Votre rubrique est de retour ! Son auteur aussi. Nous sommes rentrés au pays, après un mois de formation à l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille, en France. Dans cette prestigieuse école qui a formé la majorité de nos devanciers dans ce noble métier, nous avons appris, « chez les blancs, l’art de vaincre sans avoir raison », dans la droite ligne de la vision d’Ahmadou Kourouma.
Il faut le dire tout simplement. L’expérience a été très enrichissante. Pour aller de l’avant dans tout ce que l’on fait, il faut, à chaque étape franchie, se remettre en cause, faire son autocritique et ouvrir même le temps de la critique. Mieux, il est nécessaire de voir comment travaillent les autres pour améliorer sa prestation. A Lille et dans les rédactions françaises, nous avons modestement appris, dans la perspective du renouveau de notre presse à qui on ne finit pas de faire des procès en règle et même des jugements par contumace. On en est à se poser des questions. Est-ce la presse qui est mauvaise ou sont-ce les politiciens et les lecteurs qui le voient ainsi ? La crise ivoirienne est-elle le fait des hommes et femmes de presse uniquement ? Ils ont certainement leur part de responsabilité mais ne sont pas les seuls à blâmer. Il faut espérer que nous ayons les coudées franches pour expérimenter ce que nous avons appris en France et qui est applicable sur le terrain.
Il faut rendre hommage au président Ouattara, à son gouvernement, au ministre de la communication, au GEPCI, au FSDP et à l’Unjci d’avoir initié cette donne. C’est la toute première fois que la presse privée, sans exclusive ni exclusion, se retrouve à cette formation. Cela a eu l’avantage de rapprocher des personnes qui ne partagent pas les mêmes opinions idéologiques. A la vérité, beaucoup de choses nous lient les uns aux autres. Sans doute, l’appartenance à un même pays qu’aucun d’entre nous ne veut voir se déchirer ou disparaître. A Lille, nous nous sommes côtoyés et fréquenté, renforçant l’esprit de fraternité et de confraternité. Il faut espérer que la chaleur abidjanaise ne vienne pas fondre cet élan, comme beurre au soleil. Et surtout que cette formation profite à l’ensemble de la presse et à la nation
Il faut le dire tout simplement. L’expérience a été très enrichissante. Pour aller de l’avant dans tout ce que l’on fait, il faut, à chaque étape franchie, se remettre en cause, faire son autocritique et ouvrir même le temps de la critique. Mieux, il est nécessaire de voir comment travaillent les autres pour améliorer sa prestation. A Lille et dans les rédactions françaises, nous avons modestement appris, dans la perspective du renouveau de notre presse à qui on ne finit pas de faire des procès en règle et même des jugements par contumace. On en est à se poser des questions. Est-ce la presse qui est mauvaise ou sont-ce les politiciens et les lecteurs qui le voient ainsi ? La crise ivoirienne est-elle le fait des hommes et femmes de presse uniquement ? Ils ont certainement leur part de responsabilité mais ne sont pas les seuls à blâmer. Il faut espérer que nous ayons les coudées franches pour expérimenter ce que nous avons appris en France et qui est applicable sur le terrain.
Il faut rendre hommage au président Ouattara, à son gouvernement, au ministre de la communication, au GEPCI, au FSDP et à l’Unjci d’avoir initié cette donne. C’est la toute première fois que la presse privée, sans exclusive ni exclusion, se retrouve à cette formation. Cela a eu l’avantage de rapprocher des personnes qui ne partagent pas les mêmes opinions idéologiques. A la vérité, beaucoup de choses nous lient les uns aux autres. Sans doute, l’appartenance à un même pays qu’aucun d’entre nous ne veut voir se déchirer ou disparaître. A Lille, nous nous sommes côtoyés et fréquenté, renforçant l’esprit de fraternité et de confraternité. Il faut espérer que la chaleur abidjanaise ne vienne pas fondre cet élan, comme beurre au soleil. Et surtout que cette formation profite à l’ensemble de la presse et à la nation