Réunis autour du thème : «Le mécontentement des victimes des déchets toxiques», victimes, représentants de victimes et le président de la FAVIDETCI (Fédération des Associations des Victimes des Déchets Toxiques de Côte d’Ivoire), ont été ‘’intraitables’’ avec le DG de Fraternité-Matin. A travers une conférence de presse co-animée par Assi Adou Nicodème, président de la FAVIDETCI et Dr Ambroise Angaman, médecin de ladite fédération, ils ont dénoncé, le samedi 12 mai 2012, à l’Inades-Formation, «la prise de position du quotidien Fraternité-Matin», dans l’affaire des déchets toxiques. C’est pourquoi, à travers une déclaration publique, Assi Adou Nicodème, a demandé la révocation de Venance Konan. «La FAVIDETCI demande : le limogeage du DG de Fraternité-Matin, la radiation de la journaliste Atta Ghislaine et la diffusion sur la RTI1, de son film-documentaire sur les conséquences des déchets toxiques sur la population ivoirienne». Devant «la gravité de cet acte», la FAVIDETCI, à en croire son président, aurait saisi par courrier, le président de la République. Assi Adou Nicodème, qui dit ne pas exercer dans l’illégalité, en a profité pour faire le bilan des activités de sa fédération. Aussi s’explique-t-il mal qu’un journal gouvernemental publie pareilles informations. En sus, Assi Adou Nicodème a fait savoir qu’ils manifesteraient devant la présidence jusqu’à ce qu’ils aient la peau du DG de Fraternité-Matin, à moins qu’il soit soutenu par une volonté politique. « Le gouvernement de Laurent Gbagbo a favorisé l’entrée des déchets. Le gouvernement d’Alassane Ouattara veut-il innocenter Trafigura ? », s’est-il interrogé. Le volet technique est revenu au docteur Ambroise Angaman. Qui a apporté la « preuve de la dangerosité des déchets ». « L’hydrogène Sulfuré et les Mercaptans sont reconnaissables par leurs composants et l’odeur extrêmement désagréables comme odeur d’œuf pourri perceptible même à des seuils faibles dans l’air. Elle a été déclarée comme l’odeur sentant le plus mauvais dans le livre des records Guinness de l’année 2000», a-t-il démontré. Il a affirmé que plusieurs rapports de l’OMS et de l’Association de la protection de l’Homme, Robin des Bois, attestent de la toxicité des déchets déversés en Côte d’Ivoire.
A .Dedi
A .Dedi