La Direction régionale du Ministère de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique a organisé une conférence en milieu scolaire ce mercredi 30 mai 2012 dans les locaux du Collège Moderne de Divo.
Conférence dont le thème « VIH SIDA en milieu jeune, et si on en parlait ! » a permis aux élèves de s’informer sur les dangers que constitue les IST notamment le VIH SIDA.
Malgré la forte pluie qui s’abattait sur la cité du Lôh Djiboua, c’est une jeunesse scolaire galvanisée et avide de connaissances qui a pris d’assaut le foyer de l’établissement en quête de réponses sur les IST VIH SIDA.
Le conférencier, Docteur Aïman Serge Alexis, conseiller régional VIH SIDA, a d`emblée libellé un plan de présentation sur les IST par une définition, une citation des différentes IST, les signes les plus courants, les conséquences, complications et la conduite à tenir en cas d’une IST.
En effet, selon le conseiller régional ,les IST( Infections Sexuellement Transmissibles) sont des « infections dues à des microbes tels que les bactéries, les parasites , les champignons et les virus transmis lors de rapports sexuels non protégés, de la mère à l’enfant pendant la grossesse(VIH syphilis) , au cours de l’accouchement (gonococcie, chlamydia, VIH) et après la naissance VIH. »
Poursuivant ses explications, le conférencier ajouta en ces termes: « Les principales IST que sont la gonococcie, la syphilis, le chancre mou, l’infection à trichomonas vaginalis, la candidose vaginale, les hépatites virales, les condylomes, l’herpès génital et surtout le SIDA, entraînent des conséquences graves telles que la stérilité, la paralysie, la cécité, l’infection de la prostate et le VIH SIDA chez l’homme ; chez la femme, le cancer du col de l’utérus, l’avortement spontané, l’accouchement prématuré sans toute fois occulter le VIH SIDA. »
Le nouveau né également selon lui n’est pas épargné : « Il est sujet à des complications telles la cécité, la conjonctivite gonococcique, la syphilis et la malformation néo-natales. »
Les moyens de prévention d’après le Docteur Aïman, résident dans les attitudes à tenir : « la prévention des IST est sous tendue par une bonne information, sensibilisation et éducation de la population sur les risques et conséquences encourus individuels, conjugaux, familiaux voir collectifs des comportements sexuels à risques : éviter l’auto médication, consulter immédiatement un agent de santé en cas d’infection sexuelle, informer le (la) ou les partenaires sexuels et les associer au traitement , suivre correctement le traitement prescrit jusqu’à la fin , arrêter les rapports sexuels et la consommation d’alcool pendant le traitement médical, faire son test de dépistage du SIDA. »
Le fléau du siècle aux dires du conseiller du Lôh Djiboua connait une féminisation .D’où l’urgence pour les autorités de renforcer les moyens de sensibilisation au sein des populations cibles dont la jeunesse féminine. Profitant de l’occasion, il a appelé la jeunesse à « changer de comportement » aussi « progressif soit-il. Chacun va à son rythme. Mais ce que l’on voudrait, c’est qu’à la fin des statistiques, l’on arrive à savoir que dans la région du Lôh Djiboua, si les jeunes ne peuvent pas s’abstenir, utilisent correctement le préservatif ; que les jeunes restés sexuellement actifs décident de pratiquer l’abstinence secondaire .J’ai donc été heureux de savoir que le Direction Régionale de la Jeunesse associe le Ministère de la lutte contre le SIDA. »
Pour M. Jules Bahoua, Directeur régional chargé de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique du Sud Bandama, la présente conférence « était attendue par les jeunes de Divo en ce sens que la floraison des maquis, des boîtes de nuit et d’autres lieux de prostitution et de proxénétisme, les jeunes observent des comportements très déviants si bien que la prévalence en VIH SIDA a commencé à s’accroître. » La cérémonie selon lui, vient « à point nommé pour essayer de réduire les risques de prévalence et leur donner quelques conseils de conduite. » Le disant, le responsable s’en réfère aux vacances qui pointent à l’horizon : « Nous sommes déjà en vacances. Et les élèves doivent aller avec quelques rudiments de protection en matière de VIH SIDA afin qu’ils nous reviennent plus tard en bonne santé grâce aux comportements corrigés. »
Le Directeur chargé de la protection des Jeunes au Ministère de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique M. Akely Gnagne s’est félicité de l’initiative prise par le Directeur Régional du Lôh Djiboua. La prévalence du SIDA parmi les jeunes selon lui « est alarmante. Les données de l’ONUSIDA de 2010 révèlent que sur les 3.4, les jeunes représentent 11%. » Au regard de ces chiffres du moins inquiétants, M. Akely Gnagne plaide en faveur d’une vulgarisation des campagnes de sensibilisation auprès de la jeunesse : « Il serait intéressant, sinon hautement désirable que ce genres d’initiative soit intensifié afin que nos jeunes soient formés, pas à la fidélité mais à l’abstinence. Pour ceux qui se sont déjà hasardés en matière de pratiques sexuels, qu’ils les réduisent. » Terminant ses propos, le chargé de la Protection de la jeunesse a attiré l’attention des autres directeurs régionaux à emboiter le pas à la région du Lôh Djiboua : « J’exhorte mes collègues directeurs régionaux et départementaux à suivre l’initiative de Divo pour que nous puissions grandement informer les jeunes, les prévenir sur les fléaux qui les minent qui sont le SIDA et les déterminants de la vulnérabilité que sont l’alcool et la toxicomanie. Je voudrais que ces actions se perpétuent. Avec l’aide de M. le Ministre Alain Michel Lobognon, nous allons encourager tous ceux qui prennent ces initiatives et leur donner autant que faire ce peu, le petit matériel que nous avons pour leur permettre de vulgariser la prévention et de savoir que la vulnérabilité peut être vaincue quand on est bien informé ; surtout quand les jeunes doivent avoir droit à la meilleure information. »
Le rapport épidémiologique sur le VIH SIDA fournit par l’ONUSIDA en fin 2010 indique 33,3 millions de personnes infectées dans le monde dont 22,5 millions en Afrique Sub Saharienne.
La Côte d’Ivoire comptait 450 000 personnes vivant avec le VIH dont 380 000 adultes de 15 à 49 ans et 63 000 enfants de moins de 15 ans.
Selon les enquêtes sur les indicateurs du Sida(EIS) de 2005, le taux de prévalence était à 4,7 % et 3,4 % selon le rapport de l’ONUSIDA de l’année 2010. Les orphelins et enfants vivant(OEV) avec le virus sont estimés à 430 000. 17 000 nouveaux cas d’infections sont enregistrés et l’on note 30 000 cas de décès. La région du Lôh Djiboua a enregistré quant à elle en 2005, 5,5 % selon toujours les EIS.
CELLCOMM/MPJSC.
Conférence dont le thème « VIH SIDA en milieu jeune, et si on en parlait ! » a permis aux élèves de s’informer sur les dangers que constitue les IST notamment le VIH SIDA.
Malgré la forte pluie qui s’abattait sur la cité du Lôh Djiboua, c’est une jeunesse scolaire galvanisée et avide de connaissances qui a pris d’assaut le foyer de l’établissement en quête de réponses sur les IST VIH SIDA.
Le conférencier, Docteur Aïman Serge Alexis, conseiller régional VIH SIDA, a d`emblée libellé un plan de présentation sur les IST par une définition, une citation des différentes IST, les signes les plus courants, les conséquences, complications et la conduite à tenir en cas d’une IST.
En effet, selon le conseiller régional ,les IST( Infections Sexuellement Transmissibles) sont des « infections dues à des microbes tels que les bactéries, les parasites , les champignons et les virus transmis lors de rapports sexuels non protégés, de la mère à l’enfant pendant la grossesse(VIH syphilis) , au cours de l’accouchement (gonococcie, chlamydia, VIH) et après la naissance VIH. »
Poursuivant ses explications, le conférencier ajouta en ces termes: « Les principales IST que sont la gonococcie, la syphilis, le chancre mou, l’infection à trichomonas vaginalis, la candidose vaginale, les hépatites virales, les condylomes, l’herpès génital et surtout le SIDA, entraînent des conséquences graves telles que la stérilité, la paralysie, la cécité, l’infection de la prostate et le VIH SIDA chez l’homme ; chez la femme, le cancer du col de l’utérus, l’avortement spontané, l’accouchement prématuré sans toute fois occulter le VIH SIDA. »
Le nouveau né également selon lui n’est pas épargné : « Il est sujet à des complications telles la cécité, la conjonctivite gonococcique, la syphilis et la malformation néo-natales. »
Les moyens de prévention d’après le Docteur Aïman, résident dans les attitudes à tenir : « la prévention des IST est sous tendue par une bonne information, sensibilisation et éducation de la population sur les risques et conséquences encourus individuels, conjugaux, familiaux voir collectifs des comportements sexuels à risques : éviter l’auto médication, consulter immédiatement un agent de santé en cas d’infection sexuelle, informer le (la) ou les partenaires sexuels et les associer au traitement , suivre correctement le traitement prescrit jusqu’à la fin , arrêter les rapports sexuels et la consommation d’alcool pendant le traitement médical, faire son test de dépistage du SIDA. »
Le fléau du siècle aux dires du conseiller du Lôh Djiboua connait une féminisation .D’où l’urgence pour les autorités de renforcer les moyens de sensibilisation au sein des populations cibles dont la jeunesse féminine. Profitant de l’occasion, il a appelé la jeunesse à « changer de comportement » aussi « progressif soit-il. Chacun va à son rythme. Mais ce que l’on voudrait, c’est qu’à la fin des statistiques, l’on arrive à savoir que dans la région du Lôh Djiboua, si les jeunes ne peuvent pas s’abstenir, utilisent correctement le préservatif ; que les jeunes restés sexuellement actifs décident de pratiquer l’abstinence secondaire .J’ai donc été heureux de savoir que le Direction Régionale de la Jeunesse associe le Ministère de la lutte contre le SIDA. »
Pour M. Jules Bahoua, Directeur régional chargé de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique du Sud Bandama, la présente conférence « était attendue par les jeunes de Divo en ce sens que la floraison des maquis, des boîtes de nuit et d’autres lieux de prostitution et de proxénétisme, les jeunes observent des comportements très déviants si bien que la prévalence en VIH SIDA a commencé à s’accroître. » La cérémonie selon lui, vient « à point nommé pour essayer de réduire les risques de prévalence et leur donner quelques conseils de conduite. » Le disant, le responsable s’en réfère aux vacances qui pointent à l’horizon : « Nous sommes déjà en vacances. Et les élèves doivent aller avec quelques rudiments de protection en matière de VIH SIDA afin qu’ils nous reviennent plus tard en bonne santé grâce aux comportements corrigés. »
Le Directeur chargé de la protection des Jeunes au Ministère de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique M. Akely Gnagne s’est félicité de l’initiative prise par le Directeur Régional du Lôh Djiboua. La prévalence du SIDA parmi les jeunes selon lui « est alarmante. Les données de l’ONUSIDA de 2010 révèlent que sur les 3.4, les jeunes représentent 11%. » Au regard de ces chiffres du moins inquiétants, M. Akely Gnagne plaide en faveur d’une vulgarisation des campagnes de sensibilisation auprès de la jeunesse : « Il serait intéressant, sinon hautement désirable que ce genres d’initiative soit intensifié afin que nos jeunes soient formés, pas à la fidélité mais à l’abstinence. Pour ceux qui se sont déjà hasardés en matière de pratiques sexuels, qu’ils les réduisent. » Terminant ses propos, le chargé de la Protection de la jeunesse a attiré l’attention des autres directeurs régionaux à emboiter le pas à la région du Lôh Djiboua : « J’exhorte mes collègues directeurs régionaux et départementaux à suivre l’initiative de Divo pour que nous puissions grandement informer les jeunes, les prévenir sur les fléaux qui les minent qui sont le SIDA et les déterminants de la vulnérabilité que sont l’alcool et la toxicomanie. Je voudrais que ces actions se perpétuent. Avec l’aide de M. le Ministre Alain Michel Lobognon, nous allons encourager tous ceux qui prennent ces initiatives et leur donner autant que faire ce peu, le petit matériel que nous avons pour leur permettre de vulgariser la prévention et de savoir que la vulnérabilité peut être vaincue quand on est bien informé ; surtout quand les jeunes doivent avoir droit à la meilleure information. »
Le rapport épidémiologique sur le VIH SIDA fournit par l’ONUSIDA en fin 2010 indique 33,3 millions de personnes infectées dans le monde dont 22,5 millions en Afrique Sub Saharienne.
La Côte d’Ivoire comptait 450 000 personnes vivant avec le VIH dont 380 000 adultes de 15 à 49 ans et 63 000 enfants de moins de 15 ans.
Selon les enquêtes sur les indicateurs du Sida(EIS) de 2005, le taux de prévalence était à 4,7 % et 3,4 % selon le rapport de l’ONUSIDA de l’année 2010. Les orphelins et enfants vivant(OEV) avec le virus sont estimés à 430 000. 17 000 nouveaux cas d’infections sont enregistrés et l’on note 30 000 cas de décès. La région du Lôh Djiboua a enregistré quant à elle en 2005, 5,5 % selon toujours les EIS.
CELLCOMM/MPJSC.