Abidjan - Le processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) a pour but de contribuer à la sécurité et la stabilité dans une situation post-conflit en vue de permettre l’initiation de la phase de relèvement et de développement, a fait savoir mercredi à Abidjan, la chargée DDR de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), Justine Rubira.
A l’occasion de l’atelier de renforcement des capacités des journalistes sur le processus de DDR en Côte d’Ivoire initié par la section DDR de l’ONUCI, Mme Rubira a indiqué que le DDR vise à contribuer à un environnement de sécurité et de paix en vue de favoriser le développement.
Aussi, s’agit-il d’aider tous les combattants à se réintégrer dans la société pour recouvrer une vie normale, ce qui engendrerait « la stabilité, la sécurité, le développement, la reconstruction ainsi que la paix », a-t-elle ajouté.
Le Désarmement induit par conséquent « la collecte, la documentation, le contrôle et la destruction des armes de petits calibres, des munitions, des explosifs et des armes légères lourdes appartenant aux combattants et souvent également à la population », a souligné Justine Rubira.
Selon le chargé DDR de l’ONUCI, Albert Camarés, la Démobilisation s’entend comme la « libération officielle et contrôlée des combattants actifs de forces armées ou d’autres groupes armés ». La première étape consiste à traiter les combattants dans des centres temporaires jusqu’à la concentration de troupes dans des camps désignés à cet effet, a-t-il indiqué.
Quant à la deuxième étape, note M. Camarés, elle se décline en « la mise à disposition des démobilisés d’un ensemble de moyens de soutien » que l’on appelle la réinsertion. Cette dernière se traduit par l’assistance offerte aux anciens combattants pendant la démobilisation mais avant le processus plus long de réintégration, a-t-il précisé.
Ainsi, renchérit Justine Rubira, la réinsertion est une « forme d’assistance transitionnelle » visant à satisfaire les besoins essentiels des ex-combattants et de leurs familles (nourriture, vêtements, abri, services médicaux, services d’éducation à court terme, formation, emplois).
Le processus par lequel les anciens combattants acquièrent un statut civil et obtiennent un emploi et des revenus durables est la réintégration, poursuit Mme Rubira. Il s’agit, ajoute t-elle, d’un « processus social et économique de durée indéterminée » s’analysant comme une « responsabilité nationale » et qui peut cependant requérir « une assistance extérieure ».
Toutefois, a insisté l’experte onusienne, la réinsertion est distincte de la réintégration. Elle a expliqué que le premier subvient à des besoins immédiats tandis que l’autre est un processus continu dont le but est d’aider à la réintégration sociale et économique de l’ex-combattant.
(AIP)
hb/tm/cmas
A l’occasion de l’atelier de renforcement des capacités des journalistes sur le processus de DDR en Côte d’Ivoire initié par la section DDR de l’ONUCI, Mme Rubira a indiqué que le DDR vise à contribuer à un environnement de sécurité et de paix en vue de favoriser le développement.
Aussi, s’agit-il d’aider tous les combattants à se réintégrer dans la société pour recouvrer une vie normale, ce qui engendrerait « la stabilité, la sécurité, le développement, la reconstruction ainsi que la paix », a-t-elle ajouté.
Le Désarmement induit par conséquent « la collecte, la documentation, le contrôle et la destruction des armes de petits calibres, des munitions, des explosifs et des armes légères lourdes appartenant aux combattants et souvent également à la population », a souligné Justine Rubira.
Selon le chargé DDR de l’ONUCI, Albert Camarés, la Démobilisation s’entend comme la « libération officielle et contrôlée des combattants actifs de forces armées ou d’autres groupes armés ». La première étape consiste à traiter les combattants dans des centres temporaires jusqu’à la concentration de troupes dans des camps désignés à cet effet, a-t-il indiqué.
Quant à la deuxième étape, note M. Camarés, elle se décline en « la mise à disposition des démobilisés d’un ensemble de moyens de soutien » que l’on appelle la réinsertion. Cette dernière se traduit par l’assistance offerte aux anciens combattants pendant la démobilisation mais avant le processus plus long de réintégration, a-t-il précisé.
Ainsi, renchérit Justine Rubira, la réinsertion est une « forme d’assistance transitionnelle » visant à satisfaire les besoins essentiels des ex-combattants et de leurs familles (nourriture, vêtements, abri, services médicaux, services d’éducation à court terme, formation, emplois).
Le processus par lequel les anciens combattants acquièrent un statut civil et obtiennent un emploi et des revenus durables est la réintégration, poursuit Mme Rubira. Il s’agit, ajoute t-elle, d’un « processus social et économique de durée indéterminée » s’analysant comme une « responsabilité nationale » et qui peut cependant requérir « une assistance extérieure ».
Toutefois, a insisté l’experte onusienne, la réinsertion est distincte de la réintégration. Elle a expliqué que le premier subvient à des besoins immédiats tandis que l’autre est un processus continu dont le but est d’aider à la réintégration sociale et économique de l’ex-combattant.
(AIP)
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