ABIDJAN - Le quotidien ivoirien "Notre Voie" et l'hebdomadaire Bol Kotch (journaux pro-Gbagbo) viennent d'être suspendus par le Conseil national de la presse (CNP) respectivement pour quatre parutions et deux parutions, a indiqué dimanche une source proche de cette structure de régulation.
Selon le secrétaire général du CNP René Bourgoin, ces organes ont été sanctionnés pour "manquements récurrents à l'éthique et à la déontologie".
"Suite à un communiqué que le journal +Notre Voie+ a publié faisant état de ce que Laurent Gbagbo a été renversé par coup d' état opéré par l'ONU et la France, nous avions convié les responsables de ces journaux à une série de rencontres pour une pratique plus professionnelle. Mais nos efforts sont restés vains", a expliqué M. Bourgoin, estimant qu'il y a eu une "dénaturation des faits".
Les responsables des journaux concernés parlent d'une "entrave à la liberté de la presse" de la part du Conseil national de la presse.
L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a été arrêté le 11 avril par les forces pro-Ouattara, après cinq mois de crise électorale aigüe qui ont occasionné au moins 3.000 morts.
Selon le secrétaire général du CNP René Bourgoin, ces organes ont été sanctionnés pour "manquements récurrents à l'éthique et à la déontologie".
"Suite à un communiqué que le journal +Notre Voie+ a publié faisant état de ce que Laurent Gbagbo a été renversé par coup d' état opéré par l'ONU et la France, nous avions convié les responsables de ces journaux à une série de rencontres pour une pratique plus professionnelle. Mais nos efforts sont restés vains", a expliqué M. Bourgoin, estimant qu'il y a eu une "dénaturation des faits".
Les responsables des journaux concernés parlent d'une "entrave à la liberté de la presse" de la part du Conseil national de la presse.
L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a été arrêté le 11 avril par les forces pro-Ouattara, après cinq mois de crise électorale aigüe qui ont occasionné au moins 3.000 morts.