Minignan -La production cotonnière à Minignan a connu une baisse au terme de la campagne de 2012 passant de 179 tonnes en 2010 à 152 tonnes en 2012.
Les surfaces culturales connaissent aussi une baisse passant de 160 hectares en 2010 à 150 hectares en 2012.
A cela s'ajoute une baisse de rendement dû au manque d'entretien des champs qui est passé de deux tonnes à moins d'une tonne à l'hectare.
Cette chute de la production s'explique d'une part par l'abandon de la culture de coton au profit de la culture de l'anacarde et d'autre part, un différend ayant opposé les paysans à la compagnie Ivoire coton, souligne-t-on.
Les paysans reprochaient à l'entreprise de faire payer par les coopératives les prêts individuels contractés par des coopérateurs.
Depuis deux décennies, la production cotonnière de la zone connaît une chute. De 1682 tonnes en 1990 à 179 tonnes en 2010 tandis que les surfaces culturales sont passées sur la même période de 1056 hectares à 160 hectares.
En dépit des 3500 tonnes de coton graine produits par les paysans de Goulia, localité de la sous-préfecture de Minignan, qui chaque année, a la meilleure production et le plus grand nombre de surfaces culturales, le rendement annuel est demeuré stationnaire par rapport à 2011, à l'issue de la campagne 2012, soit une tonne à l’hectare.
Un résultat inférieur à la prévision souhaitée situant entre 1,5 T à 2,5 T à l'hectare, note-t-on.
(AIP)
ms/kkf/tm
Les surfaces culturales connaissent aussi une baisse passant de 160 hectares en 2010 à 150 hectares en 2012.
A cela s'ajoute une baisse de rendement dû au manque d'entretien des champs qui est passé de deux tonnes à moins d'une tonne à l'hectare.
Cette chute de la production s'explique d'une part par l'abandon de la culture de coton au profit de la culture de l'anacarde et d'autre part, un différend ayant opposé les paysans à la compagnie Ivoire coton, souligne-t-on.
Les paysans reprochaient à l'entreprise de faire payer par les coopératives les prêts individuels contractés par des coopérateurs.
Depuis deux décennies, la production cotonnière de la zone connaît une chute. De 1682 tonnes en 1990 à 179 tonnes en 2010 tandis que les surfaces culturales sont passées sur la même période de 1056 hectares à 160 hectares.
En dépit des 3500 tonnes de coton graine produits par les paysans de Goulia, localité de la sous-préfecture de Minignan, qui chaque année, a la meilleure production et le plus grand nombre de surfaces culturales, le rendement annuel est demeuré stationnaire par rapport à 2011, à l'issue de la campagne 2012, soit une tonne à l’hectare.
Un résultat inférieur à la prévision souhaitée situant entre 1,5 T à 2,5 T à l'hectare, note-t-on.
(AIP)
ms/kkf/tm