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Société Publié le jeudi 10 mai 2012 | Le Nouveau Réveil

Rentrée universitaire du 03 septembre 2012 : 5 800 étudiants renvoyés

© Le Nouveau Réveil Par Emma
Université de Cocody: le ministre Cissé Ibrahima sur les chantiers
Mardi 1er mai 2012. Le ministre de l`Enseignement supérieur et de la Recherche, Cissé Ibrahima s`enquiert de l`avancement des travaux sur les chantiers du campus universitaire de Cocody
L’Université nouvelle, celle décidée par le gouvernement, fera de nombreuses victimes à cause des nouveaux critères. Ces nouvelles dispositions ont été communiquées, hier, au cours d’une conférence de presse. C’était à l’Ecole normale supérieure (Ens). La conférence des présidents des universités, à cette occasion, a annoncé le relèvement du taux d’inscription sans préciser à quelle hauteur il sera fixé. «Cela fait donc 32 ans que le montant des frais d’inscription est resté inchangé en Côte d’Ivoire. Ce qui correspond en réalité à une baisse si l’on tient compte du coût de la vie.

Le montant de 6000 francs Cfa reste largement insuffisant pour couvrir l’ensemble des frais afférents à l’inscription. Ce faible taux ne permet pas d’apporter les ressources additionnelles indispensables au bon fonctionnement des universités », a expliqué le professeur Bakayoko-Ly Ramata, président de l’université de Cocody. «Cette mesure, selon elle, a pour objectif de donner un enseignement de qualité aux étudiants. « La formation a un coût d’où la contribution des étudiants à la formation», a-t-elle rappelé. Mais à la question de savoir si cette mesure ne va pas susciter la colère des étudiants, la conférencière a rassuré : «Les étudiants sont d’accord sur le principe. Depuis 1998, le principe a été acquis au cours d’une réunion à Yamoussoukro. Nous allons échanger avec les syndicats.

Il faut que les étudiants participent. Leur problème, c’est comment cet argent va être géré. Nous devons préparer l’esprit au changement d’une université nouvelle. Nous allons prendre les étudiants qui voudront accepter ces nouvelles dispositions ». Le président de l’université de Bouaké, le professeur Poamé Lazare a ajouté que tout va changer, des infrastructures aux cours. A cette conférence de presse, il a été également question de la suppression du "parapluie atomique" à la rentrée prochaine. Sur ce sujet, le président de l’université d’Abobo-Adjamé, le professeur Tano Yao, a été catégorique : «Il s’agit de faire comprendre aux parents et aux étudiants que ce qui est normal et même logique, c’est qu’un étudiant qui triple un niveau soit exclu (…) Alors pourquoi l’université devrait-elle déroger à cette règle», s’est-il interrogé.

Et mentionné que «5 800 étudiants se trouvent en situation irrégulière du fait du "parapluie atomique" ». Selon le conférencier, ce sont des étudiants qui sont inscrits en licence ou en maîtrise depuis 8 ans pour certains et 10 ans pour d’autres pour des études qui doivent être faites normalement en 3 ou 4 ans. Les conférenciers ont aussi informé qu’au regard de l’insuffisance des enseignants, l’Etat aura recours à des experts nationaux ou internationaux (contractualisation). Le président de l’université de Bouaké, le professeur Poamé Lazare qui a donné cette information, a exposé également sur les heures complémentaires. Il a promis que les dérapages seront corrigés. Quant aux primes de recherches, il a expliqué que c’est une prime à l’effort. Au regard de toutes ces réformes, les conférenciers ont bon espoir que la nouvelle année se déroulera dans de très bonnes conditions.

Dje km
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