L’UNEL-CI (union nationale estudiantine et lycéenne de Côte d’Ivoire), organisation qui œuvre pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des élèves et étudiants de Cote d’Ivoire, voudrait, à travers ce communiqué, s’insurger contre certaines mesures et projet contraires aux intérêts de la population estudiantine et scolaire de Côte D’ivoire.
Au lendemain de la crise post-électorale, le gouvernement ivoirien a décidé de la fermeture des universités et cités universitaires de Cote d’Ivoire pour dit-on effectuer des travaux de réhabilitation. Cette fermeture non indispensable, entraîne à ce jour des conséquences dommageables pour les étudiants. -désorganisation et désorientation des étudiants, qui sont sans activités et sans ressources pour vivre.
Au moment où livrés à eux-mêmes des étudiants se battent pour survivre, nous apprenons contre toute attente que le ministère projette une augmentation du coût des frais d’inscription à l’université avec pour alibi « Cela fait 32 ans que le montant des frais d’inscription est resté inchangé en Côte d’Ivoire. Ce qui correspond en réalité à une baisse si l’on tient compte du coût de la vie. ». Sans rappeler que, c’est avec les salaires des parents ou avec l’argent de la vente des produits agricoles qu’ils payent les frais d’inscription de leurs enfants, nous voudrions comprendre l’augmentation salariale notable en 30 qui justifie qu’on impose une charge supplémentaire aux parents. Jusqu’à preuve du contraire les universités sont en Côte d’Ivoire et le coût de leurs accès doit évoluer avec le niveau des salaires pratiqués dans notre pays. Nous rappelons que cela fait aussi 32 ans que les bourses des étudiants n’ont pas connu de hausse, mais bien au contraire ceux-ci ont subi une baisse en passant de 40.000 Frs-CFA à 20000 Frs-CFA ». Non seulement ces bourses ne sont pas régulièrement payé, obligeant les étudiants à vivre de dettes accumulés, mais il faut rappeler dans le même temps l’enveloppe budgétaire allouée aux bourses a été réduite, diminuant du coup le nombre de bénéficiaires.
Au moment où les populations subissent une pauvreté ans commune mesure, au moment où les salaires ont été diminués par l’instauration de cotisation et à cause d’une inflation non compensée par une augmentation des salaires, ainsi que la baisse des revenus des planteurs du a la faiblesse du prix d’achat des produits agricoles, sans tout fois oublier les effet néfastes de la crise poste électorale sur le quotidien des ivoiriens, ce n’est pas le moment d’augmenter les frais d’inscription à l’université.
La position de l’UNEL-CI est claire et sans ambiguïté : l’école ne doit pas être le lieu de la conservation de la hiérarchie des classes sociales ; bien au contraire elle doit être accessible à tous, elle doit être démocratique et égalitaire. C’est pourquoi l’UNEL-CI proteste vigoureusement contre cette forme déguisée de privatisation de l’université et partant de l’école ivoirienne. L’UNEL-CI fait remarquer que cette décision s’inscrit dans la continuité d’une décision impopulaire qui contraint les étudiants orientés dans les universités privées à payer 40% de leur frais de scolarité. L’UNEL-CI demande au gouvernement de revenir sur cette décision afin que le coût des inscriptions soit de 6000 FR CFA pour tous les étudiants orientés qui doivent bénéficier de plus de Bourse d’étude financés avec les ressources publiques de notre pays. Nous ne demandons pas de générosité, nous demandons simplement que les ressources de notre pays nous soient allouées pour nous permettre de faire des études, afin de pouvoir participer au développement de notre pays.
L’UNEL-CI rejette de façon catégorique ce projet, cynique, tendant à nuire aux intérêts des étudiants des couches défavorisées en faisant de l’université un lieu uniquement accessible aux fils de nantis. L’UNEL-CI, invite tous les élèves et étudiants de Côte d’Ivoire à se tenir prêts pour se dresser comme un seul homme contre ces décisions d’un gouvernement qui veut appliquer les mesures d’un libéralisme sans cœur à l’école ivoirienne. L’université ivoirienne ne sera jamais le lieu d’expérimentation des mesures du FMI et ses serviteurs en Côte d’Ivoire. Nous voulons notre université publique et démocratique accessible à tous sans distinction d’origine socio-économique. S’attaquer à ce modèle c’est s’attaquer aux étudiants ivoiriens et c’est s’attaquer au peuple ivoirien que nous invitons à soutenir les étudiants contre ces mesures et desseins iniques qui sont en projet contre nos intérêts collectifs.
L’unel-ci exhorte le gouvernement ivoirien à prendre toute les dispositions utiles afin d’éviter a l’école ivoirienne de retomber dans le chaos total.
L’UNEL-CI demande aux autres structures syndicales sœurs de dénoncer sans ambigüité cette attitude de vouloir méprisante qui consiste à se moquer de la misère des pauvres parents et des étudiants qui souffre déjà assez, de la non-assistance de l’État.
L’UNEL-CI demande aux camarades étudiants de rester vigilants, mobilisé et à l’écoute de leur syndicat qui se battra toujours pour la défense de leurs intérêts sociaux et pour l’amélioration de leur cadre d’étude
Fait le 12 mai 2012,
Pour le BEN de L’UNEL-CI
Le secrétaire Général Sanou Sébastien
57.11.26.45/44.13.60.65
Au lendemain de la crise post-électorale, le gouvernement ivoirien a décidé de la fermeture des universités et cités universitaires de Cote d’Ivoire pour dit-on effectuer des travaux de réhabilitation. Cette fermeture non indispensable, entraîne à ce jour des conséquences dommageables pour les étudiants. -désorganisation et désorientation des étudiants, qui sont sans activités et sans ressources pour vivre.
Au moment où livrés à eux-mêmes des étudiants se battent pour survivre, nous apprenons contre toute attente que le ministère projette une augmentation du coût des frais d’inscription à l’université avec pour alibi « Cela fait 32 ans que le montant des frais d’inscription est resté inchangé en Côte d’Ivoire. Ce qui correspond en réalité à une baisse si l’on tient compte du coût de la vie. ». Sans rappeler que, c’est avec les salaires des parents ou avec l’argent de la vente des produits agricoles qu’ils payent les frais d’inscription de leurs enfants, nous voudrions comprendre l’augmentation salariale notable en 30 qui justifie qu’on impose une charge supplémentaire aux parents. Jusqu’à preuve du contraire les universités sont en Côte d’Ivoire et le coût de leurs accès doit évoluer avec le niveau des salaires pratiqués dans notre pays. Nous rappelons que cela fait aussi 32 ans que les bourses des étudiants n’ont pas connu de hausse, mais bien au contraire ceux-ci ont subi une baisse en passant de 40.000 Frs-CFA à 20000 Frs-CFA ». Non seulement ces bourses ne sont pas régulièrement payé, obligeant les étudiants à vivre de dettes accumulés, mais il faut rappeler dans le même temps l’enveloppe budgétaire allouée aux bourses a été réduite, diminuant du coup le nombre de bénéficiaires.
Au moment où les populations subissent une pauvreté ans commune mesure, au moment où les salaires ont été diminués par l’instauration de cotisation et à cause d’une inflation non compensée par une augmentation des salaires, ainsi que la baisse des revenus des planteurs du a la faiblesse du prix d’achat des produits agricoles, sans tout fois oublier les effet néfastes de la crise poste électorale sur le quotidien des ivoiriens, ce n’est pas le moment d’augmenter les frais d’inscription à l’université.
La position de l’UNEL-CI est claire et sans ambiguïté : l’école ne doit pas être le lieu de la conservation de la hiérarchie des classes sociales ; bien au contraire elle doit être accessible à tous, elle doit être démocratique et égalitaire. C’est pourquoi l’UNEL-CI proteste vigoureusement contre cette forme déguisée de privatisation de l’université et partant de l’école ivoirienne. L’UNEL-CI fait remarquer que cette décision s’inscrit dans la continuité d’une décision impopulaire qui contraint les étudiants orientés dans les universités privées à payer 40% de leur frais de scolarité. L’UNEL-CI demande au gouvernement de revenir sur cette décision afin que le coût des inscriptions soit de 6000 FR CFA pour tous les étudiants orientés qui doivent bénéficier de plus de Bourse d’étude financés avec les ressources publiques de notre pays. Nous ne demandons pas de générosité, nous demandons simplement que les ressources de notre pays nous soient allouées pour nous permettre de faire des études, afin de pouvoir participer au développement de notre pays.
L’UNEL-CI rejette de façon catégorique ce projet, cynique, tendant à nuire aux intérêts des étudiants des couches défavorisées en faisant de l’université un lieu uniquement accessible aux fils de nantis. L’UNEL-CI, invite tous les élèves et étudiants de Côte d’Ivoire à se tenir prêts pour se dresser comme un seul homme contre ces décisions d’un gouvernement qui veut appliquer les mesures d’un libéralisme sans cœur à l’école ivoirienne. L’université ivoirienne ne sera jamais le lieu d’expérimentation des mesures du FMI et ses serviteurs en Côte d’Ivoire. Nous voulons notre université publique et démocratique accessible à tous sans distinction d’origine socio-économique. S’attaquer à ce modèle c’est s’attaquer aux étudiants ivoiriens et c’est s’attaquer au peuple ivoirien que nous invitons à soutenir les étudiants contre ces mesures et desseins iniques qui sont en projet contre nos intérêts collectifs.
L’unel-ci exhorte le gouvernement ivoirien à prendre toute les dispositions utiles afin d’éviter a l’école ivoirienne de retomber dans le chaos total.
L’UNEL-CI demande aux autres structures syndicales sœurs de dénoncer sans ambigüité cette attitude de vouloir méprisante qui consiste à se moquer de la misère des pauvres parents et des étudiants qui souffre déjà assez, de la non-assistance de l’État.
L’UNEL-CI demande aux camarades étudiants de rester vigilants, mobilisé et à l’écoute de leur syndicat qui se battra toujours pour la défense de leurs intérêts sociaux et pour l’amélioration de leur cadre d’étude
Fait le 12 mai 2012,
Pour le BEN de L’UNEL-CI
Le secrétaire Général Sanou Sébastien
57.11.26.45/44.13.60.65