La production mondiale de cacao devrait baisser de 7% pour n`être plus que de quatre millions de tonnes en 2012, a affirmé mercredi à Abidjan l`Organisation internationale du cacao (ICCO), une chute due en particulier au déclin de la production ivoirienne, numéro un
mondial.
"La campagne cacaoyère mondiale 2010-2011 s`est soldée par une production de 4,3 millions de tonnes, en hausse de 19% par rapport à la campagne précédente", a déclaré le directeur de l`ICCO, l`Ivoirien Jean-Marc Anga, au cours d`une cérémonie.
"La campagne à venir 2011-2012 devrait chuter de 7%", à "quatre millions de
tonnes", a-t-il annoncé. Cette baisse s`explique d`abord par la chute attendue de la production en Côte d`Ivoire, premier producteur mondial, qui devrait atteindre 1,3 million
de tonnes contre 1,5 million de tonnes pendant la campagne précédente.
L`harmattan, vent chaud et sec soufflant du Sahara, a sévèrement affecté les plantations en janvier et en février, et les pluies abondantes qui ont suivi n`ont pas empêché des prévisions en forte baisse.
Sur un plan plus général, le ministre ivoirien de l`Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a fait état des "insuffisances qui menacent" la pérennité de la filière cacao ivoirienne, citant le "faible niveau de productivité et de la qualité", le "vieillissement des exploitations et des exploitants eux-mêmes" et "la concurrence d`autres cultures de rente telles que l`hévéa et le palmier à huile".
Il a annoncé l`organisation en novembre de la première conférence mondiale sur le cacao à Abidjan, réunissant les acteurs de la filière, pour "examiner des défis auxquels l`économie cacaoyère mondiale est confrontée".
Le commerce international du cacao représente environ 13 milliards de dollars par an et le secteur du chocolat est évalué à environ 105 milliards de dollars, selon l`ICCO, qui réunit les principaux pays producteurs et consommateurs.
Sur les 50 pays producteurs de cacao, quatre (Côte d`Ivoire, Ghana, Nigeria et Cameroun) se trouvent en Afrique et fournissent 70% de la production mondiale.
mondial.
"La campagne cacaoyère mondiale 2010-2011 s`est soldée par une production de 4,3 millions de tonnes, en hausse de 19% par rapport à la campagne précédente", a déclaré le directeur de l`ICCO, l`Ivoirien Jean-Marc Anga, au cours d`une cérémonie.
"La campagne à venir 2011-2012 devrait chuter de 7%", à "quatre millions de
tonnes", a-t-il annoncé. Cette baisse s`explique d`abord par la chute attendue de la production en Côte d`Ivoire, premier producteur mondial, qui devrait atteindre 1,3 million
de tonnes contre 1,5 million de tonnes pendant la campagne précédente.
L`harmattan, vent chaud et sec soufflant du Sahara, a sévèrement affecté les plantations en janvier et en février, et les pluies abondantes qui ont suivi n`ont pas empêché des prévisions en forte baisse.
Sur un plan plus général, le ministre ivoirien de l`Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a fait état des "insuffisances qui menacent" la pérennité de la filière cacao ivoirienne, citant le "faible niveau de productivité et de la qualité", le "vieillissement des exploitations et des exploitants eux-mêmes" et "la concurrence d`autres cultures de rente telles que l`hévéa et le palmier à huile".
Il a annoncé l`organisation en novembre de la première conférence mondiale sur le cacao à Abidjan, réunissant les acteurs de la filière, pour "examiner des défis auxquels l`économie cacaoyère mondiale est confrontée".
Le commerce international du cacao représente environ 13 milliards de dollars par an et le secteur du chocolat est évalué à environ 105 milliards de dollars, selon l`ICCO, qui réunit les principaux pays producteurs et consommateurs.
Sur les 50 pays producteurs de cacao, quatre (Côte d`Ivoire, Ghana, Nigeria et Cameroun) se trouvent en Afrique et fournissent 70% de la production mondiale.