Au terme d’une assemblée générale houleuse, le samedi 05 mai 2012 au groupe scolaire Amon d’Aby au Plateau, Mesmin Comoé et ses camarades ont suspendu le mot d’ordre de grève. Ils se sont ainsi engagés dans la trêve sociale sollicitée par le gouvernement.
«La grève d’avertissement n’a pas permis d’obtenir un paiement immédiat du volet financier de nos revendications. Mais, des avancées notables en ont résulté. La question a été traitée en conseil des ministres. Mieux, un engagement ferme a été pris pour le paiement du reliquat de l’indemnité de logement et du rappel du CAP à partir de juillet 2012, une fois que le PPTE aura été atteint », a expliqué le leader du Mouvement des Instituteurs pour la Défense de leurs droits (MIDD). Justifiant sa requête de suspension du mot d’ordre de grève jusqu’en juillet 2012, il a indiqué que face à l’ouverture du dialogue social et la prise en compte des revendications dont le traitement est en cours, ses camarades doivent montrer leur bonne foi et ne pas passer pour ceux qui vont perturber voire empêcher l’atteinte du point d’achèvement. « Le MIDD n’est pas la Fesci. Un syndicat qui a plus de 30.000 membres n’a pas besoin de la violence pour faire triompher ses actions syndicales. Il faut donc arrêter de nous identifier à la Fesci. Il y a ce piège dans lequel on veut nous enfermer. Nous devons savoir dire non et prendre l’opinion à témoin », a clarifié Mesmin Comoé. Le MIDD qui a observé une grève de quarante huit heures (48), réclame au gouvernement principalement le paiement du reliquat de 5000 FCFA de l’indemnité contributive au logement depuis 2007, le reversement du rappel du CAP aux instituteurs et le paiement effectif des émoluments de la grille indiciaire transitoire conformément au décret pris en 2009. Le tout évalué à plus de 60 milliards FCFA.
M Tié Traoré
«La grève d’avertissement n’a pas permis d’obtenir un paiement immédiat du volet financier de nos revendications. Mais, des avancées notables en ont résulté. La question a été traitée en conseil des ministres. Mieux, un engagement ferme a été pris pour le paiement du reliquat de l’indemnité de logement et du rappel du CAP à partir de juillet 2012, une fois que le PPTE aura été atteint », a expliqué le leader du Mouvement des Instituteurs pour la Défense de leurs droits (MIDD). Justifiant sa requête de suspension du mot d’ordre de grève jusqu’en juillet 2012, il a indiqué que face à l’ouverture du dialogue social et la prise en compte des revendications dont le traitement est en cours, ses camarades doivent montrer leur bonne foi et ne pas passer pour ceux qui vont perturber voire empêcher l’atteinte du point d’achèvement. « Le MIDD n’est pas la Fesci. Un syndicat qui a plus de 30.000 membres n’a pas besoin de la violence pour faire triompher ses actions syndicales. Il faut donc arrêter de nous identifier à la Fesci. Il y a ce piège dans lequel on veut nous enfermer. Nous devons savoir dire non et prendre l’opinion à témoin », a clarifié Mesmin Comoé. Le MIDD qui a observé une grève de quarante huit heures (48), réclame au gouvernement principalement le paiement du reliquat de 5000 FCFA de l’indemnité contributive au logement depuis 2007, le reversement du rappel du CAP aux instituteurs et le paiement effectif des émoluments de la grille indiciaire transitoire conformément au décret pris en 2009. Le tout évalué à plus de 60 milliards FCFA.
M Tié Traoré