Abidjan - Les instances de régulation et les organisations professionnelles du secteur des médias s'engagent à oeuvrer jusqu'au bout pour contribuer à l'émergence d'un réseau de médias de référence, à travers une presse indépendante, objective, plus professionnelle et mieux outillée pour faire face aux enjeux et défis futurs en perspective que va induire la libéralisation de l'espace audiovisuel.
Ces institutions l'ont proclamé, ce jeudi, à Abidjan, à l’Institut des sciences et techniques de la Communication (ISTC) de Cocody, à la faveur de la 21e journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 03 mai, sous la présidence du ministre de la Communication, Souleymane Coty Diakité, représenté par Abdoulaye Sangaré, son conseiller technique spécial, et en présence de dirigeants d'entreprises de presse et d'organisations professionnelles du secteur ainsi que d'hommes de médias.
Placé sous le thème, "La liberté de la presse à l’heure de la libéralisation de l’espace audiovisuel", cette rencontre, selon Abdoulaye Sangaré, se veut occasion d'inférer des réflexions profondes, stratégiques et prospectives ainsi que des réponses efficientes pour repositionnement face à ces enjeux et défis. "La libéralisation est un défi que nous devons réaliser ensemble. Que vaut la presse quand elle est manipulée?", s'est-il interrogé devant son auditoire.
Selon le panel expressément initié, et qui a regroupé notamment l'avocat ivoirien René Bourgoin, secrétaire général du Conseil national de la presse(CNP), Alfred Dan-Moussa, directeur de l'ISTC et past-président de l'union de la presse francophone(UPF), "il faudrait que le journaliste travaille de manière indépendante, donne l’information de façon objective, sans être partisan, et qu’il puisse renforcer ses capacités, afin d’être compétitif".
A propos des organes de régulation des médias, la Haute autorité de la communication audiovisuelle(HACA) et le Conseil national de la presse(CNP), le panel a requis plus de transparence et une indépendance vis-à-vis des pouvoirs publics, des médias eux-mêmes ainsi que des entreprises et organisations des médias. "La transparence est un gage de bonne gouvernance", a plaidé, pour sa part, Maître René Bourgoin.
Ont pris à cette 21èjournée mondiale de la liberté de la presse, les institutions des médias comprenant la HACA et le CNP et les organismes et organisations professionnels des médias tels que le Fonds de soutien et de développement(Fsdp), la section ivoirienne de l'UPF, le réseau des instances africaines d'autorégulation des médias(Riaam), le groupement des éditeurs de prese de Côte d'Ivoire, l'UNJCI et l’Olped.
Les textes portant libéralisation de l’espace audiovisuel ont été adoptés, par décret, pris en conseil des ministres, le 29 février 2012, par le gouvernement ivoirien. La journée mondiale de la liberté de presse, elle, a été instituée par l'Assemblée générale des Nations-Unies en décembre 1993, à la suite des assises de Windhoek (Namibie), en 1991.
(aip
kn/nf
Ces institutions l'ont proclamé, ce jeudi, à Abidjan, à l’Institut des sciences et techniques de la Communication (ISTC) de Cocody, à la faveur de la 21e journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 03 mai, sous la présidence du ministre de la Communication, Souleymane Coty Diakité, représenté par Abdoulaye Sangaré, son conseiller technique spécial, et en présence de dirigeants d'entreprises de presse et d'organisations professionnelles du secteur ainsi que d'hommes de médias.
Placé sous le thème, "La liberté de la presse à l’heure de la libéralisation de l’espace audiovisuel", cette rencontre, selon Abdoulaye Sangaré, se veut occasion d'inférer des réflexions profondes, stratégiques et prospectives ainsi que des réponses efficientes pour repositionnement face à ces enjeux et défis. "La libéralisation est un défi que nous devons réaliser ensemble. Que vaut la presse quand elle est manipulée?", s'est-il interrogé devant son auditoire.
Selon le panel expressément initié, et qui a regroupé notamment l'avocat ivoirien René Bourgoin, secrétaire général du Conseil national de la presse(CNP), Alfred Dan-Moussa, directeur de l'ISTC et past-président de l'union de la presse francophone(UPF), "il faudrait que le journaliste travaille de manière indépendante, donne l’information de façon objective, sans être partisan, et qu’il puisse renforcer ses capacités, afin d’être compétitif".
A propos des organes de régulation des médias, la Haute autorité de la communication audiovisuelle(HACA) et le Conseil national de la presse(CNP), le panel a requis plus de transparence et une indépendance vis-à-vis des pouvoirs publics, des médias eux-mêmes ainsi que des entreprises et organisations des médias. "La transparence est un gage de bonne gouvernance", a plaidé, pour sa part, Maître René Bourgoin.
Ont pris à cette 21èjournée mondiale de la liberté de la presse, les institutions des médias comprenant la HACA et le CNP et les organismes et organisations professionnels des médias tels que le Fonds de soutien et de développement(Fsdp), la section ivoirienne de l'UPF, le réseau des instances africaines d'autorégulation des médias(Riaam), le groupement des éditeurs de prese de Côte d'Ivoire, l'UNJCI et l’Olped.
Les textes portant libéralisation de l’espace audiovisuel ont été adoptés, par décret, pris en conseil des ministres, le 29 février 2012, par le gouvernement ivoirien. La journée mondiale de la liberté de presse, elle, a été instituée par l'Assemblée générale des Nations-Unies en décembre 1993, à la suite des assises de Windhoek (Namibie), en 1991.
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