ouattara a eu une séance de travail avec le Conseil supérieur de la magistrature (Csm) au terme de laquelle le président de la Cour suprême Koné Mamadou, par ailleurs vice-président du Conseil supérieur de la magistrature, a indiqué qu’il s’agissait pour lui et ses pairs de parler avec le chef de l’Etat du fonctionnement général de la justice ivoirienne. Ils ont également dressé le bilan à Alassane Ouattara de toutes les réunions du Csm qu’il n’a pu présider lui-même en sa qualité de président de cette Institution.
Touré Abdoulaye