Cela se murmurerait depuis quelque temps. C’est confirmé, avec la publication des chiffres de ventes, comptant pour le premier trimestre de l’année 2012, par Edipresse, la maison de distribution de la presse ivoirienne. La tendance générale est à la sinistrose, sinon à la grisaille. Tous les quotidiens qui constituent le peloton de la presse ivoirienne ont accusé une perte sèche, dans leurs ventes, de 100 mille exemplaires en moyenne. Ainsi, le leader de la presse privée, Le Nouveau Réveil, totalisait 820.295 exemplaires vendus pour 1.191.051 émis sur le marché, au dernier trimestre de 2011, contre 704.762 pour 1.030.208 émis au premier trimestre de 2012, soit 115.533 journaux invendus. Dans le même mouvement, les quotidiens Le Patriote, Soir Info, L’inter, Notre Voie, Le Nouveau Courrier, passent respectivement de 625.731, 777.148, 523.648, 649.647, 322.863 à 511.358, 682.290, 446.415, 572.243, 279.709 publications vendues du dernier trimestre 2011 au premier trimestre 2012. Le quotidien gouvernemental Fraternité Matin n’échappe pas à la tempête collective.
De 1.032.093 numéros vendus au dernier trimestre de 2011, il est passé à 917515 au premier trimestre de 2012. Le sort est le même, voire pire, pour les périodiques. Au moment où vient de se dérouler la Journée mondiale de la presse le 3 mai 2012, c’est presque un Sos pour les entreprises de la presse ivoirienne. La faute probablement au pouvoir d’achat des lecteurs, qui se réduirait de plus en plus. De quoi, en tous les cas, remettre au goût du jour, la question du soutien aux médias ivoiriens, en général et à la presse privée, en particulier.
Benoit HILI
De 1.032.093 numéros vendus au dernier trimestre de 2011, il est passé à 917515 au premier trimestre de 2012. Le sort est le même, voire pire, pour les périodiques. Au moment où vient de se dérouler la Journée mondiale de la presse le 3 mai 2012, c’est presque un Sos pour les entreprises de la presse ivoirienne. La faute probablement au pouvoir d’achat des lecteurs, qui se réduirait de plus en plus. De quoi, en tous les cas, remettre au goût du jour, la question du soutien aux médias ivoiriens, en général et à la presse privée, en particulier.
Benoit HILI
