Les élues de la deuxième législature de la deuxième République et le personnel féminin de l’Assemblée nationale, ont été célébrées par le président de l’institution, le vendredi 1er juin 2012. Guillaume Soro a réitéré aux femmes parlementaires, sa volonté de relever le défi du genre à l’Hémicycle.
«Je sais que vos conditions de vie et de travail sont encore difficiles. Je sais que beaucoup d’entre vous continuent de se battre pour avoir un bureau à l’Assemblée nationale, pour travailler pour la nation, mais je vous ai promis et je vous garantis que c’est ensemble que nous allons mener le combat de l’émancipation, de la parité et du genre», a déclaré le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Trois ans après la tenue de la dernière cérémonie de reconnaissance et de gratitude envers les femmes parlementaires (la dernière fête remonte à 2009), l’honorable Guillaume Soro a pris l’engagement de respecter l’une de ses exigences, celle de la question du genre, qu’il avait partagée avec les députés, le 25 avril 2012 à Yamoussoukro. 27 députées et 45 femmes employées à l’Assemblée nationale dont 4 au cabinet du président, ont reçu une rose et un présent. «L’acte que je pose maintenant, je veux que vous y voyez un engagement, sinon le début de réalisation d’une des diligences de mon discours du 25 avril 2012 (…) Dans le droit fil de ce que j’ai dit, je ne pouvais pas rater l’occasion de célébrer les femmes (…) Célébrer la femme, c’est célébrer nos mamans, nos sœurs (…) La fête des mères est l’une des fêtes les plus importantes et la République devrait y consacrer beaucoup d’intérêt. Les mères sont des reines et en tant que telles, nous leur devons dévotion (…) Si nous sommes ce que nous sommes, c’est parce que nos mères nous ont beaucoup apporté. C’est pourquoi, j’ai décidé de célébrer la mère génitrice, la mère nourricière, la mère éducatrice», a souligné Guillaume Soro, en rappelant certains des actes forts posés par des femmes ivoiriennes. «Nos mamans ne sont pas que bonnes pour rester à la maison. Elles ont fait preuve d’un courage inoubliable, je veux parler des grand-mères qui ont marché sur Grand-Bassam, pour la libération de la Côte d’Ivoire, les mères d’Abobo qui, le 3 mars 2011, ont payé de leurs vies, le courage exemplaire dont elles ont fait preuve pour que cessent tueries», a rappelé Guillaume Soro.
La 1ère vice-présidente du parlement ivoirien, Mme Fadiga Sarah Sako, n’a pas caché la joie des récipiendaires. «Nous aspirons à une Côte d’Ivoire apaisée et unifiée», a-t-elle dit.
Olivier Dion
«Je sais que vos conditions de vie et de travail sont encore difficiles. Je sais que beaucoup d’entre vous continuent de se battre pour avoir un bureau à l’Assemblée nationale, pour travailler pour la nation, mais je vous ai promis et je vous garantis que c’est ensemble que nous allons mener le combat de l’émancipation, de la parité et du genre», a déclaré le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Trois ans après la tenue de la dernière cérémonie de reconnaissance et de gratitude envers les femmes parlementaires (la dernière fête remonte à 2009), l’honorable Guillaume Soro a pris l’engagement de respecter l’une de ses exigences, celle de la question du genre, qu’il avait partagée avec les députés, le 25 avril 2012 à Yamoussoukro. 27 députées et 45 femmes employées à l’Assemblée nationale dont 4 au cabinet du président, ont reçu une rose et un présent. «L’acte que je pose maintenant, je veux que vous y voyez un engagement, sinon le début de réalisation d’une des diligences de mon discours du 25 avril 2012 (…) Dans le droit fil de ce que j’ai dit, je ne pouvais pas rater l’occasion de célébrer les femmes (…) Célébrer la femme, c’est célébrer nos mamans, nos sœurs (…) La fête des mères est l’une des fêtes les plus importantes et la République devrait y consacrer beaucoup d’intérêt. Les mères sont des reines et en tant que telles, nous leur devons dévotion (…) Si nous sommes ce que nous sommes, c’est parce que nos mères nous ont beaucoup apporté. C’est pourquoi, j’ai décidé de célébrer la mère génitrice, la mère nourricière, la mère éducatrice», a souligné Guillaume Soro, en rappelant certains des actes forts posés par des femmes ivoiriennes. «Nos mamans ne sont pas que bonnes pour rester à la maison. Elles ont fait preuve d’un courage inoubliable, je veux parler des grand-mères qui ont marché sur Grand-Bassam, pour la libération de la Côte d’Ivoire, les mères d’Abobo qui, le 3 mars 2011, ont payé de leurs vies, le courage exemplaire dont elles ont fait preuve pour que cessent tueries», a rappelé Guillaume Soro.
La 1ère vice-présidente du parlement ivoirien, Mme Fadiga Sarah Sako, n’a pas caché la joie des récipiendaires. «Nous aspirons à une Côte d’Ivoire apaisée et unifiée», a-t-elle dit.
Olivier Dion