Des policiers méticuleux, y en a en Côte d’Ivoire. Mais des policiers racketteurs, ça existe encore sur les bords de la Lagune Ebrié. Cette catégorie de policiers a récemment fait parler d’elle à Yopougon-Siporex. C’était à la descente du deuxième pont qui débouche sur la pharmacie Siporex. En provenance d’Adjamé, un taxi-compteur s’apprêtant à traverser le carrefour Siporex pour aller vers Yopougon-Sideci a été arrêté net, alors qu’il voulait poursuivre son chemin.
Au feu tricolore qui affichait ‘’vert’’ (Ndlr : passage des véhicules), le conducteur du véhicule de transport en commun a été stoppé dans sa manœuvre, par un agent de police qui régulait la circulation à cet endroit. Alors qu’il immobilise son taxi-compteur, le collègue de l’agent en pleine circulation se précipite dans le véhicule, côté copilote. «Remettez-moi les pièces du véhicule», dit l’agent. «Non ! Je ne peux pas vous remettre les pièces. Car, je ne suis pas en infraction», réplique le conducteur du taxi-compteur. Se sentant retarder par les arguments fallacieux du policier, le conducteur décide de débrayer laissant dans son véhicule ‘’l’intrus’’, qui s’est mis à son aise et a commencé à fouiller le véhicule de fond en comble. Après avoir farfouillé à sa guise, l’agent finit par ressortir du véhicule. Aussitôt, le conducteur sort son téléphone portable et appelle son frère aîné. Ce dernier, gendarme en patrouille à Yopougon, se rend illico- presto sur les lieux. Il trouve son frère cadet discutant violemment avec le policier. Il n’aura pas le temps de se présenter que son arme de type Ak 47 (Kalachnikov) et son accoutrement permettent à son frère d’arme de se tenir en respect. «Que s’est-il passé ?», interroge le Frci. Tout de suite, le policier se perd en conjectures. De retour à son véhicule, le conducteur de taxi-compteur se plaint d’avoir perdu une forte somme d’argent qu’il avait dissimulé dans son coffre à gants. C’est la panique. Le policier tremblotant a commencé à perdre sa langue. Il balbutiait et il transpirait à grosses gouttes. «Je veux mon argent… Il a pris mon argent. Je n’ai pas pu verser ma recette à mon patron.
Eh ! Eh ! Eh ! Je suis foutu. Ma recette », larmoyait le chauffeur du taxi-compteur. Le policier dit vouloir rembourser la somme disparue. Voyant le jeu dans lequel s’est inscrit la soi-disante victime (le conducteur), le gendarme demande à son frère de mettre fin à cette fanfaronnade, qui jette l’opprobre sur les forces de l’ordre en général. Devant une cohorte de badauds qui s’est exclamait bruyamment, le conducteur a finalement renoncé, en affirmant avoir voulu causer exprès des problèmes au policier malhonnête. C’est dans ces petits souliers que le policier a rejoint son collègue pour continuer à réguler la circulation. Grâce à la vigilance de ce conducteur de taxi-compteur, le racket n’a pu prospérer. C’est ainsi que de nombreux conducteurs de véhicules de transport en commun sont rackettés par des agents des forces de l’ordre véreux.
Au feu tricolore qui affichait ‘’vert’’ (Ndlr : passage des véhicules), le conducteur du véhicule de transport en commun a été stoppé dans sa manœuvre, par un agent de police qui régulait la circulation à cet endroit. Alors qu’il immobilise son taxi-compteur, le collègue de l’agent en pleine circulation se précipite dans le véhicule, côté copilote. «Remettez-moi les pièces du véhicule», dit l’agent. «Non ! Je ne peux pas vous remettre les pièces. Car, je ne suis pas en infraction», réplique le conducteur du taxi-compteur. Se sentant retarder par les arguments fallacieux du policier, le conducteur décide de débrayer laissant dans son véhicule ‘’l’intrus’’, qui s’est mis à son aise et a commencé à fouiller le véhicule de fond en comble. Après avoir farfouillé à sa guise, l’agent finit par ressortir du véhicule. Aussitôt, le conducteur sort son téléphone portable et appelle son frère aîné. Ce dernier, gendarme en patrouille à Yopougon, se rend illico- presto sur les lieux. Il trouve son frère cadet discutant violemment avec le policier. Il n’aura pas le temps de se présenter que son arme de type Ak 47 (Kalachnikov) et son accoutrement permettent à son frère d’arme de se tenir en respect. «Que s’est-il passé ?», interroge le Frci. Tout de suite, le policier se perd en conjectures. De retour à son véhicule, le conducteur de taxi-compteur se plaint d’avoir perdu une forte somme d’argent qu’il avait dissimulé dans son coffre à gants. C’est la panique. Le policier tremblotant a commencé à perdre sa langue. Il balbutiait et il transpirait à grosses gouttes. «Je veux mon argent… Il a pris mon argent. Je n’ai pas pu verser ma recette à mon patron.
Eh ! Eh ! Eh ! Je suis foutu. Ma recette », larmoyait le chauffeur du taxi-compteur. Le policier dit vouloir rembourser la somme disparue. Voyant le jeu dans lequel s’est inscrit la soi-disante victime (le conducteur), le gendarme demande à son frère de mettre fin à cette fanfaronnade, qui jette l’opprobre sur les forces de l’ordre en général. Devant une cohorte de badauds qui s’est exclamait bruyamment, le conducteur a finalement renoncé, en affirmant avoir voulu causer exprès des problèmes au policier malhonnête. C’est dans ces petits souliers que le policier a rejoint son collègue pour continuer à réguler la circulation. Grâce à la vigilance de ce conducteur de taxi-compteur, le racket n’a pu prospérer. C’est ainsi que de nombreux conducteurs de véhicules de transport en commun sont rackettés par des agents des forces de l’ordre véreux.