Jean-Claude Agnimel, directeur des ressources humaines (DRH) à la Petroci a été enlevé dans la journée du mardi 15 mai dernier, par des éléments de la Direction de la surveillance du territoire (DST) alors qu’il était à son bureau au siège de sa firme sis au Plateau. Selon certaines indiscrétions, le crime de lèse-majesté du DRH de Petroci, c’est d’avoir été un proche collaborateur de l’ancien Directeur général, Kassoum Fadiga, actuellement en exil. Jean-Claude Agnimel est soupçonné par la police d’Alassane Ouattara d’avoir pris une part active, aux côtés de son ancien patron, au financement de la résistance patriotique contre les forces pro-Ouattara. L’autre grief contre le DRH de Petroci, poursuivent ces mêmes indiscrétions, est en rapport avec le financement de la campagne de Laurent Gbagbo par les chefs d’entreprise ivoiriens dont Kassoum Fadiga était l’initiateur et coordonnateur. Enfin, des rapports faisant croire à des communications téléphoniques suspectes ont été transmis, de l’intérieur de l’entreprise, aux nouvelles autorités.
Il est clairement reproché à Jean-Claude Agnimel d’être régulièrement en contact avec son ex-patron en exil Kassoum Fadiga – au même titre que d’autres pontes de l’ère Gbagbo – avec qui il s’activerait à favoriser la déstabilisation du régime Ouattara. Arrêté depuis le 15 mai dernier, Jean-Claude Agnimel subit un interrogatoire musclé dans les locaux de la direction de la surveillance du territoire. Certains collaborateurs du concerné estiment que celui-ci est persécuté parce qu’il détiendrait des preuves de contrats frauduleux signés par les autorités au sommet de l’Etat. Et sa proximité avec les anciens dirigeants ne rassurerait pas les nouveaux hommes forts du pays qui le considèrent comme «un empêcheur de tourner en rond».
Gilles Naismon
Il est clairement reproché à Jean-Claude Agnimel d’être régulièrement en contact avec son ex-patron en exil Kassoum Fadiga – au même titre que d’autres pontes de l’ère Gbagbo – avec qui il s’activerait à favoriser la déstabilisation du régime Ouattara. Arrêté depuis le 15 mai dernier, Jean-Claude Agnimel subit un interrogatoire musclé dans les locaux de la direction de la surveillance du territoire. Certains collaborateurs du concerné estiment que celui-ci est persécuté parce qu’il détiendrait des preuves de contrats frauduleux signés par les autorités au sommet de l’Etat. Et sa proximité avec les anciens dirigeants ne rassurerait pas les nouveaux hommes forts du pays qui le considèrent comme «un empêcheur de tourner en rond».
Gilles Naismon