Le Syndicat autonome des cadres et formateurs de l’enseignement technique et professionnel de Côte d’Ivoire (Synacafet-CI) a organisé le samedi 5 mai 2012 à l’Ipnetp de Cocody une conférence de presse pour se prononcer sur leur situation salariale. Selon Dosso Sinaly, SG dudit syndicat, leurs membres font partie de la première promotion 2008-2010 de professeurs de grade A4. Promotion qui n’a nullement été l’objet d’un reclassement quelconque d’enseignants à un grade supérieur, au regard des actions menées par les syndicats ayant pris part aux travaux sur le profil de carrières initiés alors par l’ancien président Laurent Gbagbo. Leur promotion ayant satisfait aux exigences (BAC +4, formation de 2 ans) fixées par l’Etat pour acquérir le grade A4. C’est pourquoi, Dosso Sinaly dit ne pas s’expliquer l’injustice résidant dans le fait qu’au lieu de leur donner le traitement salarial correspondant à l’indice fixé par la fonction publique , qui est de 1330 affecté au grade A4, le ministère de l’Economie et des Finances applique plutôt l’indice 1280 qui n’existe nulle part à la fonction publique. C’est donc une ponction de 112.000 FCFA qu’ils supportent chaque mois sur leur salaire. « C’est inacceptable, cette clochardisation de notre corporation. Nous exigeons qu’on nous paie ce qu’on nous doit et cela n’est ni négociable ni lié à un quelconque point d’achèvement du PPTE », a-t-il clarifié. Et d’indiquer que ce syndicat né depuis mars 2012 va prendre ses responsabilités. Il s’est aussi insurgé sur une situation qui prévaut à la Mugefci. Selon lui, les nouveaux enseignants avant même de percevoir leur rappel de salaire (1 à 2 ans) cotisent à la Mugefci sans pour autant bénéficier des prestations de cette structure. Le Synacafet-CI dit déplorer cette aberration tout en saluant la nomination d’un nouveau comité de gestion et, espère que cette situation sera rapidement réglée.
OG
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