Les activités de la Plateforme de partenariat public-privé (PPPP) de la filière café-cacao en Côte d’Ivoire ont été officiellement lancées le lundi 21 mai 2012 à la Caistab par le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Sangafowa. Cette Plateforme est un cadre de concertation et de dialogue permanents entre les acteurs impliqués dans la chaîne de la filière. Eu égard aux enjeux de cette filière dans l’économie, le ministre a souligné l’importance des défis à relever. Il a suggéré la mise en œuvre d’activités pour la promotion de la durabilité de la filière. Toute chose, dira-t-il, qui requiert la contribution de tous les acteurs. «Car l’Etat seul ne peut pas tout faire, comme le secteur privé ne peut se substituer à l’Etat», a-t-il tranché. L’une des premières actions de la Plateforme consistera à actualiser le programme 2QC (quantité, qualité et croissance) du gouvernement. Une fois actualisé, ce programme deviendra le cadre de référence de toutes les actions dans la filière café-cacao, poursuit Coulibaly Sangafowa. Le premier responsable du secteur agricole en Côte d’Ivoire a, en outre, invité la Plateforme à examiner les enjeux pour l’avenir de la filière, articulés autour de la certification, de l’accès aux intrants, de la lutte contre les ravageurs du cacaoyer, du changement climatique et de la lutte contre les pires formes de travail des enfants, entre autres. Le ministre a par ailleurs défini l’ambition du gouvernement ivoirien par rapport au binôme café-cacao, à savoir, d’une part maintenir la position de 1er producteur mondial de cacao et redevenir également 1er producteur de fèves de bonne qualité. D’autre part, satisfaire la demande des consommateurs de plus en plus exigeants en matière de qualité des produits marchands. Le ministre entend à travers tout ce programme, mobiliser les ressources financières et techniques pour promouvoir une économie cacaoyère durable, dans un cadre de partenariat public-privé. «Notre but ultime est d’améliorer le bien-être socio-économique des producteurs de cacao et de leurs communautés. Car le producteur, créateur de la richesse, reste l’épicentre de tous nos efforts», a précisé M. Coulibaly.
FO
FO