La manière fulgurante avec laquelle la rencontre entre les journalistes et le conseil d’administration de l’Africa a été convoquée présageait du Roussi. Et ça n’a pas raté. Dans ses bureaux du Plateau, le patron du club vert et rouge n’est pas allé du dos de la cuillère pour tancer Augustin Sidy Diallo et son équipe. Koné Cheick Oumar, visiblement très en colère, a littéralement volé dans les plumes de la fédération ivoirienne de football. Il s’est d’abord insurgé contre la sanction infligée à son équipe par la commission de discipline dans l’affaire Inai Stéphane qui oppose l’Africa à l’USC Bassam.
Selon lui et ses secrétaires exécutifs et administratifs, l’Africa n’est en rien fautif dans cette affaire où le joueur se retrouve avec deux noms. «Nous avons régulièrement recruté ce joueur et fait sa licence sur la base des informations que la FIF nous a données à travers son passeport (ndlr : document administratif qui retrace le passé des athlètes). Nous n’avons pas fait du faux car Inai étant un ancien joueur, ce n’est pas à l’Africa de lui établir des documents. Car il avait déjà une licence fédérale et c’est le même numéro qui a été attribué à l’Africa », a clairement expliqué Assemian à la suite de son président. Poursuivant, il a affirmé que la plainte de l’USC Bassam a été jugée irrecevable parce posée hors délais mais que la commission s’est auto-saisie après une sortie du joueur en question dans la presse. «Inai a menti à la commission et l’a non seulement sanctionné mais elle est allée plus loin pour infliger match perdu à l’Africa et une amende».
Toute chose que les dirigeants du club champion de Côte d’Ivoire refusent. «Ici, nous sommes la victime et non le fautif, c’est la fédération elle-même qui a mis à notre disposition les documents sur la base desquels nous avons qualifié ce joueur», a conclu Koné Cheick Oumar sur ce chapitre sans oublier d’annoncer que son club fera appel de cette décision. Certainement rongé par la colère, le PCA des Aiglons a entrepris une véritable attaque en règle contre la FIF et ses dirigeants Ne tenant plus dans son fauteuil, le PCA s’est dit «fatigué des complots de la fédération contre son équipe». Une situation qu’il juge incompréhensible pour quelqu’un qui a mis cette équipe dirigeante de la FIF en place. «Je vais le dire aujourd’hui.
J’ai installé cette équipe. C’est nous qui avons hissé cette équipe à la tête de la fédération», a-t-il lancé. Poursuivant, Koné s’est dit déçu du travail abattu par Sidy et son groupe. «Les stades sont vides, nous vivons toujours dans les problèmes, aucune réforme n’a été faite… on est fatigué des bêtises de la fédération». Pour les dirigeants de l’Africa présents à cette tribune (Doré, Vagba, Sangaré Mahamadou, la fédération est tout simplement un adversaire de l’Africa. Koné Cheick Oumar a ouvertement mis en garde le comité directeur de la fédération. «Nous sommes dans une dynamique de donner une fédération forte aux clubs. Ou la FIF se ressaisit ou nous prendrons nos responsabilités.
Je ne veux pas être complice des conneries de cette fédération. Si ça continue comme cela, nous allons les enlever», a-t-il menacé. Et comme pour joindre l’acte à la parole, le PCA des Oyés a annoncé que l’Africa ne veut plus du président Bogui Charles à la tête de la commission de discipline. Tout comme elle récuse l’arbitre Sinko Bienvenu qui doit officier le match ASI-Africa. Car selon lui, les hommes en noir sont instrumentalisés pour faire perdre le titre à l’Africa et à amener ses supporteurs à donner dans la violence. «Mais nous ne céderons pas et nous serons champions», a-t-il conclu. Cette sortie pour la moins vigoureuse va certainement faire des vagues dans le milieu du football ivoirien.
Koné Lassiné
Selon lui et ses secrétaires exécutifs et administratifs, l’Africa n’est en rien fautif dans cette affaire où le joueur se retrouve avec deux noms. «Nous avons régulièrement recruté ce joueur et fait sa licence sur la base des informations que la FIF nous a données à travers son passeport (ndlr : document administratif qui retrace le passé des athlètes). Nous n’avons pas fait du faux car Inai étant un ancien joueur, ce n’est pas à l’Africa de lui établir des documents. Car il avait déjà une licence fédérale et c’est le même numéro qui a été attribué à l’Africa », a clairement expliqué Assemian à la suite de son président. Poursuivant, il a affirmé que la plainte de l’USC Bassam a été jugée irrecevable parce posée hors délais mais que la commission s’est auto-saisie après une sortie du joueur en question dans la presse. «Inai a menti à la commission et l’a non seulement sanctionné mais elle est allée plus loin pour infliger match perdu à l’Africa et une amende».
Toute chose que les dirigeants du club champion de Côte d’Ivoire refusent. «Ici, nous sommes la victime et non le fautif, c’est la fédération elle-même qui a mis à notre disposition les documents sur la base desquels nous avons qualifié ce joueur», a conclu Koné Cheick Oumar sur ce chapitre sans oublier d’annoncer que son club fera appel de cette décision. Certainement rongé par la colère, le PCA des Aiglons a entrepris une véritable attaque en règle contre la FIF et ses dirigeants Ne tenant plus dans son fauteuil, le PCA s’est dit «fatigué des complots de la fédération contre son équipe». Une situation qu’il juge incompréhensible pour quelqu’un qui a mis cette équipe dirigeante de la FIF en place. «Je vais le dire aujourd’hui.
J’ai installé cette équipe. C’est nous qui avons hissé cette équipe à la tête de la fédération», a-t-il lancé. Poursuivant, Koné s’est dit déçu du travail abattu par Sidy et son groupe. «Les stades sont vides, nous vivons toujours dans les problèmes, aucune réforme n’a été faite… on est fatigué des bêtises de la fédération». Pour les dirigeants de l’Africa présents à cette tribune (Doré, Vagba, Sangaré Mahamadou, la fédération est tout simplement un adversaire de l’Africa. Koné Cheick Oumar a ouvertement mis en garde le comité directeur de la fédération. «Nous sommes dans une dynamique de donner une fédération forte aux clubs. Ou la FIF se ressaisit ou nous prendrons nos responsabilités.
Je ne veux pas être complice des conneries de cette fédération. Si ça continue comme cela, nous allons les enlever», a-t-il menacé. Et comme pour joindre l’acte à la parole, le PCA des Oyés a annoncé que l’Africa ne veut plus du président Bogui Charles à la tête de la commission de discipline. Tout comme elle récuse l’arbitre Sinko Bienvenu qui doit officier le match ASI-Africa. Car selon lui, les hommes en noir sont instrumentalisés pour faire perdre le titre à l’Africa et à amener ses supporteurs à donner dans la violence. «Mais nous ne céderons pas et nous serons champions», a-t-il conclu. Cette sortie pour la moins vigoureuse va certainement faire des vagues dans le milieu du football ivoirien.
Koné Lassiné