ABIDJAN - Le vieillissement des vergers et les effets du changement climatique, entre autres périls, menacent le cacao dans le monde, ont affirmé mardi à Abidjan les chercheurs de l'Alliance des pays producteurs (Copal), tirant la sonnette d'alarme pour cette culture.
La pérennité de cette culture "est menacée par de nombreuses contraintes", notamment "le vieillissement de nos vergers de cacaoyers, les effets du changement climatique, la forte pression parasitaire" et le sous-financement de la recherche, a déclaré Naga Coulibaly, secrétaire général du Copal, à l'ouverture d'une réunion de trois jours.
"S'il n'y a pas une réaction rigoureuse aux menaces, il va sans dire que (...) dans 50 ans ou un siècle on ne pourra plus avoir du cacao", a-t-il assuré à l'AFP.
M. Coulibaly a plaidé en particulier pour une "aide financière accrue" à la recherche, en vue de renouveler les vergers avec "de nouvelles variétés végétales résistantes aux parasites". Selon lui, cette aide devrait venir des "chocolatiers et des gouvernements des pays producteurs".
Dans ses dernières prévisions de production pour la saison 2011-2012, qui arrivera à terme en septembre, l'Organisation internationale du cacao (ICCO) table sur une offre de fèves de 3,99 millions de tonnes, contre une estimation précédente de 3,961 millions.
La baisse atteindrait quelque 7% par rapport à la campagne 2010-2011, qui s'était soldée par une production de 4,3 millions de tonnes. Cette chute s'explique d'abord par le déclin de la production de Côte d'Ivoire, numéro un mondial.
Brésil, Cameroun, Côte d'Ivoire, République Dominicaine, Gabon, Ghana, Malaisie, Nigeria, Sao Tomé et Principe composent le Copal dont le siège est basé à Lagos au Nigeria.
La pérennité de cette culture "est menacée par de nombreuses contraintes", notamment "le vieillissement de nos vergers de cacaoyers, les effets du changement climatique, la forte pression parasitaire" et le sous-financement de la recherche, a déclaré Naga Coulibaly, secrétaire général du Copal, à l'ouverture d'une réunion de trois jours.
"S'il n'y a pas une réaction rigoureuse aux menaces, il va sans dire que (...) dans 50 ans ou un siècle on ne pourra plus avoir du cacao", a-t-il assuré à l'AFP.
M. Coulibaly a plaidé en particulier pour une "aide financière accrue" à la recherche, en vue de renouveler les vergers avec "de nouvelles variétés végétales résistantes aux parasites". Selon lui, cette aide devrait venir des "chocolatiers et des gouvernements des pays producteurs".
Dans ses dernières prévisions de production pour la saison 2011-2012, qui arrivera à terme en septembre, l'Organisation internationale du cacao (ICCO) table sur une offre de fèves de 3,99 millions de tonnes, contre une estimation précédente de 3,961 millions.
La baisse atteindrait quelque 7% par rapport à la campagne 2010-2011, qui s'était soldée par une production de 4,3 millions de tonnes. Cette chute s'explique d'abord par le déclin de la production de Côte d'Ivoire, numéro un mondial.
Brésil, Cameroun, Côte d'Ivoire, République Dominicaine, Gabon, Ghana, Malaisie, Nigeria, Sao Tomé et Principe composent le Copal dont le siège est basé à Lagos au Nigeria.