Abidjan - Un cadre de concertation et d'échanges entre les acteurs de la filière café-cacao aussi bien du secteur public que du secteur privé, dans une approche partenariat public-privé, a été mise en place par le Conseil du café-cacao en vue d'impulser le développement de la filière.
Dénommée Plateforme de partenariat public-privé, les activités de cette plateforme ont été officiellement lancées lundi à Abidjan, par le ministre de l'Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly.
Cette Plateforme est un cadre qui vise à permettre une concertation et un dialogue permanent entre les acteurs impliqués dans la chaîne des valeurs de la filière café-cacao. Elle entend notamment regrouper tous les acteurs de la filière pour la recherche de solutions aux menaces qui risquent de compromettre durablement l'économie cacaoyère nationale et mondiale.
"Le partenariat public-privé apparaît inéluctablement comme une approche sûre pour combler le déficit de financement des projets de développement de la filière café-cacao, en préservant les intérêts mutuels", a indiqué la directrice générale du Conseil du café-cacao, Massandjé Touré-Litse. Elle a assuré que la Plateforme partenariat public-privé apparaît "comme une voie prometteuse" et un "instrument pertinent".
Selon la directrice général du Conseil du café-cacao, ce sont près de 40 milliards de francs CFA qui ont été mis à la disposition du monde rural par l'Etat, pour apporter une solution à la durabilité du café et du cacao.
Procédant au lancement officiel des activités de la Plateforme, le ministre de l'Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly a appelé tous les principaux acteurs de la filière cacao en Côte d'Ivoire et dans le monde à une conjugaison d'efforts pour la promotion d'une économie cacaoyère durable et prospère.
Pour le ministre de l’Agriculture, la Plateforme devrait, dans un premier temps, actualiser et affiner le programme 2QC (quantité, qualité, croissance), l’une des actions majeures du Gouvernement en plus de la reforme de la filière, visant à améliorer les conditions de vie et de travail des producteurs.
"Le programme 2QC ainsi actualisé deviendrait le cadre de référence de toutes les actions dans la filière café-cacao et permettra de prendre en compte les préoccupations et les besoins du secteur privé", a-t-il recommandé.
La Plateforme de partenariat public-privé comprend un président émanant du Conseil café-cacao et deux vice-présidents représentant les producteurs et le secteur privé. Elle dispose d’un secrétariat technique permanent.
Des sessions plénières et des travaux au sein de groupes thématiques animeront cette Plateforme. Elle interviendra dans les domaines de la recherche, du transfert de technologies aux producteurs, de l’accès aux intrants, de la lutte contre la maladie cacaoyère 'swollen shoot', de la relance caféière, de la certification et de la lutte contre le travail des enfants.
Le café et le cacao représentent environ 15% du produit intérieur brut (PIB) et 40% des recettes d’exportations du pays. La production est assurée par quelque 800.000 petites exploitations familiales avec près de 100.000 tonnes de café par an et 1,3 million de tonnes de cacao par an.
Dénommée Plateforme de partenariat public-privé, les activités de cette plateforme ont été officiellement lancées lundi à Abidjan, par le ministre de l'Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly.
Cette Plateforme est un cadre qui vise à permettre une concertation et un dialogue permanent entre les acteurs impliqués dans la chaîne des valeurs de la filière café-cacao. Elle entend notamment regrouper tous les acteurs de la filière pour la recherche de solutions aux menaces qui risquent de compromettre durablement l'économie cacaoyère nationale et mondiale.
"Le partenariat public-privé apparaît inéluctablement comme une approche sûre pour combler le déficit de financement des projets de développement de la filière café-cacao, en préservant les intérêts mutuels", a indiqué la directrice générale du Conseil du café-cacao, Massandjé Touré-Litse. Elle a assuré que la Plateforme partenariat public-privé apparaît "comme une voie prometteuse" et un "instrument pertinent".
Selon la directrice général du Conseil du café-cacao, ce sont près de 40 milliards de francs CFA qui ont été mis à la disposition du monde rural par l'Etat, pour apporter une solution à la durabilité du café et du cacao.
Procédant au lancement officiel des activités de la Plateforme, le ministre de l'Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly a appelé tous les principaux acteurs de la filière cacao en Côte d'Ivoire et dans le monde à une conjugaison d'efforts pour la promotion d'une économie cacaoyère durable et prospère.
Pour le ministre de l’Agriculture, la Plateforme devrait, dans un premier temps, actualiser et affiner le programme 2QC (quantité, qualité, croissance), l’une des actions majeures du Gouvernement en plus de la reforme de la filière, visant à améliorer les conditions de vie et de travail des producteurs.
"Le programme 2QC ainsi actualisé deviendrait le cadre de référence de toutes les actions dans la filière café-cacao et permettra de prendre en compte les préoccupations et les besoins du secteur privé", a-t-il recommandé.
La Plateforme de partenariat public-privé comprend un président émanant du Conseil café-cacao et deux vice-présidents représentant les producteurs et le secteur privé. Elle dispose d’un secrétariat technique permanent.
Des sessions plénières et des travaux au sein de groupes thématiques animeront cette Plateforme. Elle interviendra dans les domaines de la recherche, du transfert de technologies aux producteurs, de l’accès aux intrants, de la lutte contre la maladie cacaoyère 'swollen shoot', de la relance caféière, de la certification et de la lutte contre le travail des enfants.
Le café et le cacao représentent environ 15% du produit intérieur brut (PIB) et 40% des recettes d’exportations du pays. La production est assurée par quelque 800.000 petites exploitations familiales avec près de 100.000 tonnes de café par an et 1,3 million de tonnes de cacao par an.
