Pour développer son économie cacaoyère, la Côte d’Ivoire entend s’appuyer sur le secteur privé. Surtout à une période où les diagnostics révèlent des insuffisances dans la production, la commercialisation et l’organisation des producteurs de cacao. Aussi une plateforme de partenariat public-privé a-t-elle été initiée par le Conseil de café cacao lors de la cérémonie de lancement qui a eu lieu hier à l’auditorium de la Caistab. « Le partenariat public-privé apparaît inéluctablement comme une approche sûre pour mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre du Programme Quantité, Qualité et Croissance (2QC), en préservant les intérêts mutuels », a soutenu Massandjé Touré-Litse, directeur général du conseil de café-cacao. Révélant que ce programme élaboré pour améliorer les revenus des agriculteurs, a favorisé la productivité et le cadre de vie de plusieurs producteurs de cacao. Cela, à travers la formation chaque année de plus de 100.000 cacaoculteurs, la mise à disposition chaque année de l’équivalent de 800.000 ha d’insecticide et de fongicide à 45.000 producteurs, pour le traitement des plantations. Malgré ces actions, beaucoup reste à faire pour la mise en œuvre du programme. A en croire le ministre de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, ‘‘l’Etat va s’assurer de la conformité et de la cohérence des interventions sur le terrain avec les orientations stratégiques de la reforme et du programme 2QC’’. Selon lui, il s’agira aussi de mobiliser les ressources humaines et financières nécessaires pour la réalisation des investissements en faveur des producteurs. Pour le ministre de l’Agriculture, ce partenariat est un cadre de concertation et de dialogue incessants entre tous les acteurs de la filière café-cacao. Les travaux consisteront donc à actualiser et affiner le programme qui sera le cadre de référence de toutes les actions de la filière.
Soumba.O (Stagiaire)
Soumba.O (Stagiaire)