La DGTCP (Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique) a organisé le jeudi 10 mai 2012, à l’auditorium de la Caistab-Plateau, un séminaire d’information à l’intention des acteurs des SFD (Systèmes financiers décentralisés). Il s’agit de permettre au secteur de la microfinance de repartir sur de bonnes bases et contribuer à la bancarisation de la population.
Selon Fofana Lassina, directeur général adjoint du Trésor et de la Comptabilité publique, la rencontre du jour avait pour objet d’informer les acteurs de la micro finance des changements intervenus au niveau du cadre réglementaire de leur secteur d’activité. Pour lui, cela fait partie de la volonté du gouvernement de créer un environnement propice à l’émergence dudit secteur, en vue d’assurer une couverture optimale de l’ensemble du territoire ivoirien. Après un bref rappel du contexte de l’adoption du nouveau cadre, Fofana Lassina a relevé les compétences et les dysfonctionnements liés à l’instrument de gestion du système financier. «Pendant plusieurs années, le secteur de la microfinance en Côte d’Ivoire a connu une évolution remarquable, notamment en termes d’offres de services financiers à une clientèle estimée à plus d’un million et l’épargne collectée se chiffre à environ 90 milliards de FCFA à fin décembre 2011», a-t-il indiqué. Toutefois, aux dires de Fofana Lassina, ‘’cette évolution s’est accompagnée de difficultés de tous ordres, menaçant les performances enregistrées à ce jour’’. Ces difficultés se traduisent par le non-respect des dispositions législatives, le manque de cadre règlementaire et statutaire, le non respect des règles de bonne gouvernance, la multiplication des cas de fraudes et de malversations financières. La persistance de ces dysfonctionnements, poursuit Fofana Lassina, fragilise le secteur par des indicateurs telle que la régression du volume des crédits distribués, qui passe de 42,3 milliards FCFA en 2007 à 27,1 milliards FCFA en 2010, soit une baisse de 37%. Sur cette lancée, Fofana Lassina a indiqué que la situation financière du secteur est telle que la survenance d’un risque systémique n’est pas à écarter si des mesures urgentes ne sont pas envisagées. Pour ce faire, un plan d’assainissement a été adoptée en vue de la consolidation du cadre règlementaire et institutionnel, du renforcement de la surveillance des institutions de microfinance. Auparavant, Dollo Kokora Hélène, directrice de la microfinance à la DGTCP, a traduit l’engagement du Trésor à accompagner le développement de la microfinance. Aussi a-t-elle présenté les récentes innovations introduites dans les différents secteurs d’activités. Notamment, la consolidation du cadre règlementaire et institutionnel, l’adoption par voie d’ordonnance du nouveau cadre légal régissant les SFD, l’actualisation de la stratégie nationale de la micro finance, etc.
AK
Selon Fofana Lassina, directeur général adjoint du Trésor et de la Comptabilité publique, la rencontre du jour avait pour objet d’informer les acteurs de la micro finance des changements intervenus au niveau du cadre réglementaire de leur secteur d’activité. Pour lui, cela fait partie de la volonté du gouvernement de créer un environnement propice à l’émergence dudit secteur, en vue d’assurer une couverture optimale de l’ensemble du territoire ivoirien. Après un bref rappel du contexte de l’adoption du nouveau cadre, Fofana Lassina a relevé les compétences et les dysfonctionnements liés à l’instrument de gestion du système financier. «Pendant plusieurs années, le secteur de la microfinance en Côte d’Ivoire a connu une évolution remarquable, notamment en termes d’offres de services financiers à une clientèle estimée à plus d’un million et l’épargne collectée se chiffre à environ 90 milliards de FCFA à fin décembre 2011», a-t-il indiqué. Toutefois, aux dires de Fofana Lassina, ‘’cette évolution s’est accompagnée de difficultés de tous ordres, menaçant les performances enregistrées à ce jour’’. Ces difficultés se traduisent par le non-respect des dispositions législatives, le manque de cadre règlementaire et statutaire, le non respect des règles de bonne gouvernance, la multiplication des cas de fraudes et de malversations financières. La persistance de ces dysfonctionnements, poursuit Fofana Lassina, fragilise le secteur par des indicateurs telle que la régression du volume des crédits distribués, qui passe de 42,3 milliards FCFA en 2007 à 27,1 milliards FCFA en 2010, soit une baisse de 37%. Sur cette lancée, Fofana Lassina a indiqué que la situation financière du secteur est telle que la survenance d’un risque systémique n’est pas à écarter si des mesures urgentes ne sont pas envisagées. Pour ce faire, un plan d’assainissement a été adoptée en vue de la consolidation du cadre règlementaire et institutionnel, du renforcement de la surveillance des institutions de microfinance. Auparavant, Dollo Kokora Hélène, directrice de la microfinance à la DGTCP, a traduit l’engagement du Trésor à accompagner le développement de la microfinance. Aussi a-t-elle présenté les récentes innovations introduites dans les différents secteurs d’activités. Notamment, la consolidation du cadre règlementaire et institutionnel, l’adoption par voie d’ordonnance du nouveau cadre légal régissant les SFD, l’actualisation de la stratégie nationale de la micro finance, etc.
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