Divo - Trente trois autorités préfectorales du district du Goh-Djiboua, à savoir des préfets, des secrétaires généraux de préfecture et des sous-préfets ont participé lundi et mardi à un séminaire de renforcement des capacités en matière de gestion des conflits.
L`atelier a été financé par le Fonds de consolidation de la paix des Nations Unies et mis en œuvre conjointement par l’ONUCI, le PNUD et la Direction générale de l’administration du territoire (DGAT).
Ce séminaire qui s’est déroulé autour de cinq modules, visait à faire acquérir aux autorités préfectorales des aptitudes et compétences devant leur permettre d’une part, de résoudre de manière durable les conflits sociaux qu’ils rencontrent dans la gestion de leurs localités, et,d’autre part, de garantir la sécurité des personnes et des biens dans leurs circonscriptions.
De façon spécifique, il s’agit de permettre aux participants à cette session de formation d’être capables de maîtriser les méthodes de gestion participative des conflits, de s’approprier et d’utiliser les outils et techniques conceptualisés de prévention et de gestion des conflits, de déterminer et de mettre en œuvre un plan d’action de dynamisation des comités de sécurité et des comités de sensibilisation et de veille.
Il s’agit également de leur permettre de promouvoir la culture de la paix et de la cohésion sociale au sein des différentes communautés et populations vivant sur le territoire de leurs circonscriptions.
Plusieurs méthodes de résolution des conflits ont été exposées par le formateur, Dr. Kouamé Kouakou Félicien, notamment l’adjudication, l’arbitrage, la facilitation, la négociation et la médiation.
Les autorités préfectorales ont été invitées à privilégier la méthode de médiation qui permet de concilier les intérêts des parties et d’intégrer les mécanismes culturels de règlement des conflits tels que le recours aux alliances interethniques.
La question de la gestion des comités de sensibilisation et de veille ainsi que des comités de sécurité était également à l’ordre du jour des travaux du séminaire.
Les participants ont relevé les difficultés d’ordre financier, logistique et matériel auxquelles sont confrontés ces comités dans la mise en œuvre de leurs missions consistant à réduire la criminalité, faciliter la collaboration au sein des forces de sécurité d’une part et entre les forces de sécurité et les populations d’autre part, et de permettre le retour progressif des réfugiés, des déplacés ou exilés politiques.
(AIP)
rkk/cmas
L`atelier a été financé par le Fonds de consolidation de la paix des Nations Unies et mis en œuvre conjointement par l’ONUCI, le PNUD et la Direction générale de l’administration du territoire (DGAT).
Ce séminaire qui s’est déroulé autour de cinq modules, visait à faire acquérir aux autorités préfectorales des aptitudes et compétences devant leur permettre d’une part, de résoudre de manière durable les conflits sociaux qu’ils rencontrent dans la gestion de leurs localités, et,d’autre part, de garantir la sécurité des personnes et des biens dans leurs circonscriptions.
De façon spécifique, il s’agit de permettre aux participants à cette session de formation d’être capables de maîtriser les méthodes de gestion participative des conflits, de s’approprier et d’utiliser les outils et techniques conceptualisés de prévention et de gestion des conflits, de déterminer et de mettre en œuvre un plan d’action de dynamisation des comités de sécurité et des comités de sensibilisation et de veille.
Il s’agit également de leur permettre de promouvoir la culture de la paix et de la cohésion sociale au sein des différentes communautés et populations vivant sur le territoire de leurs circonscriptions.
Plusieurs méthodes de résolution des conflits ont été exposées par le formateur, Dr. Kouamé Kouakou Félicien, notamment l’adjudication, l’arbitrage, la facilitation, la négociation et la médiation.
Les autorités préfectorales ont été invitées à privilégier la méthode de médiation qui permet de concilier les intérêts des parties et d’intégrer les mécanismes culturels de règlement des conflits tels que le recours aux alliances interethniques.
La question de la gestion des comités de sensibilisation et de veille ainsi que des comités de sécurité était également à l’ordre du jour des travaux du séminaire.
Les participants ont relevé les difficultés d’ordre financier, logistique et matériel auxquelles sont confrontés ces comités dans la mise en œuvre de leurs missions consistant à réduire la criminalité, faciliter la collaboration au sein des forces de sécurité d’une part et entre les forces de sécurité et les populations d’autre part, et de permettre le retour progressif des réfugiés, des déplacés ou exilés politiques.
(AIP)
rkk/cmas