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Société Publié le vendredi 18 mai 2012 | Le Mandat

La lettre du Mandat Par Mass Domi Aux FRCI, gendarmes et policiers

Les rumeurs de nature à faire fuir populations et investisseurs avaient commencé à sérieusement ébranler certains quartiers d’Abidjan, notamment Yopougon, ex-fief de la Refondation, où des pro-Gbagbo murmurent vengeance contre le pouvoir en place. Çà et là également, le retour des miliciens et mercenaires pro-Gbagbo avait été signalé. Ajoutées à cette atmosphère de psychose généralisée, les déclarations intempestives et subversives des nouveaux guides du Front populaire ivoirien, qui ont naïvement cru que l’élection du socialiste François Hollande à la tête de l’Etat français signifiait le renversement du régime Ouattara. Après avoir pris la mesure de ces intoxications, dont la crème est la libération illusoire du dictateur de Mama, et dans le souci de rassurer les populations et leur permettre de vaquer sereinement à leurs occupations, les autorités ont pris leurs responsabilités en vous déployant dans toutes les zones sujettes à cette situation, afin de faire baisser la tension qui y croissait de jour en jour et qui annonçait des temps sombres pour le pays. Et, avec un sens élevé du devoir, vous vous y êtes mis. Sans rechigner. Nuitamment, on vous voit, avec soulagement, sillonner avec détermination tout Abidjan, mais particulièrement les endroits marqués par ces rumeurs et manipulations. Vous le faites, non pas parce que vous soutenez un régime, mais parce que vous avez le devoir de protéger vos concitoyens et le pays de toute velléité de déstabilisation. Après tout, quand le feu s’ouvre, c’est d’abord vous qui livrez vos poitrines pour cette même Nation. Pourquoi ne pas anticiper pour éviter d’aller inutilement au charbon ? Sans être un expert de la question, je crois que c’est ce que vous avez compris et que vous mettez à exécution à la suite de l’ordre donné par vos chefs. Même si le chemin est encore long, en raison de la persistance des mauvaises intentions des ennemis de la paix, ce que vous avez déjà fait mérite applaudissements. Longtemps, vous avez été présentés comme la bête noire des populations, mais aujourd’hui, vous êtes en train de démontrer que quand on est militaire ou gendarme, on peut avoir, et c’est légitime, des penchants politiques, mais rester fidèle au sermon. En réaction à cette volonté de les protéger, les Ivoiriens, qui ont subi les affres du désordre et de la guerre, ne peuvent que vous magnifier et vous considérer désormais comme des partenaires et non des adversaires. En tout cas, et pour une fois, je me fais l’agréable plaisir de vous envoyer ces lignes, braves défenseurs de la République, la vraie, pour vous dire merci de ‘’boucler’’ la capitale. Merci surtout, chers gendarmes, FRCI et policiers, de faire chuter la tension et la frayeur qui s’emparaient dangereusement des populations à Yopougon-Sicogi, Lem, Sideci, Niangon, Koweit, Andokoi, Wassakara, Toits-Rouges, Azito, Gesco… Votre présence dans ces zones rassure tous ceux qui aspirent à la tranquillité. Qu’il en soit ainsi et que la pression et la vigilance soient renforcées, jusqu’à la paix définitive!
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