Le scandale des déchets toxiques continue de faire des vagues. Dans cette affaire où l’Etat ivoirien a été grugé par le groupe Trafigura à travers un contrat de dupes, l’on veut coller des indélicatesses au groupe salvateur Trédi Séché, qui a débarrassé le district d’Abidjan des déchets toxiques.
Il y a 6 ans, la société Trafigura Beheer BV déchargeait via le navire Probo Koala, au port d’Abidjan, 528 m3 de sloops qui sont en réalité des déchets toxiques. Ces sloops mortels déversés par la suite à travers le district d’Abidjan vont occasionner des incidents sociaux et causés des décès. Face à la colère des populations, le pouvoir d’Etat d’alors, pour masquer sa complicité, va mettre aux arrêts les responsables de la société polluante et tous ceux qui, de près comme de loin, ont été mêlés à cette affaire. Ainsi seront mis aux arrêts MM. Dauphin, Valentini, hauts cadres de Trafigura, N’Zi Kablan, Uche Ugberubo, Commandant Bombo, respectivement Dg de Puma (agissant à titre conjoint et associé de Trafigura), Dg de Tommy, la société chargée de traiter les fameux sloops et le Commandant du port. Inculpés qu’ils seront pour 4 incriminations : Violation des dispositions de la loi ivoirienne portant protection de la santé publique et de l’environnement contre les effets des déchets industriels toxiques et nucléaires et des substances nocives ; Violation des articles 324 alinéa 4, 343 et 348 du Code pénal ivoirien ; Violation des dispositions de la Convention de Bâle sur les mouvements transfrontières des déchets dangereux et leur élimination ; Violation des articles 97,99 et 101 du Code de l’Environnement ivoirien.
A titre de dommages devant les tribunaux civils ivoiriens, le pouvoir Gbagbo avait alors réclamé auparavant le versement immédiat de 5000 milliards de francs CFA et un autre paiement de sommes devant être déterminées par un collège d’experts désigné par le Tribunal. Tout ceci exigé aux différentes parties impliquées dont les sociétés TRAFIGURA Beheer BV, TRAFIGURA Ltd, la Société Puma comme le stipule le point 7 du protocole d’accord signé plus tard entre l’Etat ivoirien et les sociétés polluantes.
Seulement, vu la menace d’une catastrophe naturelle avec tout ce que les effets desdits déchets causaient au sein des populations, il a été négocié entre l’Etat de Côte d’Ivoire et une société française, le Groupe TREDI Séché, spécialisée dans la dépollution, un contrat pour le traitement et l’enlèvement des slops mortels du Probo Koala. C’était le 08 Octobre 2006 compte tenu de la révolte sociale qui menaçait la stabilité du pays. Un contrat en bonne et due forme signé entre la partie ivoirienne représentée par MM. Monné Jean Paul, Ahoutou Koffi Emmanuel, Me Alain Kacou, Djomand Henri, respectivement, Conseiller du Premier ministre d’alors, Directeur de cabinet du ministre de l’économie, Avocat et Conseil de l’Etat et Directeur du département Marchés du Bnetd et MM. Phillipe Leblanc, PDG de Tredi et Ruel Franck, Représentant commercial, pour la partie Trédi-séché pour l’enlèvement des déchets et la dépollution des sites de déversement. L’article 3 dudit contrat stipule clairement : Trédi-Séché doit procéder d’opérations d’excavations, de conditionnement et d’enlèvements des déchets toxiques des lieux où ils ont été déversés. Ce qui sera fait d’ailleurs avec toute rigueur et surtout redonner espoir aux Abidjanais fiers de voir les experts de Trédi-Séché au travail simultanément sur plusieurs sites. Malheureusement, cet espoir sera ruiné puisque plusieurs mois après on n’a pas vu finir la dépollution du reste des sites. Le cubage des déchets enlevés comme déterminés dans le contrat Trédi-Séché ayant été effectivement transportés en France en vue de leur traitement. Un autre cubage n’étant pas pris en compte par ledit contrat restera sur les sites dépollués suite à la non signature d’un avenant de contrat on ne sait pour quelles raisons car celles évoquées étaient financières alors que toute l’opération de dépollution était entièrement financée sur les fonds d’indemnisations payés par Trafigura. Mais de fil en aiguille, l’on apprendra plus tard que le marché a été tout simplement retiré au groupe Trédi-Séché pour être confié à des groupes d’amis dont Biogénie. Pis, Trafigura, la société polluante va passer par des moyens détournés pour récupérer ce qu’elle a versé à l’Etat ivoirien, en conseillant aux experts du Bnetd, une société de dépollution dite ECORE, qui est en réalité un appendice de son groupe et qui a pour président le même Guy Dauphin. Un énorme scandale sur lequel nous reviendrons dans nos prochaines éditions.
Ralph De Guibess
A lire prochainement :
Déchets toxiques de TRAFIGURA
• Comment Trafigura a payé et repris son argent à l’Etat ivoirien. Tout sur le contrat de la honte. La vérité sur le groupe ECORE du GDE.
• Le reportage de notre équipe sur le processus de dépollutions depuis Abidjan jusqu’à Salaise dans les usines de traitement de TREDI-SECHE.
• Le grand déballage sur la campagne médiatique orchestrée contre TREDI-SECHE
Il y a 6 ans, la société Trafigura Beheer BV déchargeait via le navire Probo Koala, au port d’Abidjan, 528 m3 de sloops qui sont en réalité des déchets toxiques. Ces sloops mortels déversés par la suite à travers le district d’Abidjan vont occasionner des incidents sociaux et causés des décès. Face à la colère des populations, le pouvoir d’Etat d’alors, pour masquer sa complicité, va mettre aux arrêts les responsables de la société polluante et tous ceux qui, de près comme de loin, ont été mêlés à cette affaire. Ainsi seront mis aux arrêts MM. Dauphin, Valentini, hauts cadres de Trafigura, N’Zi Kablan, Uche Ugberubo, Commandant Bombo, respectivement Dg de Puma (agissant à titre conjoint et associé de Trafigura), Dg de Tommy, la société chargée de traiter les fameux sloops et le Commandant du port. Inculpés qu’ils seront pour 4 incriminations : Violation des dispositions de la loi ivoirienne portant protection de la santé publique et de l’environnement contre les effets des déchets industriels toxiques et nucléaires et des substances nocives ; Violation des articles 324 alinéa 4, 343 et 348 du Code pénal ivoirien ; Violation des dispositions de la Convention de Bâle sur les mouvements transfrontières des déchets dangereux et leur élimination ; Violation des articles 97,99 et 101 du Code de l’Environnement ivoirien.
A titre de dommages devant les tribunaux civils ivoiriens, le pouvoir Gbagbo avait alors réclamé auparavant le versement immédiat de 5000 milliards de francs CFA et un autre paiement de sommes devant être déterminées par un collège d’experts désigné par le Tribunal. Tout ceci exigé aux différentes parties impliquées dont les sociétés TRAFIGURA Beheer BV, TRAFIGURA Ltd, la Société Puma comme le stipule le point 7 du protocole d’accord signé plus tard entre l’Etat ivoirien et les sociétés polluantes.
Seulement, vu la menace d’une catastrophe naturelle avec tout ce que les effets desdits déchets causaient au sein des populations, il a été négocié entre l’Etat de Côte d’Ivoire et une société française, le Groupe TREDI Séché, spécialisée dans la dépollution, un contrat pour le traitement et l’enlèvement des slops mortels du Probo Koala. C’était le 08 Octobre 2006 compte tenu de la révolte sociale qui menaçait la stabilité du pays. Un contrat en bonne et due forme signé entre la partie ivoirienne représentée par MM. Monné Jean Paul, Ahoutou Koffi Emmanuel, Me Alain Kacou, Djomand Henri, respectivement, Conseiller du Premier ministre d’alors, Directeur de cabinet du ministre de l’économie, Avocat et Conseil de l’Etat et Directeur du département Marchés du Bnetd et MM. Phillipe Leblanc, PDG de Tredi et Ruel Franck, Représentant commercial, pour la partie Trédi-séché pour l’enlèvement des déchets et la dépollution des sites de déversement. L’article 3 dudit contrat stipule clairement : Trédi-Séché doit procéder d’opérations d’excavations, de conditionnement et d’enlèvements des déchets toxiques des lieux où ils ont été déversés. Ce qui sera fait d’ailleurs avec toute rigueur et surtout redonner espoir aux Abidjanais fiers de voir les experts de Trédi-Séché au travail simultanément sur plusieurs sites. Malheureusement, cet espoir sera ruiné puisque plusieurs mois après on n’a pas vu finir la dépollution du reste des sites. Le cubage des déchets enlevés comme déterminés dans le contrat Trédi-Séché ayant été effectivement transportés en France en vue de leur traitement. Un autre cubage n’étant pas pris en compte par ledit contrat restera sur les sites dépollués suite à la non signature d’un avenant de contrat on ne sait pour quelles raisons car celles évoquées étaient financières alors que toute l’opération de dépollution était entièrement financée sur les fonds d’indemnisations payés par Trafigura. Mais de fil en aiguille, l’on apprendra plus tard que le marché a été tout simplement retiré au groupe Trédi-Séché pour être confié à des groupes d’amis dont Biogénie. Pis, Trafigura, la société polluante va passer par des moyens détournés pour récupérer ce qu’elle a versé à l’Etat ivoirien, en conseillant aux experts du Bnetd, une société de dépollution dite ECORE, qui est en réalité un appendice de son groupe et qui a pour président le même Guy Dauphin. Un énorme scandale sur lequel nous reviendrons dans nos prochaines éditions.
Ralph De Guibess
A lire prochainement :
Déchets toxiques de TRAFIGURA
• Comment Trafigura a payé et repris son argent à l’Etat ivoirien. Tout sur le contrat de la honte. La vérité sur le groupe ECORE du GDE.
• Le reportage de notre équipe sur le processus de dépollutions depuis Abidjan jusqu’à Salaise dans les usines de traitement de TREDI-SECHE.
• Le grand déballage sur la campagne médiatique orchestrée contre TREDI-SECHE